#crème fraîche

Le borchtchtchtch

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L’actualité ayant mis de l’Ukraine dans nos vies, j’ai décidé d’utiliser mes betteraves, celles que j’ai accumulées au fil des paniers, pour faire cette soupe slave au nom étrange.

Alors déjà, petit point sur son nom : c’est du borchtch. Pas du borcht, ni du bortch, ni du btorch mais bien du borchtch. À noter qu’en cyrillique, c’est un mot extrêmement simple à écrire : борщ. 4 lettres. Mais bon la dernière lettre, le щ, se transcrit chtch, excusez du peu, j’espère au moins que ça fait plein de points au scrabble…! (après enquête, faites-vous plaisir, toutes les versions renvoient à ce plat)

Il y a à peu près autant de recettes de borchtch que de familles ukrainiennes. J’en ai choisi une, la voici :

Il vous faut
1 kg de bœuf à mijoter coupé en gros morceaux,
2 carottes,
1 navet (j’en ai mis 4, ils étaient petits !),
1 poireau (j’ai mis 2 « branches » d’aillet),
1 oignon,
1 feuille de laurier (j’en ai plein le jardin),
une 10aine de grains de poivre,
de l’aneth (j’ai été prise en flagrant délit d’excès de non consommation de fenouil, donc j’en avais – j’en ai toujours d’ailleurs 😏)
et 2 litres d’eau.
Tout ça c’est pour le bouillon. Le reste arrive après.

Faut faire mijoter l’ensemble 2h.

Là ça commence à sentir mégabon. Mais c’est pas du tout fini.

Les betteraves entrent en scène. Il en faut « 2, environ 700g ». Là j’ai rigolé et j’ai mis tout mon stock de betteraves.

Il faut sortir les légumes du bouillon, les donner à Mademoiselle II qui se fera une joie de tout boulotter, sortir la viande aussi, mais elle, elle ressert après, Mademoiselle II doit attendre.

Une fois les betteraves épluchées et coupées en morceaux, il faut les mettre à cuire 45 min dans le bouillon. Pour être tout à fait honnête, la recette dit de faire cuire les betteraves 45 min, de les laisser refroidir et de les couper en morceaux. Je n’ai pas vu la valeur ajoutée de faire ça en 2 temps, donc j’ai coupé les morceaux direct.

Normalement le borchtch est une soupe rouge vif. Le mien n’est pas rouge car j’avais essentiellement des betteraves blanches, les fameuses « chioggia », prononcez kioddja. Je me désolais de ce manque d’éclat flagrant…

… quand plop ! L’unique betterave rouge du lot m’a fait coucou ! (« Chuis trop p’tiiiiiiiiiiiiite ! »)

Une fois les betteraves cuites, on ajoute le reste, à savoir
quelques feuilles de chou (si possible kale, moi j’ai mis du chou chinois),
2 pommes de terre coupées en cubes,
2 pommes coupées en cubes aussi pour tromper l’ennemi,
et une boîte de haricots noirs cuits (mais je n’en avais pas, on n’a presque jamais de boîtes de conserve à la maison, alors j’ai mis des haricots blancs secs que j’avais fait cuire au préalable).
Et on remet le bœuf coupé plus petit.
On met aussi 2 gousses d’ail qu’on ne voit pas sur les photos.

Ça remijote 20 min. Vous étiez pressés ? C’est ballot, c’est pas la bonne recette.

Une fois la cuisson terminée, on rajoute 2 cuillères à soupe de vinaigre (ils demandent du vinaigre blanc, à défaut, j’ai mis du vinaigre de cidre – Monsieur a fait remarquer que ça irait bien avec les pommes – Monsieur est normand…). Ils disent de rectifier l’assaisonnement, mais moi je ne mets pas de sel donc je m’en fiche. 🤭

Vous avez faim non ? Ça tombe bien il est temps de se mettre à table. Notre borchtch est une soupe au départ, mais avec tellement de morceaux qu’on peut le manger en mode solide, avec un peu de crème et d’aneth (là j’ai mis du cerfeuil que j’ai découvert dans le jardin, j’étais toute contente) :

Ou en soupe donc (pareil, crème/aneth – du vrai cette fois) :

Il est à noter qu’avec les quantités indiquées, on a mangé 4 fois dessus (8 parts), sans compter Mademoiselle II qui pourtant n’a clairement pas laissé sa part au chat (une fois le chou soigneusement sorti de l’assiette, haricot par haricot, ou en trempant un bout de viande dans la soupe puis en le suçotant bien consciencieusement avant de recommencer…), donc plutôt 10-12 parts. En soupe ou en « solide ». Alors on a varié les plaisirs : avec crème, avec moutarde, avec les deux, on est des oufs… dans tous les cas c’est très bon, rien à dire, et ça se réchauffe très bien. Un peu long à faire mais ça vaut le coup !

Смачного!

Velouté de chou à la moutarde

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2 demi-choux me regardaient drôlement quand je passais à côté d’eux. « Haha, tu sais plus quoi faire de nous hein ! Tu sais même pas ce qu’on est, comme choux, en plus ».

Un mail à gaecfermelaporte@gmail.com plus tard et j’étais fixée sur ce dernier point. J’avais affaire à des franciliens, des racailles du 95 : des choux de Pontoise. Signe distinctif : un peu violacés.

Pour l’idée, David avait parlé de soupe, mardi. Et je me disais que ce serait bon, une soupe avec du chou et de la moutarde.

J’ai trouvé ça, et ça avait pile poil la tête que je cherchais, donc je me suis mise au travail.

Il faut 1 chou. J’en ai 2 demis, mes lointains cours d’arithmétique ont validé l’équivalence. J’en ai fait plein de petits bouts que j’ai mis à cuire dans l’eau de mon nouveau cuit-vapeur (z’avez pas fini d’en entendre parler de celui-là !).

Finalement il n’y a que les trois quarts des deux demi-choux qui ont réussi à rentrer. C’est à dire qu’il me reste une moitié de moitié, hihihi (c’est bon vous suivez ?) ! J’ai presque regretté d’avoir formellement interdit à Monsieur de faire du chou braisé ce midi. Presque.

À l’étage du cuit-vapeur, toujours lui, je fais cuire les 4 pommes de terre. En réalité j’en ai mis 5 parce qu’elles étaient de taille moyenne et aussi parce que comme ça j’avais un peu de rab pour Mademoiselle II qui a la tuyauterie fragile en ce moment. Je préfère la dispenser de chou.

Je me suis fait la remarque que ça devait être la 1ère fois de ma vie que je faisais cuire des patates destinées à une soupe à la vapeur. Mais c’est la recette qui le demande.

Environ 20-30 minutes plus tard tout est cuit, la vapeur sort par mètres cubes et floute les photos la coquine.

J’égoutte le chou et je le mets avec les pommes de terre dans une casserole d’une taille raisonnable. Et il est temps de rassembler les derniers ingrédients : 10cl de lait, 15cl de crème fraîche (2 produits de la ferme des Jarouilles), 1 cuillère à soupe de moutarde à l’ancienne.

On mélange tout, on passe au mixsoupe et on refait chauffer un poil pour que la soupe soit à la bonne température malgré l’ajout des ingrédients froids.

Un régal ! Mademoiselle a râlé quand on a remporté la casserole à la cuisine et a débarqué avec son assiette pour être resservie quand même. Faut dire avec 15 cL de crème, ça ne pouvait pas être mauvais. Ça m’a rappelé le commentaire d’une collègue allemande qui m’avait demandé ma recette de brownies « tu m’étonnes que ce soit bon vu tout ce qu’il y a dedans ! ».

Bon appétit !

Gratin de ravioles au butternut [par Élise]

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Je fais souvent ce gratin en été avec des courgettes. Mais en hiver il faut changer de cucurbitacé ! 


Donc j’ai épluché un butternut en enlevant les graines, puis j’ai coupé des lamelles.

J’ai fait cuire au cuit vapeur à peine 10 minutes les lamelles de butternut.

Puis dans un plat à cake j’ai alterné couche de butternut, couche de ravioles, crème fraîche et ainsi de suite.

Je n’ai pas salé ni ajouté de fromage car les ravioles le sont déjà.

Cuire 20-30 min à 180°.

Mais vous pouvez éventuellement ajouter du thym, du poivre, du fromage…

La consistance est nickel.

Régalez-vous ! 

Tarte aux poireaux faite par Mademoiselle

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« Qu’est-ce que tu veux manger ce soir ? ». C’est une question que je pose régulièrement à Monsieur. Et j’ai non moins régulièrement (toujours en fait) la même réponse « comme toi ». Me voilà bien avancée. Ca finit souvent en soupe. Aussi ai-je été très agréablement surprise, hier, d’entendre « une tourte aux poireaux » ! Il restait de la pâte feuilletée faite le week-end dernier, on a eu des poireaux mardi (ou la semaine d’avant, je ne sais plus), on a de la crème, du lait, des œufs, du fromage, bref, tous les indicateurs étaient au vert.

Avant toute chose, je commence par laver les poireaux. Mademoiselle veut m’aider, et s’installe résolument sur son petit escabeau de cuisine. « Je te donne un couteau qui coupe et tu coupes les poireaux ? ». Oui bien sûr, elle fera bien attention et n’a pas peur. Elle est même un peu fière que je lui propose une tâche dévolue normalement aux grands. Sauf que couper des poireaux, ce n’est pas compliqué, surtout avec un couteau affûté par Monsieur, mais des petits biceps de 4 ans ça n’est pas bien costaud, et elle a beau ne pas avoir peur, elle n’ose pas trop appuyer sur le couteau non plus. On fait donc ça à 2, et les tronçons sont mis à revenir dans la poêle avec un peu de beurre.

Pendant ce temps, on étale la pâte et on essaie de lui donner une forme allant avec la tourtière. C’est le seul inconvénient de faire sa pâte feuilletée à la maison, elle ne sort pas parfaitement ronde de sous le rouleau. Mais bon, ce petit désagrément a aussi ses avantages, j’y reviendrai à la fin de l’article. Et on casse les œufs. Pas besoin de séparer les jaunes des blancs, c’est donc Mademoiselle qui s’y colle. Le premier œuf a effleuré une bonne 15aine de fois le saladier avant d’arriver à être cassé. On a fait les suivants ensemble et je lui ai dit d’y aller avec un peu plus de force. Les 2 œufs suivants se sont donc explosés sur le bord du saladier, ils n’ont pas eu le temps de négocier. Il faudra travailler à un compromis. Pas grave, l’important c’est que tout arrive dans le saladier.

Une fois les mains lavées (Mademoiselle adore casser les œufs, mais déteste avoir du blanc sur les doigts) et les œufs touillés, on a rajouté de la crème et là, je me suis dit que je n’avais pas mis les bons ingrédients sur la photo de départ parce que je n’ai pas mis de lait dans mon appareil. En revanche, j’y ai mis du fromage de chèvre en petits cubes. Ca va admirablement bien ensemble poireaux et fromage de chèvre, vous ne trouvez pas ?

Nos poireaux ont fondu suffisamment, on les ajoute dans le saladier, on mélange une dernière fois, et on verse le tout dans la pâte. Si j’y avais pensé, j’aurais mis une couche de moutarde au fond, ça aurait été délicieux, mais voilà, j’ai oublié. Ca supporterait bien des lardons aussi, mais là, je n’avais pas envie.

On finit par étaler le fromage râpé, sans oublier d’en manger un petit peu de temps en temps, c’est ça aussi le plaisir de la cuisine pour Mademoiselle.

Hop, à four chaud, 15min à chaleur tournante th°6-7.

Et voilà !

A manger froid, ou chaud, ou tiède, seul ou avec une salade verte.

Je vous avais dit que je reviendrais sur les excès de pâte : pour avoir une pâte bien ronde, on coupe ce qui dépasse, et on laisse Monsieur jouer avec. Il y met de la moutarde, des herbes de Provence et du Saint Nectaire, au four 10 min, et ça fait un midi apéritif fort goûteux !

Edit suite au commentaire de David : il s’agit d’une tarte et non d’une tourte, la tourte présentant la particularité d’être recouverte de pâte..

Poireaux fondants

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Une idée pour si vous en avez marre des soupes et des gratins de poireaux.

Hier, je suis rentrée tard du boulot. Ce sentiment de liberté que ça procure de ne pas avoir à pédaler comme une malade pour arriver à l’heure pour récupérer Mademoiselle II, puis Mademoiselle, c’était très agréable. En plus, en arrivant à la maison, ça sentait hyper bon. Vous avez sans doute rencontré cette frustration quand parfois, vers 18h30-19h (ou vers 12h-12h30) vous passez à côté d’une maison d’où émane un fumet alléchant, mais vous savez que ça n’est pas pour vous. Eh beh là, ça sentait bon chez moi, ça voulait dire
1) que j’allais me régaler et
2) que je n’allais pas avoir de repas à préparer en 4ème vitesse. J’aime bien cuisiner, mais parfois c’est agréable de ne rien avoir à faire.

Et donc j’ai retrouvé mon monsieur aux fourneaux, Mademoiselle en robe de princesse et Mademoiselle II dans sa chaise haute avec un bout de pain pour la faire patienter. La vie normale quoi. J’ai connu un petit ascenseur émotionnel quand j’ai vu les épluchures de céleri à côté du gaz. Comment, cette délicieuse odeur ne serait qu’un leurre ? Mais ça a été très court, Monsieur m’a tout de suite rassurée, il s’était fait une purée de céleri pour le lendemain mais bien sûr il avait prévu autre chose pour le soir (ouf !). Et donc cette délicieuse odeur, elle venait d’une poêle. Je préviens tout de suite, le plat n’est pas très photogénique, mais il faut imaginer qu’il était aussi bon que mal photographié :

A moi de deviner le contenu, mais c’était assez facile :
– des poireaux (tous ceux de mardi),
– des oignons,
– un petit reste de jambon (qui pourrait au choix être remplacé par des lardons ou franchement supprimé, ça n’apportait pas grand chose)
– de la crème fraîche
– de la moutarde (c’est ça qui fait une grande partie de l’originalité du plat)
– des herbes de Provence (évidemment, puisque c’est Monsieur qui cuisine).
Le tout passé à la poêle jusqu’à ce que ce soit cuit.

Bilan : un régal (il n’y a que des bonnes choses, il ne pouvait pas en être autrement).
Mademoiselle a commencé par déclarer qu’elle n’aimait pas. J’ai séparé sa part en 2 dans son assiette, l’ai priée d’en manger la moitié, et après avoir re-goûté, elle a demandé si elle pourrait manger les 2 moitiés… (elle a obtenu l’autorisation) ;
et Mademoiselle II, il suffit de mesurer l’ouverture du bec pour voir si elle aime quelque chose :

Elle a aimé aussi.

Sucrine du Berry à la cardamome

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Voici un titre d’article qui ne ferait pas honte à un menu chic ! C’est l’effet de la particule. Sucrine du Berry, c’est plus classieux que sucrine berrichonne. Même si c’est toujours une courge.

Et la cardamome avec son petit parfum distingué, elle me choque toujours un peu l’oreille, mais c’est ma faute : pendant environ 3 décennies (bon allez, peut-être 2 seulement, mettons que la 1ère ne compte pas), j’ai cru qu’on disait cardamoNe. Je trouve que ça aurait sonné mieux, mais je n’ai pas le pouvoir de décider de ces choses-là.

Et donc cette noble sucrine, elle va présentement finir en soupe avec la cardamome. En velouté, même.

Il faut : de la sucrine, de la cardamome (si si, je vous assure !), des oignons. De la crème pour le côté velouté. Du bouillon cube ou du sel si vous ne comptez pas servir cette soupe à une toute petite personne.

Et une cocotte-minute parce qu’aujourd’hui vous êtes pressés, votre moitié vient de proposer à ses parents de rester manger alors que rien n’était prêt et nonobstant ce contretemps, vous voudriez vous coucher tôt (c’est un exemple hein, il y a plein de raisons d’être pressé).

Il faut donc peler la sucrine, en ôter les pépins et la couper en morceaux. Pareil pour les oignons. Épargnez-vous la laborieuse car vaine recherche des pépins d’oignons. Vous pourriez à la rigueur trouver des graines si vous aviez sous la main un plant dont le bourgeon serait devenu fleur, mais dans ce cas il n’y aurait plus grand chose à tirer de l’oignon, donc cette remarque est nulle et non avenue.

Pour la cardamome, j’ai pris 3 capsules et je n’ai mis que les graines contenues à l’intérieur dans la soupe.

Voilà il ne reste plus qu’à ajouter de l’eau en quantité raisonnable et à faire cuire.

À la cocotte, j’ai laissé cuire 15min après le sifflement de la soupape et c’était largement bon.

Je suis une piètre reporter culinaire, j’ai oublié de prendre une photo de la soupe une fois passée au mixsoupe (la raison de cet oubli est la même que celle qui m’a conduite à utiliser une cocotte-minute aujourd’hui). Mais bon, ça ressemblait à une soupe orange…

Ce qui est important, c’est de rajouter la crème, ou le lait, ou le boursin si on veut un velouté.

Bilan : en termes de texture, elle supporterait d’être épaissie par une ou deux pommes de terre. Et en termes de goût, moi, j’adore. Je trouve que la cardamome apporte un peu comme l’ajout de lait de coco dans la soupe d’il y a quelques semaines : on passe d’une bonne soupe standard à une bonne soupe avec une petite touche exotique. Il ne faut pas abuser pour garder ce côté « ça change » mais c’est très agréable.

Poiro au pesteaux

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Ce soir en rentrant, j’avais en tête la soupe poireaux pommes de terre que j’avais préparée la semaine dernière mais que Monsieur, voulant bien faire et pensant à Mademoiselle II, avait intégralement mixée (alors que ça n’a rien à voir mixé ou non…).

Je me disais aussi qu’il ne fallait pas tarder à transformer le basilic en pesto.

En arrivant dans la cuisine, ça sentait très bon, un mélange de tomates et de basilic, à se régaler rien que par le nez. Et là, Monsieur me sort « je me suis dit que si je ne faisais rien des poireaux, ils finiraient en soupe, et que si je ne faisais rien du basilic, il finirait en pesto. Alors j’ai cherché une recette poireaux basilic. Bon, la 1ère c’était une soupe. Et puis bon, les 2 suivantes c’était à faire au thermomix, mais sinon j’ai pris la 1ère ! ».

J’ai vaguement envisagé de prendre un air outré mais comme ça sentait vraiment bon, je lui ai pardonné pour cette fois.

En creusant un peu sur la recette, j’apprends qu’il a pris des bouts de celle-ci, et des bouts de celle-là pour au final n’en faire qu’à sa tête, quand je pense que j’en entends parler pendant des semaines quand j’ai le malheur de ne pas suivre une recette à la lettre ou de rajouter une petite poignée de raisins secs à droite à gauche… scrogneugneu…

BREF.

Les étapes : il a fait revenir tomates, une partie du basilic, oignons et ail ensemble.

Séparément, il a aussi fait revenir les poireaux dans un peu de beurre.

Il a mélangé la crème fraîche et 2 œufs entiers.

Ça c’est le reste du basilic qui attend son tour…

Le tour est arrivé et le basilic frais mélangé à la crème.

Tout ceci est assemblé élégamment dans un plat au four, saupoudré de fromage râpé et hop, à la cuisson tout le monde !

En 10 minutes c’est prêt, tout était cuit il fallait seulement que ça gratine. Le résultat est joyeusement coloré.

Bon, c’est un gratin, il ne faut pas lui en demander trop en terme de présentation une fois servi… comme d’habitude, si c’est pour des VIP, il vaut mieux faire des parts individuelles !

Mademoiselle n’est pas là pour donner son avis, mais qu’en pense Mademoiselle II ?

Je dirais qu’elle a bien aimé…😏

Des carottes au pesto comme au resto

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Mardi on a eu des carottes. Et mardi dernier aussi et mardi d’encore avant aussi. Et je n’en avais utilisé que 5 ou 6 dans la soupe 3C. Il était temps de faire quelque chose. Ca se conserve bien, mais c’est tellement bon fraîchement récolté ! Donc, ça, c’est un premier point, il fallait que je trouve comment préparer les carottes. Le 2ème point, c’est que la veille, j’avais missionné Monsieur, sans doute en train de glandouiller à apprendre l’allemand sur Duolingo (il veut apprendre à cuisiner le chou rouge), pour faire du pesto avec le basilic de mardi. Il l’a mis dans des bacs à glaçons puis au congel pour des temps plus durs, mais il en restait un peu. Deuxième point, utiliser le pesto non congelé. Avant qu’il ne se précipite sur des pâtes au pesto (c’est bon hein, mais ça ne remplit pas le critère « carottes » !) j’ai cherché une recette et j’ai trouvé « les carottes rôties au pesto« . On pouvait difficilement faire plus simple à partir de mes exigences.

Il faut donc : des carottes (j’ai fait tout ce que j’avais, 3 sacs moins un peu)
du pesto
des graines de courge
du riz
un peu d’huile d’olive
du thym
normalement il faut de la burrata mais je n’en avais pas donc je me suis dit que je la remplacerais par de la crème fouettée salée – et donc il faut du sel.

Chose rare (pour moi), les carottes sont cuites au four, entières. Donc après le brossage habituel (je vous ai déjà recommandé la brosse à légumes ? C’est le gadget dont je me sers le plus dans la cuisine depuis qu’on est inscrits à l’AMAP), j’étale tout sur la plaque du four, un peu d’huile d’olive, du thym (j’en ai planté au printemps, je suis bien contente d’en avoir maintenant !) et c’est parti pour 25 min à 180°C (th°6). Pas tout à fait 25 min d’ailleurs. 15 min d’abord, ensuite je rajoute une grosse poignée de graines de courges, et c’est reparti pour 10 min.

Pendant ce temps, je mets le riz à cuire. Sur la recette c’est du riz complet. J’ai beaucoup d’ingrédients exotiques dans mes placards, mais de riz complet, point. Donc riz basmati (c’est le meilleur de toute façon 🙂 ).

Les carottes cuisent, les graines de courge torréfient, le riz cuit, je m’attaque donc à la chantilly. Une chantilly, ça se réussit à tous les coups si la crème est bien grasse. 45% de MG comme celle de la Ferme des Jarouilles c’est parfait. Je bats donc, je sale, et je remarque le commentaire en bas de la recette qui dit qu’on peut mettre du piment de Cayenne sur les carottes. Je ne suis pas très piments, mais j’ai du piment d’Espelette : ce n’est pas très fort, ce sera joli si j’en mets un peu dans ma chantilly. Go ! Je suis un peu déçue par le faible changement de couleur de la crème espelettée, et je rajoute du paprika pour forcer le trait. Voila, j’ai une chantilly rosée. C’est ce que je voulais !

Une fois que tout est prêt, je prépare l’assiette : le riz au rond, parce qu’avec des carottes cuites entières, il faut une présentation un peu chic, le pesto à côté, la chantilly moulée autant que faire se peut à la petite cuillère, des graines de courges grillées tout partout. Sur ce, Monsieur rentre des courses avec du parmesan (il voulait faire des pâtes au pesto, pour rappel). Parfait, j’en râpe un peu sur l’ensemble, ça devrait bien se marier à l’ensemble ! Et voilà !

Bon, ça laisse une cuisine un peu en bazar, la plaque du four huilée, le saladier de chantilly, le batteur, la casserole de riz, le ramequin de pesto, l’économe pour le parmesan… mais c’est pas grave, c’est Monsieur qui a tout rangé pendant que je couchais Mademoiselle II. 🙂 Et c’est joli non ? (Bien sûr que c’est bon, je ne vous en aurais pas parlé sinon !) Mademoiselle II n’a pas eu droit aux petites carottes rôties, elle a eu droit à une petite purée des mêmes carottes, mais cuites à l’eau, allongée à la crème fraîche, histoire qu’elle dorme bien. Et ça a eu l’air de bien lui plaire (ajouter au bazar du plan de travail le petit mixeur plein de purée de carottes).

Et en dessert pour finir dans les jolies présentations, j’avais préparé le fameux clafoutis aux pommes de la mamie du Monsieur d’Elise !

Courge spaghetti à la carbonara

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Voici une courge spaghetti. Et plus particulièrement une courge spaghetti qui a reçu un bisou de son voisin le chou-rouge, quel profiteur celui-là. Il a laissé une trace de bleu à lèvres.

Et aujourd’hui n’est pas un jour de chance pour notre petite courge, puisqu’en plus de se faire voler un bisou, elle va être cuite…

40 min plus tard, elle a joliment craquelé. Je la laisse s’égoutter un moment dans l’évier pour éviter la fameuse et désagréable flaque sur le plan de travail.

Une fois qu’elle s’est bien égouttée et qu’elle a un peu refroidi, je n’ai aucune pitié et la fends dans le sens de la longueur :

Un habile coup de cuillère (enfin 2, un par côté) plus tard, et j’ai la même sans les pépins. (« Beuh, c’est pas une pomme, on dit pas des pépins pour une courge ! – Oh eh ! C’est moi qui écris, c’est moi qui décide ! »)

Après la cuillère, il faut sortir la fourchette pour avoir de beaux spaghetti de courges, qu’on effile et qu’on met dans la poêle.

Il est temps d’ajouter les lardons, et on laisse cuire jusqu’à ce que la flotte de la courge soit évaporée, ça correspond peu ou prou au temps nécessaire aux lardons pour cuire.

Et voilà, un peu de fromage râpé, une grosse cuillère de crème fraîche, et il n’y a plus qu’à se régaler, tous autant qu’on est, Monsieur, Mademoiselle, et moi !!!

Ça a quand même un goût de trop peu…

La fondue du viking

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Monsieur est normand, et fier de l’être. Personne n’est parfait. Mais bon en Normandie il y a un truc sensationnel, ce sont les fromages. Ils puent, mais ils puent bon.

Je vous propose aujourd’hui une recette qui utilise un tas de pommes, du pain et de la crème fraîche, parmi les produits de l’AMAP, et en plus vous devrez vous procurer un camembert, un pont-l’évêque et un livarot, aussi appelé petit colonel en raison des bandelettes qui l’entourent. Le livarot ne se trouve pas partout ici, je le remplace par du neuchâtel sans remords.

Coupez les 3 fromages en morceaux, mettez-les dans le caquelon à fondue et ajoutez votre petit pot de crème fraîche.

Pendant que ça chauffe coupez le pain en cubes.

Les pommes finiront en cubes aussi mais ne les préparez pas trop à l’avance elles noirciraient. Compter entre 0 et 3 pommes par personne, elles ne sont pas très grosses.

Quand le fromage a bien fondu dans la crème, il est temps de passer aux hostilités.

Avec du pain…

Avec des pommes (le goût acidulé de la pomme avec le fromage, c’est à tomber par terre) :

Ou en combiné :

J’ai découvert cette recette de fondue normande dans un resto de Rouen qui à l’époque s’appelait Le temps des cerises et depuis quelques années s’appelle Maître Corbeau, et ne propose en entrées, plats et desserts QUE des plats à base de fromage. Ils sont fous ces Normands ! Mais quel délice !