Mardi, ça n’aura échappé à personne, nous avons eu du basilic. Et qu’est-ce qu’on fait de très très bon avec du basilic ? [Un indice se cache discrètement dans le titre de l’article]

Faire du pesto, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, merci aux 2 du fond qui suivent, est une occasion en or de sortir le mortier. Faut dire que vu son poids, il n’est pas sorti tous les jours. Mais c’est l’outil idéal pour faire une quantité raisonnable de pesto (on verra par la suite que moi j’en ai fait un peu trop).

Quand la balance de cuisine ne suffit plus et qu’il faut sortir le pèse-personne, c’est qu’on a un mammouth. Moi personnellement je ne me pèse pas sur la balance de cuisine par exemple ?.

Pour faire un délicieux pesto comme en Italie, il faut, par ordre d’apparition à l’écran : du basilic, du sel, de l’ail, des pignons de pin, de l’huile d’olive et de l’huile de coude.

Ne cherchez pas l’ail sur la photo j’avais commencé par l’oublier. Et Monsieur est passé par là et m’a remise dans le droit chemin.

On commence par pilonner les feuilles de basilic et le sel, qui fait office d’abrasif. Et très vite on ajoute l’ail. Nous on adore l’ail alors on en met beaucoup mais moins ça va aussi.

De toute ma botte de basilic, il ne reste plus que cette petite purée. Intense en goût et en fumet, la petite purée.

C’est le moment d’ajouter les pignons. Et là vous commencez à comprendre pourquoi j’ai listé l’huile de coude dans les ingrédients normalement.

Comme j’ai été un peu enthousiaste sur les quantités, un peu ambitieuse sur ma force, et que j’avais un peu faim, je me suis arrêtée de pilonner un peu trop tôt. Il restait des petits morceaux de pignons. Normalement on a une belle purée bien homogène.

C’est l’heure d’ajouter l’huile d’olive, en mode mayo, peutapeu, sans cesser de tourner.

Là j’ai regretté de ne pas avoir fait les choses bien à l’étape précédente parce que du coup je n’avais pas la texture parfaite que j’ai d’habitude.

Je décide donc de tricher (si ce n’est pas très clair, c’est mon pesto dans le petit mixeur sur la photo suivante).

Mais là aussi, la trop grande quantité ne permet pas un résultat parfait. C’est un petit mixeur… C’est que j’ai voulu utiliser tout le basilic qu’on a eu. Quand je fais du pesto d’habitude, j’ai 3 ou 4 fois moins de feuilles ! Tant pis, c’est une question de texture, le goût sera au rendez-vous.

Comme je suis une filoute, je remets le tout dans le mortier pour faire admirer à Monsieur… qui ne se fait pas avoir parce qu’il a entendu le mixeur tourner.?

Mais il ne m’en tient pas rigueur parce qu’il se souvient avoir fait le pesto au mixeur plongeant dans la pizzeria où il travaillait pendant ses jeunes années.

Bref, le pesto est fait pour un régiment, les spaghettis sont cuits, il n’y a plus qu’à servir !

Il est à noter que le pesto se congèle très bien, dans des bacs à glaçons par exemple. Et qu’est-ce que c’est bon, du pesto maison !

Buon appetito a tutti!