Tremblez carottes, betteraves, céleris !
Vous finirez râpés, le robot est d’sortie !

Tremblez carottes, betteraves, céleris !
Vous finirez râpés, le robot est d’sortie !
Depuis le 01 janvier 2022, Les Jardins de Laporte ont laissé la place au GAEC* Ferme Laporte. David et Emeline sont officiellement associés !
Vous pouvez découvrir la nouvelle identité visuelle et leurs actualités sur leur site Internet :
https://fermelaporte.fr/
et sur leur page Facebook :
https://www.facebook.com/FermeLaporte33
La fin de l’année 2021 a été le temps des bilans, l’infographie ci-dessous présente quelques chiffres phares.
Emeline s’est prêtée au jeu des Cafés Fermiers, un nouveau format imaginé par la créatrice du podcast La Clé des Champs et AgriWeb TV (la chaîne de l’agriculture en Nouvelle-Aquitaine).
Pour écouter l’épisode :
https://www.lacledeschamps-podcast.fr/ecouter
Pour regarder la vidéo d’agriweb.tv :
https://cutt.ly/6IG4hKy
*GAEC : Groupement Agricole d’Exploitation en Commun
Mardi, on a eu du chou. Émeline, décidément de fort bon conseil, m’a dit que quelqu’un lui avait parlé d’une salade de chou à la coriandre et à la sauce soja. Elle avait dit « coriandre », mon cœur était conquis. Oui, parce que la coriandre est l’exact opposé du céleri en terme d’appétence et d’intérêt pour moi. On pourrait dire « ouiiii, c’est toujours des petites feuilles vertes, c’est pareil ! ». Ceux-là peuvent retourner siroter tranquillement leur infusion à la cigüe. Ce n’est pas difficile à différencier : la coriandre, c’est divin ; le céleri, c’est… vert.
Revenons à notre salade. Avec la coriandre, il faut du chou, donc. J’ai mis également un petit bout de gingembre qui me restait du poisson au lait de coco ; et pour l’assaisonnement j’ai mis 2 cuillères de sauce soja, 1 cuillère à soupe de sauce à nem, 1 cs d’huile de sésame et 1 cs d’huile neutre.
Niveau manip, c’est assez simple : il faut tout couper petit : très très petit pour le gingembre, très petit pour la coriandre et petit pour le chou.
Et voilà ! Belle utilisation du chou, un petit goût asiatique très agréable ! Merci pour l’idée !
Mardi, Émeline a dit qu’on pouvait faire de la soupe avec les fanes de navets. Je n’avais jamais essayé, mais l’idée étant tentante, je me suis lancée.
Les ingrédients sont vite énumérés : pommes de terre, fanes de radis et oignons.
Et un peu de beurre pour faire revenir les oignons, puis les fanes. C’est une étape que je saute fréquemment quand je fais de la soupe, au grand dam de ma grand-mère qui pense qu’une soupe ne peut pas être bonne si les légumes ne sont pas revenus dans le beurre avant, mais là j’aurais eu un sérieux problème logistique si j’avais dû faire rentrer les fanes telles quelles dans la casserole.
La preuve, c’est que quand j’ai mis le paquet sur la planche à découper, je me suis demandé si j’avais bien mis la planche à découper dessous… tout en me réjouissant que Monsieur ne soit pas dans les parages, sinon j’aurais entendu parler de dimensionnement de mes ustensiles de cuisine pendant des heures.
Sur la planche à découper, ça fait les malins. Mais 2 minutes dans le beurre et pouf, y’a plus personne ! Nan mais on les connaît les trucs verts, tous les mêmes, pas un pour avoir plus de dignité que les autres !
Une fois mon problème de place résolu, j’ai pu rajouter les pommes de terre, et l’eau, et laisser cuire à couvert tranquillement.
Une demi-heure plus tard la soupe était cuite, mixée, le mixsoupe débarrassé des filaments importuns, et j’avais une aura d’artiste internationale auprès de Mademoiselle pour avoir réussi ma déco de soupe :
Elle m’a réclamé un cœur pour son assiette à elle. J’ai eu du bol, j’avais plus de chance de le réussir que si elle m’avait demandé une licorne !
Et sinon la soupe : une odeur de navet mais un goût un peu différent, difficile à classer. Entre fumé et fromageux à certains moments (le mieux ce serait que vous goûtiez pour vous faire votre propre idée hein !). Gros succès chez Mademoiselle II, nous on a beaucoup aimé aussi, mais Mademoiselle était plus mitigée et a préféré les carottes râpées.
Après un titre comme ça le suspens sur les ingrédients est léger léger.
Mademoiselle adore les crevettes. Le fait que sa Tata adorée l’appelle Ma Crevette n’y est sans doute pas étranger. Ainsi, lors des dernières courses, elle a subitement demandé à acheter des crevettes. « Et du poisson ? -Et du poisson ! ». Et à la maison, on a un petit plat que tout le monde adore : le poisson au lait de coco et aux crevettes.
Il faut du poisson (le cabillaud est parfait en texture et en goût), des crevettes, de la crème de coco. Jusque là, vous les aviez. On ajoute un peu ce qu’on veut bien sûr, donc j’ai mis un gros morceau de la non moins grosse courge qu’on a eue la semaine dernière ; et des épices (curcuma+colombo, mais curry, ou massalé, ça aurait été aussi).
On coupe la courge en morceaux de taille « bouchée », et on met tous les ingrédients dans une cocotte.
La crème de coco est assez épaisse, mais à part pour bien rincer la brique de crème de coco, pas besoin d’ajouter d’eau : la courge rend de l’eau, le poisson rend de l’eau, les crevettes rendent de l’eau, c’est tout juste si les épices ne rendent pas d’eau, donc vraiment, pas d’inquiétude, ça ne sera pas sec.
Après un mijotage à couvert d’une durée raisonnable (une grosse demi-heure à feu doux), ça sent hyper bon dans la cuisine et Mademoiselle commence à demander en continu quand est-ce qu’on mange.
Ça va admirablement bien avec du riz.
Un régal, donc. Mademoiselle s’est resservie deux fois, et Mademoiselle II a descendu la moitié de mon assiette. J’ai pu dire à la crèche que c’était bon, qu’elle n’était pas allergique à la noix de coco non plus.
Bon appétit !
Aujourd’hui dans le panier complet : des poireaux, une betterave, de la sucrine du Berry (la courge), une salade, du mesclun, un céleri ET : un pot de sauce tomate au basilic faite cet été qui me fait dire que demain, ce sera pâtes à la maison !!!🤩
Vous connaissez peut-être mon amour tout relatif pour le céleri. Disons qu’entre me manger la main et manger du céleri, je préférerais sans doute manger le céleri. Ça reste léger comme passion.
Heureusement à la maison, je suis la seule à ne pas aimer ça, donc il y a toujours preneur.
J’ai proposé à Monsieur de faire des frites de céleri. « Ou des chips plutôt ? – Si tu veux des chips tu les fais toi-même (ndlr : la flemme de couper si fin). – Non mais des frites c’est bien ! ».
Je sentais que mes arguments pour les frites avaient fait mouche, donc go. Épluchage et coupage du céleri en forme de frites. Je ne suis pas au régime sans légumes, donc je me suis fait des frites de courge sur le même principe à côté, histoire de ne pas les regarder manger.
Un filet d’huile, et au four une vingtaine de minutes.
Alors c’est très bon (dixit Monsieur pour le céleri et moi pour les courges –j’ai oublié comment on conjugue dixit à la 1ère personne du singulier… 23 ans que j’ai arrêté le latin, je trouve que c’est une bonne excuse. Bon allez, parce que vous insistez, je vais regarder : dixit Monsieur et dixi-je). Mais il aurait fallu les espacer plus sur la plaque pour que ça ait un semblant de côté croustillant. Donc prévoir 2 voire 3 fournées pour la même quantité.
Pas tout à fait le résultat escompté de point de vue texture, mais fondant et goûteux à souhait !
2 demi-choux me regardaient drôlement quand je passais à côté d’eux. « Haha, tu sais plus quoi faire de nous hein ! Tu sais même pas ce qu’on est, comme choux, en plus ».
Un mail à gaecfermelaporte@gmail.com plus tard et j’étais fixée sur ce dernier point. J’avais affaire à des franciliens, des racailles du 95 : des choux de Pontoise. Signe distinctif : un peu violacés.
Pour l’idée, David avait parlé de soupe, mardi. Et je me disais que ce serait bon, une soupe avec du chou et de la moutarde.
J’ai trouvé ça, et ça avait pile poil la tête que je cherchais, donc je me suis mise au travail.
Il faut 1 chou. J’en ai 2 demis, mes lointains cours d’arithmétique ont validé l’équivalence. J’en ai fait plein de petits bouts que j’ai mis à cuire dans l’eau de mon nouveau cuit-vapeur (z’avez pas fini d’en entendre parler de celui-là !).
Finalement il n’y a que les trois quarts des deux demi-choux qui ont réussi à rentrer. C’est à dire qu’il me reste une moitié de moitié, hihihi (c’est bon vous suivez ?) ! J’ai presque regretté d’avoir formellement interdit à Monsieur de faire du chou braisé ce midi. Presque.
À l’étage du cuit-vapeur, toujours lui, je fais cuire les 4 pommes de terre. En réalité j’en ai mis 5 parce qu’elles étaient de taille moyenne et aussi parce que comme ça j’avais un peu de rab pour Mademoiselle II qui a la tuyauterie fragile en ce moment. Je préfère la dispenser de chou.
Je me suis fait la remarque que ça devait être la 1ère fois de ma vie que je faisais cuire des patates destinées à une soupe à la vapeur. Mais c’est la recette qui le demande.
Environ 20-30 minutes plus tard tout est cuit, la vapeur sort par mètres cubes et floute les photos la coquine.
J’égoutte le chou et je le mets avec les pommes de terre dans une casserole d’une taille raisonnable. Et il est temps de rassembler les derniers ingrédients : 10cl de lait, 15cl de crème fraîche (2 produits de la ferme des Jarouilles), 1 cuillère à soupe de moutarde à l’ancienne.
On mélange tout, on passe au mixsoupe et on refait chauffer un poil pour que la soupe soit à la bonne température malgré l’ajout des ingrédients froids.
Un régal ! Mademoiselle a râlé quand on a remporté la casserole à la cuisine et a débarqué avec son assiette pour être resservie quand même. Faut dire avec 15 cL de crème, ça ne pouvait pas être mauvais. Ça m’a rappelé le commentaire d’une collègue allemande qui m’avait demandé ma recette de brownies « tu m’étonnes que ce soit bon vu tout ce qu’il y a dedans ! ».
Bon appétit !
J’aime beaucoup les poireaux. Sous à peu près toutes leurs formes. Bon je mets « à peu près » parce que quand on a eu l’extracteur de jus, Monsieur a voulu tester de nouveaux goûts ; je suis donc en mesure d’affirmer que le jus de poireau cru, c’est normal que ce ne soit pas un hit des bars…😑
Bref, donc ce soir, poireaux. Et une de mes recettes préférées c’est poireaux vinaigrette au fromage de chèvre. Il n’y en a jamais assez…
1ère étape, les poireaux étant élevés avec amour dans de la vraie terre, on met tout le monde au bain.
2ème étape, on fait péter le cuit-vapeur que Monsieur Père-Noël a apporté.
Pendant que ça cuit, on peut faire la vinaigrette. J’ai sous-traité ça à Monsieur qui errait sans but à proximité de la cuisine. Moi je mets sel, 1 cs de vinaigre, 2 cs d’huile et 1 cc de moutarde mais vous faites à votre goût. Avec de l’échalote, évidemment ! Et donc du fromage de chèvre, sinon l’intitulé de la recette n’a aucun sens. Là j’ai mis du crottin, mais d’habitude je le fais à la bûche type Sainte-Maure et c’est très bien aussi. En été on peut prendre du fromage de chèvre de la ferme des Jarouilles (mais bon les poireaux l’été…).
Environ 30 min plus tard, les poireaux sont cuits. Ils étaient peut-être déjà cuits au bout d’un quart d’heure mais je faisais de la compote avec mes dernières pommes, je n’avais pas le temps de m’occuper d’eux. L’avantage de la vapeur, outre les évidents bénéfices nutritionnel et gustatif, c’est que si ça cuit un peu trop, personne ne nous en veut.
Reste à tout mélanger et à se régaler.
Mes photos de plats sont vraiment moches en ce moment, mais faut dire que c’est tellement bon qu’il n’en restait presque plus quand j’ai pensé à photographier le résultat.😏 Et puis je n’ai pas la prétention de faire de ce blog une référence de présentations chics… pas le temps !😉
Voici une recette aussi moche que bonne, même s’il y a moyen de la mettre en forme un peu plus joliment avec une grande cuillère.
Il faut : de la purée de panais et du roquefort.
Pour la purée de panais il faut : du panais. Et de l’eau pour le faire cuire en morceaux avant de l’écraser en purée. Y’a du gros niveau dans la recette d’aujourd’hui, Lignac n’a qu’à bien se tenir.
Pour le roquefort, c’est sujet à tolérance parce que ce que je prenais pour du roquefort n’est après examen attentif de l’emballage qu’un vulgaire fromage à pâte persillée au lait de vache. Un bleu donc. Déception. Mais rassurez-vous, la recette marche quand même.
La manœuvre suivante est délicate, accrochez-vous : il faut mélanger le roquefort/bleu et la purée. Voilà c’est tout.
C’est simple mais efficace, tout le monde a adoré à la maison.
Bon app’ !
*référence à Pimp my ride, émission plébiscitée par les jeunes jackys où des pros de la carrosserie transformaient des tacots tout pourris en voitures de « rêve » (enfin chacun ses rêves quoi). J’ignore si elle existe toujours.