Uncategorized

Des nouvelles du GAEC Ferme Laporte

by

Janvier n’est pas fini alors on peut encore vous partager notre bilan 2023 😉

Une belle production de légumes bio de saison grâce à un été moins sec qu’en 2022 et une équipe au taquet.

Des clients toujours fidèles, notamment nos AMAPIENS qui viennent nous aider lors de chantiers (plantation de pommes de terre et de courges, récolte de courges), des cuisiniers engagés pour mitonner leurs plats avec des légumes qui ont du goût et qui jouent le jeu du local et de saison, FEVE – Fermes En ViE venue en force pour récolter les patates douces…

Moins de nouveautés professionnelles qu’en 2022 mais tellement de nouveautés personnelles pour David et Cécile qui sont devenus parents, et Émeline qui a rénové sa maison.

2024 s’annonce riche en projets et sera placée sous le signe de l’ergonomie, de l’optimisation du travail et de la conservation/transformation des légumes : nouveau bâtiment de stockage de courges, nouvelle zone de lavage, un nouveau fourgon de livraison, la prise en main du logiciel de planification Elzeard, des nouvelles recettes de transfo avec La nomali & Co…

L’étal de la boutique du jeudi se réduit un peu (c’est tristement la fin des patates douces qui ont eu un soucis de conservation…) mais le printemps s’annonce foisonnant.

https://app.cagette.net/group/1592https://app.cagette.net/group/1592

Merci de nous soutenir et de nous motiver au quotidien.

Émeline et David

Soupe au chou kale

by
Commentaires fermés sur Soupe au chou kale

Dans le panier de la semaine dernière, du chou kale.

C’est un légume que je qualifierais volontiers de désagréable, qui ne fait rien comme tout le monde. Vous voulez une preuve ? Basique : comment prononcez-vous chou kale ? Faites-vous partie de la team [kal] ou de la team [kalé] ?

De toute façon je vais mettre tout le monde d’accord, ça se prononce [keyle] ! Et ouaip, je vous avais dit que c’était un légume désagréable qui nous fait nous sentir stupide face à lui, alors que, soyons honnêtes, ce n’est quand même qu’un chou, et que si on dit bête comme… c’est sûrement qu’il y a une raison !

J’apprends par la même occasion que kale en anglais désigne tous les choux frisés et/ou non pommés.

Deuxième raison de le trouver peu aimable : on ne sait jamais comment le préparer. Cru, cuit, vapeur, bouilli, frit ? J’ai tranché pour cette semaine, ce sera de la soupe pour nous !

Troisième raison : il a la grosse tête depuis qu’on lui a dit qu’il était une superstar du « bien manger ». Antioxydant, riche en calcium, en protéines, en vitamines et pauvre en calories, le kale est le parfait allié des personnes à la recherche d’aliments sains, nourrissants et appétissants. Ce chou est l’un des légumes les plus sains que l’on puisse trouver sur le marché. Dommage que ce soit le chou kale et pas les frites, mais c’est comme ça.

Bref alors qu’il me narguait que je ne savais ni le prononcer ni le préparer, j’ai décidé que je ne serais pas ridiculisée par un chou et j’ai cherché une recette. Je suis tombée sur une soupe palestinienne. Ça sentait déjà bon rien qu’à lire le titre.

Voici donc de quoi il retourne :

Mettre l’oignon à revenir dans 3 cuillères à soupe l’huile d’olive. J’ai trouvé que ce serait joli de mettre aussi de l’oignon rouge, même si c’était pas dans la recette. Monsieur dirait que de toute façon je ne suis pas fichue de suivre une recette, et force est de constater que depuis qu’il me le dit, j’ai remarqué qu’il n’avait pas fondamentalement tort – même si ça me contrarie de le reconnaître.

Une fois les oignons translucides, on ajoute le chou coupé en morceaux.

Et là, il faut ajouter du 9 épices. NEUF épices ! Non, mais 9 !!! Alors bien sûr, je n’ai pas de mélange de 9 épices tout prêt à la maison. Mais comme on a quand même beaucoup d’épices différentes, j’ai pu faire mon 9 épices maison. Prenez de quoi noter, voici la liste :

2 cuil. à café de curcuma
1 cuil. à café de poivre noir
1 cuil. à café de coriandre en poudre
0,5 cuil. à café de gingembre en poudre
0,5 cuil. à café de cumin
0,5 cuil. à café de paprika
1 pincée de cannelle
1 cuil. à café de piment doux
1 pincée de curry

Visuellement, c’est éclatant, c’est même dommage de touiller !

On ajoute ensuite du bouillon de légumes, théoriquement 900mL, mais j’ai dû mettre pas loin de 2L d’eau avec un bouillon cube pour que les « beignets » puissent nager un peu quand même.

Les beignets justement, on y vient. Il faut mélanger

2 oeufs battus
5 cuillères à soupe de farine T 45
5 cuillères à soupe de farine T110
1/2 cuillère à café de piment d’espelette
1/2 cuillère à café de cumin
1/2 cuillère à café de 9 épices
1/2 cuillère à soupe de crème fraiche épaisse
2 cuillères à soupe de coriandre ciselée
Sel & poivre

J’ai refait mon 9 épices maison, mais dans des proportions délirantes puisque déjà il y a l’équivalent de 2 cuillères à café de curcuma qui ont coulé alors qu’il ne fallait qu’½ cuillère du mélange…

Là aussi, c’est chatoyant ! Et là, la recette précise que la pâte obtenue est collante, je confirme !

Pendant ce temps, sur le feu, ça bloblope tranquillement.

On fait des boulettes avec 2 cuillères à café et notre pâte et on la met à cuire « jusqu’à ce qu’elle remonte à la surface ». Voilà, c’est pour cette précision que j’ai mis 2 fois plus d’eau que prévu, parce que sinon les boulettes avaient leurs fesses posées sur le chou et n’avaient aucunement besoin de remonter à la surface puisqu’elles ne s’enfonçaient pas.

Et voilà le résultat, chaud et coloré.

À la maison, on a l’habitude de manger la soupe sans sel, mais là avec la débauche d’épices (enfin je suppose que c’est à cause de ça), on a tous les deux ressenti le manque et on en a rajouté un peu. Avec le sel, c’est super bon, épicé mais pas (très peu, parce qu’on n’est pas orientés qui-arrache) pimenté, le chou est fondant, c’est très agréable !

Mademoiselle I, après avoir trouvé que ça sentait très bon dans la cuisine, n’a pas du tout aimé tomber sur une bouchée de chou et n’a plus voulu de soupe.

Mademoiselle II avait dit d’emblée qu’elle préférait prendre de la soupe à l’oseille faite pour Mademoiselle III donc n’a pas goûté.

La recette que j’ai plus ou moins suivie : https://dlicedorient.blogspot.com/2017/12/soupe-palestinienne-au-kale.html?m=1

Bon appétit !

Maraîcher chanteur

by
Commentaires fermés sur Maraîcher chanteur

Une fois n’est pas coutume, je ne vais pas partager une recette avec vous aujourd’hui mais une découverte amusante que j’ai faite (grâce à France Inter, oui, je sais, je me répète). Il s’agit d’un maraîcher lorrain, (pas de concurrence avec nos David et Emeline à nous !) Julian Boutillot, qui parle de son métier avec passion et humour à travers des parodies.

Pour le plaisir des yeux et des oreilles, voici Danse avec des haricots sur l’air de Despacito, avec l’amicale contribution de La Boule AZ, un rappeur lorrain connu localement d’après ce que j’ai pu lire :

Puis La fête des courges sur l’air du Lion est mort ce soir (il se multiplie pour faire les chœurs).

Voilà, j’espère que vous avez bien l’air dans la tête maintenant !

Bonne journée !

Pickles de carottes et repas orange

by

Un jour que j’écoutais France Inter (ça arrive quand même assez souvent), j’ai entendu une recette. Alors autant rendre à César les lauriers qui lui appartiennent, l’auteur de la recette était un dénommé Whoogy’s, mais d’une part je ne suis pas sûre de l’orthographe et d’autre part je dis ça juste pour parler parce que ce n’est pas sa recette que j’ai suivie. En effet, il l’a donnée à l’antenne mais je ne l’ai pas retrouvée sur internet ensuite, donc disons qu’il m’a donné l’idée de ce qui suit, mais la recette vient d’ailleurs (et je ne sais plus d’où)(je ne comprends pas que vous continuiez à lire ce blog vu toutes les choses inintéressantes que je peux y écrire…).

Et donc, sa recette, c’était une assiette toute orange avec de la purée de butternut, des pickles de carottes et « une montagne de mimolette râpée ».

Commençons donc par les pickles de carottes. Il vous faut :
– des carottes qui s’entendent bien
– 1L d’eau
– 60 cL de vinaigre de cidre
– 1 cuillère à soupe de graines de coriandre
– 2 cuillères à café de cumin en poudre
– 1 cuillère à café de sel
– 80g de sucre
– cela va sans dire mais ça va mieux en le disant : il faut aussi des bocaux propres, ébouillantés.

Commencez par éplucher et tailler vos carottes en julienne.

Puis, placez-les dans vos bocaux. Voilà, c’est pour ça que j’avais précisé qu’il fallait qu’elles s’entendent bien, parce que le degré d’intimité est assez faible.

Faites bouillir l’eau, le vinaigre, les graines de coriandre, le cumin, le sel et le sucre.

Oh, ça y est, ça bouille !

Versez le mélange bouillant et vérifiez que les carottes soient toutes recouvertes.

Fermez et laissez reposer pendant une semaine. Après ouverture, c’est à conserver au frigo (je ne sais pas combien de temps ça se conserve, chez nous ça a été mangé tout de suite. J’imagine qu’une odeur nauséabonde est le signe que c’est trop tard).

Et on en arrive au repas orange : vous avez coupé un butternut ou un potimarron en deux et avez mis les 2 moitiés au four pendant 45 min : il suffit de gratouiller la pulpe avec une cuillère et vous avez ainsi une jolie purée.

Je ne suis pas une star des présentations, vous le savez, et il aurait été facile de faire ne serait-ce qu’un bonhomme ou une couronne, mais voilà, moi j’ai fait un tas de purée, un tas de pickles, et j’ai recouvert d’une « montagne de mimolette râpée ».

Le contraste entre l’acidité des pickles, la douceur du potimarron et le salé de la mimolette est super agréable !

Bon appétit !

Chips zéro gâchis d’épluchures de pommes de terre

by
Commentaires fermés sur Chips zéro gâchis d’épluchures de pommes de terre

Ce week-end, comme la température du soir se rafraîchit en ce moment, on a décidé que la saison de la raclette était ouverte. Avec la raclette, moi je mange des tomates, mais vous êtes nombreux à manger des pommes de terre. Ça tombe bien, on n’avait pas encore mangé celles d’un panier précédent. Non, ceci n’est pas une intro pour une recette de raclette. Le vrai propos de cet article arrive : il y a une recette que je voulais tester de mon nouveau livre de recettes : Zéro Gaspi, de Jean-François Piège : les chips d’épluchures de patates.

Alors ça implique d’éplucher les pommes de terre avant de les faire cuire, ce qui n’est pas la coutume (en tout cas chez moi) pour la raclette, mais j’ai toujours trouvé plus facile d’éplucher les patates crues plutôt que de se brûler les pattes à arracher lambeau par lambeau quand elles sont cuites. Donc après brossage soigneux, voici ma récolte :

Je n’ai pas encore donné la liste des ingrédients, mea culpa :
– des épluchures de pommes de terre
– des gousses d’ail en chemise
– une branche de thym
– du sel (on parle de chips, quand même)
– de l’huile d’olive

Dans une poêle (prévoyez une poêle pour laquelle vous avez un couvercle assorti), faites chauffer l’huile et jetez-y quelques gousses d’ail et la branche de thym.

Ajoutez-y les épluchures de pommes de terre, et touillez pour que l’huile aille bien partout (je n’ai pas promis une recette diététique, OK ?).

Une fois que l’huile est bien partout, couvrez et laisser cuire tranquillement. Quand les épluchures commencent à dorer, ôtez le couvercle pour que ça sèche un peu, salez, secouez un peu, re-salez.

Faites séjourner vos chips d’épluchures sur du papier absorbant avant de servir.

Vous verrez qu’elles ne resteront pas longtemps sur la table !

Bon appétit !

Velouté de basilic

by
Commentaires fermés sur Velouté de basilic

Puisque j’ai déjà proposé une recette de pesto ici et que j’ai de toute façon déjà du pesto plein le congel, j’ai cherché une recette pour préparer le magnifique bouquet de basilic qu’on a eu dans notre dernier panier. Je vous présente donc le velouté de basilic !

Il vous faut :
– 1 oignon (mais on aime beaucoup ça alors j’en ai mis 2)
– 3 cuillères à soupe de crème (mais j’ai voulu faire une version allégée alors j’ai mis 1 de crème et 2 de fromage blanc)
– 1/2 L de bouillon de volaille (là je n’ai pas mieux qu’un bouillon cube, mais faites-le avec votre reste de poulet, ce sera encore meilleur !)
– un beau bouquet de basilic (présent !)
– un peu de beurre pour faire revenir les oignons

1ère étape : couper les oignons en morceaux et les faire revenir dans une casserole avec le beurre.

Pendant que le bouillon est en cours de préparation, ça revient tranquillement dans la casserole. Mademoiselle passe « hmmm ça sent trop bon ! – Oui ma chérie c’est normal, ce sont des oignons dans du beurre ». Monsieur passe « hmm ça sent bon ! – Oui mon chéri c’est normal ce sont des oignons dans du beurre ». Mademoiselle II n’a pas fait de commentaire, trop occupée qu’elle était à colorier le canapé au feutre. J’aurais préféré qu’elle trouve que ça sentait bon.

Une fois les oignons quasi-translucides et le bouillon prêt, on mélange les 2. En attendant que ça frémisse, on peut commencer à effeuiller le basilic et à laver les feuilles.

Et hop, les feuilles de basilic, dans la casserole, et on laisse cuire 2-3 minutes (pas plus sinon le basilic va perdre de sa splendeur).

Ensuite, on mixe une première fois :

On ajoute la crème et/ou le fromage blanc, on mixe une deuxième fois :

Et il est temps de servir. Alors vous savez que je ne suis pas très forte sur les présentations, mais vous pouvez imaginer le bol ci-après avec une feuille de basilic frais que vous aurez pensé à mettre de côté avant de tout jeter dans la casserole, voire une petite virgule de crème pour faire joli !

Bilan : on l’a bue tiède, et c’était parfait pour la saison. Le velouté a un bon goût de basilic sans que ce soit trop fort, juste le bon équilibre. Mademoiselle I en a redemandé (mais avec 1/2 L de bouillon pour 4, il n’y avait pas de rab), Mademoiselle II a tout bu sans négociation, et les grands se sont dit que la recette était absolument à garder !

Bon appétit !

Cake zéro gachis aux épluchures de carottes

by
Commentaires fermés sur Cake zéro gachis aux épluchures de carottes

C’est l’histoire d’une botte de carottes 🥕 qui allait être mangée. À la maison, on aime les carottes, sous toutes leurs formes. Quand on voit la 2e en partant de la droite avec son pantalon bouffant, on se dit que c’est heureux.

Ma forme préférée, c’est les carottes râpées. Et en ce moment c’est plutôt moi qui cuisine, autant dire qu’on en mange souvent. Et il n’y a pas longtemps, j’ai acheté un livre de recettes. Pas qu’on en manque hein, mais j’ai entendu une émission sur Inter où Jean-François Piège parlait de son nouveau livre et ça m’a donné envie. Zéro Gaspi, qu’il s’appelle, le livre.

Ce sont des recettes avec des restes. Par exemple des épluchures. Par exemple, des épluchures de carottes. Donc, mes carottes à râper, avant de les éplucher, je les brosse (le truc en bas de la photo, c’est une brosse à légumes. Depuis que je l’ai elle sert tout le temps). Et j’ai dû séparer les deux carottes siamoises. Ça a été un déchirement mais je n’arrivais ni à brosser ni à éplucher entre les 2 papattes, et vu ce que l’avenir proche leur réservait, je me suis dit qu’elles ne m’en voudraient pas longtemps.

Quelques minutes plus tard, on a un saladier d’épluchures propres et des carottes râpées tout ce qu’il y a de plus standard, avec la petite vinaigrette faite par Monsieur pendant ce temps-là pour justifier sa présence dans la cuisine, présence qui lui accorde le droit, pense-t-il, de me chiper les carottes épluchées pour les croquer en lousdé. Il y a donc une carotte de moins ci-dessous que ci-dessus, Monsieur s’est pris pour un cheval…

Voici donc la recette dont je vais vous parler aujourd’hui : un cake aux épluchures de carottes.

Il faut :
– 150g d’épluchures de carottes (j’ai pile poil ce qu’il faut avec mes 7,5 carottes ci-dessus)
– 250 g de farine
– 17,5 g de levure chimique (ça fait 1 sachet et demi)
– 150 g d’emmental râpé
– 270 g d’œufs (ça fait 5 gros œufs. Moi j’avais des petits j’en ai mis 6)
– 185 g de lait
– 150 g d’huile d’olive
– 7,5 g de sel

La recette peut difficilement être plus simple : on met tous les ingrédients secs dans un saladier, puis tous les ingrédients moins secs sauf les épluchures et on mélange.

À la fin on ajoute les épluchures de carottes et on remélange.

Hop, dans un moule à cake (oui, c’est un cake quand même, c’est dans le titre, essayez de suivre !) beurréfariné et au four au doux thermostat 5-6 (170°C) pendant 40 min. La recette dit 30-40, et moi j’ai dû le laisser 45 min, mais c’est vous qui connaissez votre four.

Le résultat est parfait, à la hauteur des attentes.

On a mangé ça avec une petite salade verte. Les demoiselles ont adoré, Mademoiselle I en a même repris. L’emmental a complètement fondu dans la pâte, les épluchures ont cuit et sont devenues tendres avec le cake ; et on a goûté chaud et froid, et les deux sont moelleux.

Je me suis auto-condamnée à systématiquement récupérer les épluchures de carottes maintenant !

Bon appétit !

Tomates farcies

by
Commentaires fermés sur Tomates farcies

Les tomates farcies font partie de ces plats pour lesquels je me damnerais, ou presque. Mais je n’en mange que trop rarement à mon goût.

En effet : c’est un plat plutôt d’hiver, quand il n’y a plus de tomates ; et quand la saison des tomates bat son plein, on a généralement plus envie d’une salade fraîche que d’un plat fumant sortant du four.

Nous sommes donc pile poil à la bonne période, quand ça se rafraîchit mais que de beaux points rouges sont encore visibles sur les plants de tomates.

Ce soir à la maison, c’était donc soirée tomates farcies, avec un jeu de couleurs tomates rouges/tomates vertes.

J’ai fait une farce de compèt : chair à saucisse, la chair des tomates mise de côté à l’évidage, 2 oignons de l’AMAP, une grosse cuillère à soupe de moutarde parce que Monsieur aime ça, un peu d’herbes de Provence parce que Monsieur adore ça ; je touille, je touille, je reremplis les tomates avec la mixture. Fatalement, il y en a trop puisque je remets ce que j’ai enlevé ET un tas d’autres trucs trop bons. Donc j’en mets un peu entre les tomates.

Au four une vingtaine de minutes, je sers ça avec du riz, et on n’entend plus ni Monsieur, ni les demoiselles, pendant quelques minutes, le temps qu’ils dégustent !

Bon appétit !

Taboulé, tout simplement

by
Commentaires fermés sur Taboulé, tout simplement

Regardez dans votre bac à légumes : en ce moment, il y a forcément des tomates et des concombres. Pour peu que vous ayez un pot de menthe sur le bord d’une fenêtre, un oignon nouveau et un citron qui traînent, cette recette est faite pour vous.

En plus de ce que j’ai déjà cité, il faut la semoule et de l’huile d’olive mais ça normalement tout le monde en a dans son fond de roulement.

Au Moyen-Orient, il y a beaucoup de persil dans le taboulé, mais il paraît que ça coupe le lait, et avec l’arrivée de Mademoiselle III, je m’auto-censure à nouveau le persil. En revanche on a eu du basilic, donc j’en ai mis, mais ça ne fait pas partie de la recette de base. On peut mettre des raisins secs aussi si on aime le sucré-salé.

Il n’y a pas beaucoup de recettes plus faciles que celle du taboulé : on met la semoule dans un saladier (jusqu’à mi-hauteur), on mouille avec un grand verre d’eau, on coupe tous les ingrédients en petits cubes et on les ajoute, de façon qu’il y ait à peu près moitié semoule moitié légumes.

On ajoute le jus de citron, le sel, le poivre et 2 cuillères d’huile à la fin, juste avant de touiller et de stocker au frigo.

Idéalement il faut préparer le taboulé la veille et le laisser infuser au frigo. Mais il est mangeable après 2-3h de repos.

C’est bon, c’est frais, c’est léger, qu’est-ce que vous attendez pour en préparer ???

Roulés (courg+racl).ette

by

C’est quoi ce titre bizarre ? Rappelez-vous, les développements et la factorisations que vous avez étudiés en maths au collège… Si on développe cette factorisation, on obtient « roulés courgette+raclette », et ça donne une bonne idée de ce dont je vais vous parler aujourd’hui.

Il y a quelques jours je regardais ce qu’il se passait de beau sur facebook, et parmi toutes les photos de gens heureux à la plage, il y a la vidéo d’une recette qui est apparue. Je n’avais pas mis le son et il n’y avait pas de sous-titres, donc la recette que je vous propose aujourd’hui est inspirée des images que j’ai vues, modulo ce que j’en ai retenu, mais ça ne correspond sans doute pas pile poil. Pas grave, la leur, je ne sais pas si elle était bonne, alors que la mienne je peux vous l’affirmer !

Alors il faut : une courgette un peu costaud, un fromage qui fond bien, du jambon, de la chapelure, du parmesan râpé et de l’huile d’olive.

Commençons par faire des tranches toutes finettes de courgette avec un économe.

Quand on en a une vingtaine, on peut préparer les assiettes creuses : une avec l’huile d’olive, l’autre avec un mélange 50/50 de chapelure et de parmesan râpé. NB : je me suis rendu compte en le faisant qu’il serait plus pratique d’avoir des récipients plus longs, afin de pouvoir poser la tranche de courgette dans l’huile et la chapelure, plutôt que de la faire glisser dans le bol, parce que ça a tendance à mettre de la chapelure à côté, et c’est énervant.

Ensuite on coupe des lamelles de jambon de la largeur des tranches de courgette, et on met le fromage qui fond dessus, pareil, à une largeur qui va bien. Pour les fromages, j’ai essayé gorgonzola puis raclette. Là on voit gorgonzola :

Ensuite on roule le tout et on le pose dans un plat qui va au four.

Quand le gorgonzola est terminé, on passe à la raclette : pareil, on la coupe en tranches d’une largeur raisonnable.

Dans mon premier plat, que des roulades au gorgonzola sauf celle du milieu à la raclette, qui arrivera après la photo parce qu’avec les mains pleines de chapelure, je n’avais pas l’appareil prêt à dégainer à tout moment…

Une petite vingtaine de minutes au four à 200°C, et ce qui sort est tout magnifique :

Dans le 2e plat, que des roulés à la raclette, et c’est tout aussi beau :

À servir avec une salade verte.

Bilan : c’est très très bon. La courgette, et peut-être un peu la chapelure aussi, donnent une grande impression de légèreté (alors que bon, fromage fondu, huile, jambon… peut mieux faire). C’est un peu long à faire et on s’en met un peu partout (cf mon commentaire sur la forme du récipient contenant la chapelure), et on s’est dit qu’on retrouverait sans doute le très bon goût de la chose en passant moins de temps en préparation si on le faisait comme des lasagnes : une couche de tranches de courgettes, le mélange de chapelure/parmesan, une couche de jambon, une couche de courgettes, une couche de fromage, etc.

Les roulés sont très jolis, et le lendemain, juste réchauffés, ils se tenaient mieux qu’à la sortie du four qui les a cuit, Monsieur fait remarquer que ça fait de belles bouchées pour un apéritif dînatoire.

Donc la prochaine fois, on essaiera sous forme de lasagnes.

Bon appétit !