#tomates

Les petites salades [par Jeanne]

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Les légumes de la semaine dernière se prêtaient bien aux petites salades d’été.

Les tomates ont très vite trouvé le basilic à leur goût, et avec juste une pincée de fleur de sel, c’est à tomber.

Comme je ne savais pas comment ranger les haricots verts (frigo or notre frigo ?) et que je voulais faire plaisir à Mademoiselle, j’ai aussi très vite préparé une salade haricots/lardons/échalote/vinaigrette à la moutarde. Avec des œufs durs c’est top mais je n’avais plus d’oeuf.

C’est un des plats préférés de Mademoiselle, qui a les yeux qui brillent quand je parle de haricots. Pas autant que quand je parle de petits pois, mais presque. Ne vous faites pas de fausses idées toutefois, le tout est largement supplanté par les frites.

Les concombres ont été faits tout simplement avec un peu de sel. Pas de photo mais ça n’aurait pas été plus spectaculaire que des concombres épluchés.

J’ai attendu pour écrire cet article d’avoir fait la salade « tagliatelles de courgettes aux pignons de pin » et bien sûr comme j’ai beaucoup de suite dans les idées, j’ai oublié de la prendre en photo.

Il faut faire des tagliatelles de courgettes (avec ou sans la peau, j’ai testé les 2, je valide les 2). Je fais ça à l’économe, jusqu’à arriver aux graines, que je ne mets pas dans la salade mais que j’ajoute dans la 1ère ratatouille venue parce que je n’aime pas perdre ce qui est bon. La courgette est et reste crue.

On fait légèrement griller les pignons de pin et on mélange le tout avec une vinaigrette légère, en remplaçant le vinaigre par du jus de citron par exemple. Je plébiscite également l’huile de courge, c’est un régal là dedans.

Voilà, la prochaine fois que j’en fais je rajoute une photo à l’article histoire de faire de ce blog une référence culinaire sérieuse. (Mouahahaha !🤭)

Edit : et voilà !

Dariole de légumes [par Jeanne]

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J’ai ce livre dans ma bibliothèque de livres de cuisine, depuis fort fort longtemps, et la photo de la couverture m’a longtemps intriguée.

Jusqu’à ce que je me décide il y a quelques années à faire la recette correspondante.

Il faut des courgettes, et les légumes qu’on veut (vous qui ne savez pas comment caser votre chou-rave, cette recette est faite pour vous). Moi j’ai mis ça :

Alors une fois de plus j’ai arrangé la recette à ma sauce et l’ai largement adaptée à mon manque de temps chronique. Normalement, il faut faire revenir certains légumes à la poêle, en faire cuire d’autres dans du bouillon, faire cuire puis sécher les épluchures de courgettes décoratives…

Moi j’avais quelque chose comme 1/4h pour faire un repas complet pour 4 personnes (heureusement que j’avais écossé les fèves d’avance –cf article précédent– sinon ça ne passait pas), donc tout a été cuit à la poêle, sauf mes épluchures qui sont restées crues (elles ont cuit au four par la suite).

Et donc on fait précuire tous les légumes, et on verse dessus un mélange d’œufs battus et de fromage râpé. J’ai rajouté des lardons aussi en me disant que ça plairait à Mademoiselle. Je n’ai pas mis le cerfeuil de ma recette originale parce que je n’en ai pas encore.

On beurre un plat qui va au four, on y dispose les épluchures joliment…

… et on verse la préparation précédente dedans. Je n’ai pas pris le temps de couper les épluchures qui dépassaient un peu, j’aurais dû (voir mon commentaire précédent sur le manque de temps).

L’ensemble cuit ensuite 45 min au four dans un bain-marie (perso je fais le bain-marie dans le lèche-frite).

J’ai retrouvé dans mes archives une photo d’une dariole que j’avais faite avec un poil plus de temps, et des courgettes jaunes, eh bah tout de suite, ça en jette plus. Juste pour dire que si on s’applique un peu ça peut être hyper joli.

Bon et puis, rien que le nom, hein, quand on dit à sa belle-mère qu’on lui sert une dariole de légumes, ça pète plus que si on dit omelette aux légumes cuite au four non ?

Gros succès malgré la présentation un peu bancale (vous commencez à avoir l’habitude non ?), même Mademoiselle a tout mangé alors qu’elle avait commencé par décréter qu’elle n’aimait pas les épluchures de courgettes ! La dariole a été finie sur le champ. À servir tiède, ou même froid.

Bon app’ !

Les fèves à la marocaine de ma Maman [par Jeanne]

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Ma Maman a habité quelques années au Maroc, et moi aussi du coup mais moins longtemps. C’est ce qui me vaut ce beau teint hâlé. [Pour ceux qui ne me connaissent pas, c’est une blague, j’ai plutôt un teint à indice 50+… mais le coup du Maroc, c’est vrai].

En conséquence directe de ce séjour prolongé, elle a des étoiles dans les yeux quand on évoque certains mets. Les fèves par exemple. Et des fèves, on en a eu 2 semaines de suite.

Alors plusieurs constatations s’imposent : 1) pour conserver des fèves plus d’une semaine, il faut les mettre au frigo (ce que je n’ai pas fait, comme on peut le voir) 2) ce n’est pas parce que la gousse est un peu noire que les fèves dedans sont hors de combat 3) c’est vraiment une arnaque les fèves, on en écosse 1m³ et il reste tout juste de quoi tapisser le fond de la casserole.

Et donc j’ai fait selon les souvenirs de Maman : avec des tomates et des oignons. J’ai suggéré du cumin (jadore ça), elle a dit oui bien sûr. Monsieur a suggéré des herbes de Provence (il ne peut concevoir la cuisine sans, même la cuisine marocaine, le bougre) et Maman a ménagé la susceptibilité de son gendre en répondant qu’on y mettait ce qu’on voulait, comme ça tout le monde est content. Sauf que c’est moi qui ai cuisiné donc il y a eu du cumin, et du truc-rouge-qu’on-sait-pas-trop-ce-que-c’est-mais-ça-vient-de-Tunisie-et-ça-ressemble-à-du-paprika, mais pas d’herbes de Provence. Nonmého ! J’ai mis de l’ail aussi. Parce que c’est bon.

Se posait la question de l’épluchage. Moi ça m’enquiquinait un peu d’éplucher les fèves mais d’un autre côté je voulais que ce soit bon. Maman a dit qu’elle, elle ne les épluchait pas, qu’elle les fendait. Je me suis dit que ça valait le coup d’essayer. Et en fait en écrivant cet article je me rends compte que j’ai même oublié de les fendre. N’est pas Anne-Sophie Pic qui veut…

Bref, donc j’ai mis à cuire tout doux pendant longtemps.

Et j’ai rajouté mes épices.

Et j’ai bien mélangé mais apparemment je n’ai pas pris de photo.

Franchement, ça aurait peut-être été un peu meilleur sans la peau mais ça passe largement avec ; et c’est tellement long de l’enlever que mon choix sera vite fait pour les prochaines fois. J’ai servi ça en entrée chaude (mais après le plat parce que décidément, je n’ai pas de tête, heureusement que Monsieur suit et m’a demandé si je n’avais pas parlé d’une entrée par hasard), et ça a été bien apprécié !

Encore une victoire de Canard contre Fenouil maudit [par Jeanne]

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Vous vous souvenez peut-être de mon amour immodéré pour le fenouil, que le dévouement maternel me pousse à manger en ce moment (cf article précédent sur le fenouil). Et donc pour le préparer, je cherche une recette avec un autre goût bien fort à côté pour que ça se sente moins. Mon choix s’était porté sur un gratin de fenouil à la tapenade.

Il fallait 2 oignons, 2 fenouils, 5 tomates et « un pot » de tapenade. Comme j’ai voulu mettre toutes les chances de mon côté pour aimer ça, j’ai mis avec mon 3/4 de bulbe de fenouil : 3 oignons et 4 tomates, et de la tapenade faite avec 200g d’olives noires. J’avais réquisitionné l’aneth pour en faire de l’infusion (toujours le dévouement maternel, paraît que c’est bon contre les coliques des petits. Et de fait depuis que j’en bois Mademoiselle 2 est beaucoup moins embêtée avec sa tuyauterie).

On commence par couper oignons et fenouil en morceaux pour faire revenir le tout dans un peu d’huile. Le terme employé sur la recette était « faire suer les oignons et le fenouil » mais quand je lis ça je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est le fenouil qui me fait suer, ce qui n’est pas tout à faire exact parce que j’ai le goût du défi et ça m’amuse de chercher des recettes qui me feront, sinon aimer ça, du moins prendre du plaisir à en ingérer.

Pour « le pot » de tapenade, j’ai mis 200g d’olives, 8 câpres, 2 gousses d’ail et 3 cuillères à soupe d’huile d’olive dans le petit mixeur acheté il y a 3 ans pour faire les petites purées de Mademoiselle, mais qui sert tout le temps depuis :

Après un zioooooum de durée raisonnable, on a ce qu’on cherche :

Pendant ce temps les oignons et le fenouil ont bien sué comme il fallait et sont prêts pour la suite.

Dans un plat à gratin huilé, on met le contenu de la poêle :

Et les tomates par-dessus. Si vous voulez perdre du temps, vous pouvez les arranger joliment comme ça, mais vraiment ça ne sert à rien pour la suite alors faites comme vous voulez.

Dès l’étape d’après on se rend compte qu’on s’est un peu embêté pour rien. Pas grave, c’était pour la beauté du geste. Donc on étale la tapenade sur l’ensemble :

En enfin on saupoudre de chapelure. On glisse le plat sous le gril bien chaud pendant quelques minutes, et on obtient ce très joli résultat :

Au moment de servir on déchante sur l’esthétique, comme souvent sur les gratins. Donc si c’est pour des VIP, il faut prévoir des petits plats à gratin individuels. Quant au goût, il a été salué par la critique, y compris la mienne, plutôt sévère vu les ingrédients.

Bon appétit !

Les asperges de Claire [par Jeanne]

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Depuis fin mars, nous avons la possibilité de commander des asperges.

Photo trouvée sur le compte facebook de l’EARL La Vergnée

Claire s’est installée en 2017 avec sa mère Martine, productrice d’asperges depuis 30 ans. Elles sont viticultrices sur 34 ha de vigne et productrices d’asperges sur 5 ha à Saint Christoly de Blaye. Une exploitation peut-être petite par rapport à d’autres, mais HVE3, agriconfiance, AREA , et surtout IGP ASPERGES DU BLAYAIS.
A sa première visite à une distribution, Claire a distribué des idées de recettes pour utiliser ses asperges autrement qu’en vinaigrette. Ça m’a fait rire parce que moi je ne les fais en vinaigrette que pour changer de la sauce hollandaise (j’ai déjà parlé de l’exigence de variété de Monsieur). Et là une idée a retenu mon attention (on dirait un mail de réponse à une candidature : « votre profil a retenu toute notre attention et nous souhaitons donner suite blablabla ») et donc j’ai sélectionné : « remplacer les pommes de terre par des asperges dans un ragoût).

Comme j’avais besoin d’asperges pour une autre recette (à venir), je n’en ai pris que quelques unes que j’ai coupées en tronçons.

Le ragoût en question, le voici, c’est ce que je fais quand je sais que je ne vais pas avoir beaucoup le temps de cuisiner dans la semaine. C’est ultra vite-fait, ça se réchauffe à merveille, et on aime tous à la maison : de la blanquette de veau, des tomates (en boîtes de tomates pelées pour valider le « ultra vite-fait », fraîches sinon), des oignons, de la moutarde. S’il n’y avait pas eu les asperges j’aurais mis des olives vertes, mais ça a un goût assez fort et je voulais voir l’impact des asperges dans l’ensemble.

J’ai mis les asperges à cuire après la cuisson du ragoût, mais pour une raison essentiellement pratique : je voulais faire cuire la viande qui était achetée depuis quelques jours, et je n’avais pas encore les asperges lundi. Si j’avais eu les asperges direct, je n’aurais pas fait en 2 fois.

Et voilà le bilan : servi avec des pâtes maison réalisées la veille par Monsieur, qui a ainsi prouvé au monde qu’il se rappelait de où était la cuisine, c’était très (très) bon. Les asperges ne modifient pas le goût de la sauce, mais c’est très agréable de tomber sur un petit bout mélangé avec le reste. Ça donne un côté léger et parfumé.

Merci Claire pour cette très bonne idée !