Puisque vous avez reçu un joli petit butternut mardi dernier, et que les panais ne vous inspirent pas ce soir, ni les navets, je vous propose une petite recette semi-inventée* hier : le gratin de butternut aux lentilles.

*semi-inventée=je me suis dit « tiens, et si j’essayais de faire un gratin de butternut aux lentilles », parce oui, ce genre de phrase peut traverser mon cerveau, et après j’ai cherché une recette et j’ai vu que je n’étais pas la seule à avoir des idées bizarres.

Il vous faut : un butternut, une grande boîte de lentilles en conserves, 60g de beurre, 100g de farine, 70g de parmesan râpé, de la coriandre en poudre et du cumin en poudre. Et de l’huile.

On commence par éplucher et couper le butternut en cubes, on met de l’huile en touillant pour qu’elle soit uniformément répartie, et on laisse le butternut confire 15min au four th°6.

Pendant ce temps-là, on prépare la pâte à crumble en mélangeant farine, beurre, coriandre et parmesan. Perso, je n’avais plus assez de parmesan, donc j’ai complété avec 30g d’emmental râpé, en ayant bien conscience que ça n’avait rien à voir comme texture mais dans ma cuisine c’est moi le chef c’est moi qui décide de si je suis parfaitement la recette ou non. Souvent, c’est non.

Une fois les cubes de butternut sortis de leur sauna, on égoutte les lentilles, et on met (attention suivez bien c’est technique) : la moitié des lentilles dans la pâte à crumble, l’autre moitié mélangée au butternut. Monsieur a demandé si j’avais coupé en deux chaque lentille pour m’assurer d’une parité parfaite. Je lui ai répondu qu’il me fatiguait.

Ensuite, au four toujours th°6 pendant 25min.

Désolée, je n’ai pas pensé à prendre la photo « sortie de four », donc là c’est photo « après service », ça vaut ce que ça vaut. Je suis meilleure sur les goûts que sur les présentations de toute façon, rien de nouveau. Et ça se sert aussi mal qu’un crumble aux fruits, prévoyez des plats individuels pour une présentation soignée.

Bilan : eh bien tout le monde en a repris, y compris la mère de Monsieur, pourtant facilement difficile (vous verrez rarement ces 2 mots associés) quand c’est moi qui cuisine (parce que bon, une bru ne peut pas faire les choses parfaitement, ça se saurait 😉). Je n’étais plus trop sûre de si Mademoiselle II aimait les lentilles, apparemment la réponse est oui, parce qu’on ne l’a pas entendue du repas (et croyez-moi, c’est un critère d’appréciation sûr !).

Bon appétit !