Avouez, vous avez lu 2 fois le titre d’un air incrédule en pensant très fort que je débloquais complètement…! Alors, certes, Monsieur sera ravi de confirmer que ça m’arrive, mais là, non. J’ai goûté cet assemblage dans un resto libanais (en me disant que jamais je n’aurais eu l’idée d’associer les deux, donc que ça valait le coup de tester) et j’ai trouvé ça très bon, d’où cette tentative de reproduction à la maison.

Je n’avais pas de recette, donc j’ai fait un peu comme je le sentais. Comme quand j’ai une recette cela dit. Bref. Donc il vous faut : de la courge (ici j’ai mis 2 bébéternuts –le terme est de Monsieur), des épinards (un sac d’une distribution), des épices qui fassent un peu libanais –j’ai mis du cumin et du paprika. Si j’avais eu du zaatar, c’est ce que j’aurais mis ; il faut aussi du boulgour, et j’ai ajouté du fromage râpé même si je suis assez sûre qu’il n’y en avais pas dans la recette que je tentais de copier : pour la tenue et parce j’aime bien.

D’abord, après l’épluchage réglementaire, on met à cuire boulgour et butternut. Le boulgour cuit en 10min, le butternut je veux en faire une purée donc j’attends un peu plus longtemps.

Pendant ce temps vous pouvez laver vos épinards, généralement ça prend un peu de temps. J’ai lavé les 2 sacs que j’avais, et le trempage a fait du bien à ceux qui étaient dans le frigo depuis 3 semaines, honte à moi.

Une fois les courges bien cuites, on fait une purée.

À laquelle on rajoute les épices et le fromage râpé.

Puis le boulgour.

Il est temps d’essorer les épinards et de monter le gratin en couches.

On notera que c’est un plat que je pourrais dédicacer à mon pommes pote tant les couleurs rappellent le drapeau irlandais !

Au resto libanais, la triple couche était assez ferme et je pense qu’elle avait été cuite à la poêle. Mais il fallait que je me rende à l’évidence, mon mélange boulgour-courge était impoêlable. Peut-être aurais-je dû le densifier à la farine ou à la maïzena ? J’ai considéré que ce serait plus agréable de ne pas le faire et donc l’option cuisson au four s’est imposée d’elle-même.

Comme c’était devenu un gratin assumé, j’ai remis un peu de fromage râpé sur le dessus.

Une petite vingtaine de minutes plus tard et c’est bon.

Bilan : Mademoiselle a décidé qu’elle n’aimait pas trop (et a donc proposé d’elle-même d’en manger seulement 8 cuillerées. Comme elle avait l’équivalent de 8,5 cuillerées dans son assiette, nous avons généreusement accepté son offre… elle a donc tout mangé sans faire d’histoires, ça ne lui déplaisait pas tant que ça). Mademoiselle II a fini son assiette bien vite et il a fallu la resservir (2 fois…). Monsieur et moi avons trouvé ça fort bon et original. Encore une victoire de canard !