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Gratin de courgettes au chorizo

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Ce soir, il ne me restait plus que quelques courgettes du panier de la semaine dernière. J’ai envisagé de les poêler avec de la chair à saucisse, ou d’en faire un gâteau au chocolat. Et finalement j’ai avisé un chorizo (doux, le chorizo, nous avons le palais délicat !) au frigo et je me suis dit que tiens tiens, je tenais peut-être quelque chose (quand j’écris ça, j’ai une pensée émue pour mes profs de français qui se sont donnés du mal, en leur temps, pour m’apprendre à éviter les répétitions).

En plus, ce chorizo avait une saveur émotionnelle particulière puisque je l’avais acheté pour préparer une pizza de réconfort à mon Monsieur qui a pédalé 400 km samedi (oui, il a ce genre d’idée saugrenue, plus souvent qu’à son tour même, si vous voulez mon avis). En plus du goût de chorizo standard, celui-ci avait donc une petite saveur de fin d’effort.

Et, dernier ingrédient essentiel : le reste du coulis de tomate du panier de la semaine dernière. Le début ayant été utilisé classiquement : avec des pâtes, mais que voulez-vous, je ne fais pas des articles sur absolument tout ce qu’on mange.

Après avoir bien brossé les courgettes (mais je ne les ai pas épluchées), je les ai coupées en rondelles fines. Pareil pour les oignons.

Ensuite je les ai joliment arrangées, en intercalant des fines tranches de chorizo (épluché, le chorizo). Spoiler : vous pouvez vous faire plaisir à faire pareil, mais ça ne se verra à aucun moment de la cuisson.

Voilà donc on alterne courgettes, chorizo, oignons, et un peu de fromage râpé. Là, je vais vous faire profiter de ma longue expérience de 1 essai : il faudrait aussi faire des couches de coulis de tomates.

J’avais en effet sous-estimé soit la densité de mes couches, soit la viscosité du coulis, soit les deux : toujours est-il que quand j’ai versé le coulis de tomates, au lieu de bien se répartir dans le gratin, bien sagement, il est tout resté sur le dessus, fier de lui. Alors que vraiment y’avait pas de quoi.

Je me suis dit que si le coulis n’y mettait pas du sien, les légumes, eux, allaient être bien obligés de réduire à la cuisson, générant mécaniquement de la place pour le coulis. Et donc j’ai versé les dernières cuillères de coulis après 10 minutes de cuisson à th°7. Et j’ai ajouté le fromage destiné à gratiner par dessus. On admirera le plat dans le moule à manqué : c’est que je n’avais pas trop confiance en mon coulis, et que je suis fermement convaincue qu’un moule à manqué est plus facile à nettoyer qu’un fond de four voyez-vous…

20 minutes de cuisson et un aller-retour à l’AMAP (vous avez raison, ça n’a rien à voir) plus tard, c’est prêt.

C’est bon, mais c’est bon ! Les légumes cuits juste bien, limite al dente, mais juste après, quand on n’a pas l’impression de manger cru mais qu’il reste un petit côté légèrement croquant. Le jus constitué de coulis, de jus de courgettes et d’oignons et de gras de chorizo est un délice… bref, il n’y en a plus.

Bon appétit !

Le borchtchtchtch

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L’actualité ayant mis de l’Ukraine dans nos vies, j’ai décidé d’utiliser mes betteraves, celles que j’ai accumulées au fil des paniers, pour faire cette soupe slave au nom étrange.

Alors déjà, petit point sur son nom : c’est du borchtch. Pas du borcht, ni du bortch, ni du btorch mais bien du borchtch. À noter qu’en cyrillique, c’est un mot extrêmement simple à écrire : борщ. 4 lettres. Mais bon la dernière lettre, le щ, se transcrit chtch, excusez du peu, j’espère au moins que ça fait plein de points au scrabble…! (après enquête, faites-vous plaisir, toutes les versions renvoient à ce plat)

Il y a à peu près autant de recettes de borchtch que de familles ukrainiennes. J’en ai choisi une, la voici :

Il vous faut
1 kg de bœuf à mijoter coupé en gros morceaux,
2 carottes,
1 navet (j’en ai mis 4, ils étaient petits !),
1 poireau (j’ai mis 2 « branches » d’aillet),
1 oignon,
1 feuille de laurier (j’en ai plein le jardin),
une 10aine de grains de poivre,
de l’aneth (j’ai été prise en flagrant délit d’excès de non consommation de fenouil, donc j’en avais – j’en ai toujours d’ailleurs 😏)
et 2 litres d’eau.
Tout ça c’est pour le bouillon. Le reste arrive après.

Faut faire mijoter l’ensemble 2h.

Là ça commence à sentir mégabon. Mais c’est pas du tout fini.

Les betteraves entrent en scène. Il en faut « 2, environ 700g ». Là j’ai rigolé et j’ai mis tout mon stock de betteraves.

Il faut sortir les légumes du bouillon, les donner à Mademoiselle II qui se fera une joie de tout boulotter, sortir la viande aussi, mais elle, elle ressert après, Mademoiselle II doit attendre.

Une fois les betteraves épluchées et coupées en morceaux, il faut les mettre à cuire 45 min dans le bouillon. Pour être tout à fait honnête, la recette dit de faire cuire les betteraves 45 min, de les laisser refroidir et de les couper en morceaux. Je n’ai pas vu la valeur ajoutée de faire ça en 2 temps, donc j’ai coupé les morceaux direct.

Normalement le borchtch est une soupe rouge vif. Le mien n’est pas rouge car j’avais essentiellement des betteraves blanches, les fameuses « chioggia », prononcez kioddja. Je me désolais de ce manque d’éclat flagrant…

… quand plop ! L’unique betterave rouge du lot m’a fait coucou ! (« Chuis trop p’tiiiiiiiiiiiiite ! »)

Une fois les betteraves cuites, on ajoute le reste, à savoir
quelques feuilles de chou (si possible kale, moi j’ai mis du chou chinois),
2 pommes de terre coupées en cubes,
2 pommes coupées en cubes aussi pour tromper l’ennemi,
et une boîte de haricots noirs cuits (mais je n’en avais pas, on n’a presque jamais de boîtes de conserve à la maison, alors j’ai mis des haricots blancs secs que j’avais fait cuire au préalable).
Et on remet le bœuf coupé plus petit.
On met aussi 2 gousses d’ail qu’on ne voit pas sur les photos.

Ça remijote 20 min. Vous étiez pressés ? C’est ballot, c’est pas la bonne recette.

Une fois la cuisson terminée, on rajoute 2 cuillères à soupe de vinaigre (ils demandent du vinaigre blanc, à défaut, j’ai mis du vinaigre de cidre – Monsieur a fait remarquer que ça irait bien avec les pommes – Monsieur est normand…). Ils disent de rectifier l’assaisonnement, mais moi je ne mets pas de sel donc je m’en fiche. 🤭

Vous avez faim non ? Ça tombe bien il est temps de se mettre à table. Notre borchtch est une soupe au départ, mais avec tellement de morceaux qu’on peut le manger en mode solide, avec un peu de crème et d’aneth (là j’ai mis du cerfeuil que j’ai découvert dans le jardin, j’étais toute contente) :

Ou en soupe donc (pareil, crème/aneth – du vrai cette fois) :

Il est à noter qu’avec les quantités indiquées, on a mangé 4 fois dessus (8 parts), sans compter Mademoiselle II qui pourtant n’a clairement pas laissé sa part au chat (une fois le chou soigneusement sorti de l’assiette, haricot par haricot, ou en trempant un bout de viande dans la soupe puis en le suçotant bien consciencieusement avant de recommencer…), donc plutôt 10-12 parts. En soupe ou en « solide ». Alors on a varié les plaisirs : avec crème, avec moutarde, avec les deux, on est des oufs… dans tous les cas c’est très bon, rien à dire, et ça se réchauffe très bien. Un peu long à faire mais ça vaut le coup !

Смачного!

Tarte aillet oignons nouveaux

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« Tiens je vais faire une tarte avec l’aillet et les oignons nouveaux, tu peux marquer pâte feuilletée sur la liste ? ». Un air outré et quelques heures plus tard, j’avais 1 kg de pâte feuilletée maison réalisée avec amour. Je n’avais plus qu’à tenir parole et à préparer la tarte.

Il vous faut donc, en plus de la pâte feuilletée, de l’aillet, des oignons nouveaux, de la crème, de la moutarde, du fromage râpé. Et il y a un peu d’œuf et de lait aussi, mais pas assez pour faire un appareil significatif. Enfin ça c’est à vous de voir aussi hein !

L’unique partie de bravoure est au début, quand on réduit aillet et oignons nouveaux en petits tronçons. Ils se chargent de nous rappeler qu’ils sont nouveaux mais costauds.

Vraie larme, et je ne suis pas un crocodile. On ne pourra pas dire que je ne paye pas de ma personne pour ce blog !

Une fois le plus dur fait, on peut continuer gaiement. En étalant la pâte.

J’avoue une petite fainéantise passagère (si si, passagère…), je n’ai pas coupé la pâte bien ajustée au moule. La flemme. Je la rabattrai par-dessus la garniture. Au fond, c’est le moment de sortir la crème et la moutarde. Faites-vous plaisir sur les quantités selon ce que vous aimez.

Étalez les tronçons d’aillet et d’oignons dessus. Versez le mélange œuf-lait dessus si vous avez opté pour.

Souvenez-vous qu’il vous reste 3 tranches de tomates séchées au frigo et dites-vous que ça irait super bien dans votre tarte. On a fait une version avec des morceaux de jambon aussi, c’est top. Bref, customisez.

Finissez par le fromage râpé. Comme vous n’êtes pas une grosse feignasse de mon acabit, vous n’avez pas à replier les bords.

Une 20aine de minutes de cuisson plus tard, c’est prêt.

Bilan : Mademoiselle, pas très orientée tartes, s’est fait prier pour manger une petite part. Mademoiselle II a apprécié pour deux. Monsieur et moi avons trouvé ça excellent.

Soupe aux épluchures certifiée écoresponsable

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Vous avez craqué pour les asperges de la Vergnée (de vergne, plante qui pousse ds les marécages). Vous vous apprêtez à les préparer. Je vous conseille de les brosser un petit coup sous l’eau pour les éplucher propres, vous comprendrez vite.

Voilà les asperges dans l’eau légèrement salée, vous en salivez d’avance et êtes peut-être déjà en train de préparer une petite sauce.

Les épluchures, elles, attendent patiemment et résignées le prochain trajet au compost.

Pour la sauce, plein de choix. J’opte souvent pour la hollandaise à ma façon (monter un jaune d’œuf en genre de mayo avec du beurre fondu), on peut faire une vinaigrette standard, ou une vinaigrette en écrasant une fraise dedans, ou simplement mélanger un peu de crème et de citron.

Cette fois, Monsieur a préparé une sauce à base de crème et de noix de muscade, une recette qu’il a trouvée, mais je ne recommande pas. Le goût de la muscade ne va pas avec la douceur de l’asperge je trouve.

Avant d’égoutter vos asperges, goûtez le jus de cuisson. Chez moi on l’a toujours bu dans une tasse avant le repas, j’adore ça. Il paraît que c’est diurétique. Diurétique ou pas, t’facon, quand on mange de asperges, on se le rappelle à chaque passage aux toilettes hein, merci le methyl-mercaptan (vous la ressortirez pour briller en société celle-là !🤭).

Voilà le plat. Il est temps de s’occuper des épluchures. Non pas de les jeter, de s’en occuper ! Pensez developpement durable et recyclage des déchets ! Vos épluchures, elles sont propres, vous avez suivi mon conseil de début de recette. Rajoutez quelques pommes de terre, de l’eau et faites-moi cuire tout ça.

Quand les patates sont cuites, vous mixez, vous passez (pas besoin d’un chinois tout fin, une passoire à nouilles ira bien, c’est pour retenir les fibres), et vous avez une délicieuse soupe aux asperges. Enfin, aux épluchures d’asperges. Si vous mettez une cuillère de crème dedans, vous pouvez faire un effet lunaire qui enthousiasmera vos convives.

Et si vous avez des convives austères, touillez bien, ou changez de convives…

Mes convives à moi (2 petites demoiselles) ont toutes les 2 demandé du rab, et la soupe a été pliée en 1 repas. Nan laisse tomber, c’est une expression, ça se plie pas de la soupe. Non mais ne laisse pas vraiment tomber ton assiette non plus !

Bref, ne jetez plus vos épluchures d’asperges !

Haro sur le fenouil – partie II

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Autre essai : l’idée de la jeune woofeuse* qui aidait David à la distri ce soir (pardon, je ne connais pas votre prénom) : fenouil râpé avec une vinaigrette à l’orange. Elle a marqué des points en signalant qu’elle n’aimait pas le fenouil mais que comme ça c’était bon.

1ère étape : râper le fenouil. Je ne vous cache pas que le robot a galéré comme un fou, les fibres ayant décidé que bloquer la râpé était l’idée du siècle.

Ça donne ça. Il aurait sans doute mieux valu mettre une râpe un peu plus grosse.

Ensuite, vinaigrette à l’orange. J’ai commencé basique avec du jus d’orange pur.

On sent certes moins le goût du fenouil mais c’est pas folichon. Monsieur a fait remarquer qu’un trait de citron compléterait agréablement le jus d’orange. Oui, mais je n’en ai pas sous la main. Je continue mon travail de recherche : ajout d’une cuillère de vinaigrette (vinaigrette balsamique, huile de tournesol, ciboule, un peu de sel).

Là je me suis resservie tellement c’était bon et tellement j’en avais pris peu le premier coup, mais il faut quand même bien admettre que face à la ciboule, le fenouil n’en menait pas large. Il aurait été plus honnête de ma part de tester sans la ciboule (ben oui mais c’est trop bon aussi, j’ai pas pu m’empêcher).

J’ai fini moins hypocritement mon repas par de la salade avec ma vinaigrette ciboulée de tueur, et y’a pas à tortiller, c’est délicieux même sans ruse pour masquer le goût !😇

Les demoiselles étant toutes les 2 fiévreuses, elles n’ont pas eu l’heur de déguster mes expérimentations fenouillesques. Mais ça a fait un authentique heureux en la personne de Monsieur de retrouver son cher fenouil !

*woofeuse : rien à voir avec les aboiements. C’est quelqu’un qui pratique le woofing, dérivé de l’acronyme WWOOF, de Willing Worker On Organic Farms, «travailleur bénévole dans une ferme d’agriculture biologique»

Haro sur le fenouil – partie I

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Ça y est, la saison du fenouil revient… c’est super.😒 le problème du fenouil, c’est pas tellement que je n’aime pas ça. Non, le vrai problème, c’est que j’allaite toujours et donc ma saleté de conscience me met la pression pour en manger. J’ai donc profité de la distribution pour glâner des idées.

Commençons par celle de David : fenouil rôti au miel. Easy peasy, du miel, il y a toujours à la maison.

Je badigeonne, j’enfourne à chaleur tournante, et de temps en temps je récupère le miel qui a coulé pour le remettre sur le fenouil avec un pinceau.

C’est prêt en une 20aine de minutes.
La photo laisse penser que le miel a cramé mais quand on avait le plat devant les yeux ça tirait nettement sur le caramélisé. Et ça sentait plutôt bon.

Il y avait moyen de faire une super présentation sur une assiette, mais comme d’habitude, j’ai été prise par le temps.

J’ai quand même mis du persil. Monsieur a tenu à souligner que du fenouil pour faire monter le lait et du persil pour le couper, ce n’était pas très harmonieux. Je lui ai répondu que je n’avais aucunement l’intention d’en manger une grosse part

Bilan : je dois bien admettre que les parties extérieures, celles qui ont bien rôti et qui étaient en contact avec le miel, étaient très bonnes. Je suis plus mitigée sur les parties intérieures, mais Monsieur a trouvé ça absolument délicieux et était ravi.

Une petsite poutsine ben cute et ben d’icitte

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Un événement incroyable est arrivé cette semaine à la maison. Non, 2 d’ailleurs, mais ils sont liés : 1) Monsieur a dit « je crois que j’ai trop mangé ». 2) Il est resté des frites.

Je crois que je n’avais jamais vu ça, un reste de frites…

À tel point que je n’avais aucune idée de comment les re-préparer. Au four ? Les repasser dans le gras ? J’en ai parlé à mes collègues le lendemain. « Pourquoi tu ne fais pas une poutine ? Du fromage râpé, tu peux même mettre une sauce, une fois j’ai goûté avec une sauce carbonara c’était bon ! ».Je n’ai pas souvent eu l’occasion de le dire ici mais j’adore mes collègues.

Il faut donc : un reste de frites (!!!), du fromage râpé, une sauce, un plat qui va au four.

Comme sauce, je n’ai pas fait de carbo, j’ai pris la sauce du panier de mardi, tomate basilic, qu’est-ce qu’elle est bonne cette sauce ! J’ai donc empilé frites, sauce et fromage. Et hop, au four !

Après 15min, c’est juste bien gratiné comme il faut. Notez la petite portion de poutine avec des frites non salées pour Mademoiselle II…

Une fois servi, ce n’est plus présentable, bien sûr !

Bilan : c’est très bon, indiscutablement. En revanche la sauce étant assez liquide, elle imbibe les frites qui du coup perdent leur croustillant. Peut-être qu’une carbo un peu plus épaisse apporterait une amélioration de la texture !

Petits sandwiches frais sans façon

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L’autre jour (ouh la ça sent la grande anecdote), sur l’emballage du bleu de Bresse (haha, je vous avais prévenus), il y avait une recette (et bam !, vous êtes scotchés, je le savais !). Voilà, c’est tout, bonne nuit !

Après un teasing pareil, je ne peux pas ne pas vous raconter la suite. Et donc cette recette : bagels au bleu de Bresse (ça alors) avec du bleu de Bresse (encore lui), de la salade et autre chose que j’avais oublié. J’ai pensé que ça devrait être bon mais de tous les ingrédients, je n’avais que… le bleu de Bresse (c’est bien, y’en a 1 qui suit).

Suite de cette aventure trépidante quelques jours plus tard, au supermarché. Mademoiselle a demandé et obtenu des tomates cerises, de la bûche de chèvre, on a eu du mesclun dans le panier de mardi, j’ai toujours… du bleu de Bresse au frigo, et je suis dans un endroit fort adapté pour trouver du pain à bagel. Échec. Il y a de quoi faire des burgers pour tous les visiteurs de la Fête de la Morue, mais pas un seul paquet de bagels. J’avise un sachet de pains typés bretzels. Allez, pour une fois, je ne vais pas suivre la recette à la lettre.😇

De retour à la maison, je prépare mes ingrédients et je propose à Mademoiselle de faire des petits sandwiches avec moi. Réponse enthousiaste.

On notera la présence de bacon (pas Francis, l’autre), c’était pas sur ma recette mais j’en avais et puisque c’était plus des bagels t’façon, un peu de changement en plus ou en moins…

On a commencé par tartiner… le bleu de Bresse. Là, la collaboration de Mademoiselle s’est arrêtée prématurément parce qu’elle me vidait la pile d’ingrédients sans attendre qu’ils soient assemblés. Elle s’est fait virer de la cuisine, la bouche pleine de fromage.

Ensuite le bacon :

Le mesclun sur tout ça et on referme. Et là, vous allez rigoler… je vois une autre recette, sur le paquet de pains bretzelés ! La même chose mais avec du fromage de chèvre et des tomates cerises. Je suis trop une oufette dans ma tête, je décide de varier les plaisirs, il y aura 2 sandwiches de chaque !

Et voilà le résultats une petite entrée bien sympathique et saluée par les critiques en présence.

NB1 : Après la fin des tomates cerises, je les ai remplacées par des radis. C’était tout aussi réussi !

NB2 : Non mais sans blague, vous venez de passer 10 minutes à lire une RECETTE pour des SANDWICHES ! Non mais allô !

Butternut rôti à la crétoise

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Sur une (excellente) idée de Pénélope.

Mardi avant-dernier, mon pommes pote étant absent, j’ai fait la fin de la permanence pommes avec Pénélope (merci à elle). En discutant, elle a parlé d’une recette de butternut rôti avec de la feta, des graines de courge, de la coriandre… même qu’elle m’a envoyé la recette. Le mot magique (coriandre) étant dit, il fallait absolument que je fasse cette recette. Sauf que… quand j’ai fait les courses, la coriandre proposée à l’achat ne sentait absolument rien, ce qui est traumatisant quand on adore ça. J’avais déjà la feta, j’ai décidé de faire à mon idée avec les ingrédients disponibles tout en m’inspirant de la recette de Pénélope.

Il vous faut donc : un butternut (ou une sucrine du Berry ou une courge du même genre) ; de la feta ; des graines de courge ; de l’huile d’olive, du citron (tout ça c’est sur la base originale) ; et j’ai ajouté de l’aillet et des olives.

Après avoir épluché et coupé le butternut en parts de taille raisonnable, j’ai arrosé d’un filet d’huile d’olive, et j’ai parsemé d’aillet et de la moitié des graines de courge : je ne savais pas à quelle vitesse elles crameraient, donc j’ai assuré le coup.😁

Hop, au four à th°7 chaleur tournante, 15 min comme ça et 15 min avec une feuille d’alu dessus pour que ça cuise sans noircir.

Pendant ce temps, j’attrape un citron qui fait le malin et je lui explique que ça va être sa fête.

3 minutes plus tard il se rend compte que je ne bluffais pas et j’ai un jus qui n’attend plus que des compagnons.

Dans le rôle des compagnons : la feta coupée en cubes, le reste des graines de courge, quelques olives coupées petit.

Quand le couteau rentre sans peine dans le butternut, je sors le plat du four.

Et j’arrose le tout avec le jus de citron customisé.

C’est une tuerie. Le côté acidulé du citron avec la texture douce et sucrée du butternut… et le reste des goûts par-dessus, on a adoré. Pour Mademoiselle II, on a écrasé sa part en purée, et c’est parti à toute vitesse (ça se mange, donc elle aime). Mademoiselle n’aime pas les olives noires, donc n’a pas trop accroché, on le savait. Elle a quand même mangé la moitié de sa part en triant un peu.

Bon appétit !

Gratin courge-épinards

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Avouez, vous avez lu 2 fois le titre d’un air incrédule en pensant très fort que je débloquais complètement…! Alors, certes, Monsieur sera ravi de confirmer que ça m’arrive, mais là, non. J’ai goûté cet assemblage dans un resto libanais (en me disant que jamais je n’aurais eu l’idée d’associer les deux, donc que ça valait le coup de tester) et j’ai trouvé ça très bon, d’où cette tentative de reproduction à la maison.

Je n’avais pas de recette, donc j’ai fait un peu comme je le sentais. Comme quand j’ai une recette cela dit. Bref. Donc il vous faut : de la courge (ici j’ai mis 2 bébéternuts –le terme est de Monsieur), des épinards (un sac d’une distribution), des épices qui fassent un peu libanais –j’ai mis du cumin et du paprika. Si j’avais eu du zaatar, c’est ce que j’aurais mis ; il faut aussi du boulgour, et j’ai ajouté du fromage râpé même si je suis assez sûre qu’il n’y en avais pas dans la recette que je tentais de copier : pour la tenue et parce j’aime bien.

D’abord, après l’épluchage réglementaire, on met à cuire boulgour et butternut. Le boulgour cuit en 10min, le butternut je veux en faire une purée donc j’attends un peu plus longtemps.

Pendant ce temps vous pouvez laver vos épinards, généralement ça prend un peu de temps. J’ai lavé les 2 sacs que j’avais, et le trempage a fait du bien à ceux qui étaient dans le frigo depuis 3 semaines, honte à moi.

Une fois les courges bien cuites, on fait une purée.

À laquelle on rajoute les épices et le fromage râpé.

Puis le boulgour.

Il est temps d’essorer les épinards et de monter le gratin en couches.

On notera que c’est un plat que je pourrais dédicacer à mon pommes pote tant les couleurs rappellent le drapeau irlandais !

Au resto libanais, la triple couche était assez ferme et je pense qu’elle avait été cuite à la poêle. Mais il fallait que je me rende à l’évidence, mon mélange boulgour-courge était impoêlable. Peut-être aurais-je dû le densifier à la farine ou à la maïzena ? J’ai considéré que ce serait plus agréable de ne pas le faire et donc l’option cuisson au four s’est imposée d’elle-même.

Comme c’était devenu un gratin assumé, j’ai remis un peu de fromage râpé sur le dessus.

Une petite vingtaine de minutes plus tard et c’est bon.

Bilan : Mademoiselle a décidé qu’elle n’aimait pas trop (et a donc proposé d’elle-même d’en manger seulement 8 cuillerées. Comme elle avait l’équivalent de 8,5 cuillerées dans son assiette, nous avons généreusement accepté son offre… elle a donc tout mangé sans faire d’histoires, ça ne lui déplaisait pas tant que ça). Mademoiselle II a fini son assiette bien vite et il a fallu la resservir (2 fois…). Monsieur et moi avons trouvé ça fort bon et original. Encore une victoire de canard !