Légumes

Poiro au pesteaux

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Ce soir en rentrant, j’avais en tête la soupe poireaux pommes de terre que j’avais préparée la semaine dernière mais que Monsieur, voulant bien faire et pensant à Mademoiselle II, avait intégralement mixée (alors que ça n’a rien à voir mixé ou non…).

Je me disais aussi qu’il ne fallait pas tarder à transformer le basilic en pesto.

En arrivant dans la cuisine, ça sentait très bon, un mélange de tomates et de basilic, à se régaler rien que par le nez. Et là, Monsieur me sort « je me suis dit que si je ne faisais rien des poireaux, ils finiraient en soupe, et que si je ne faisais rien du basilic, il finirait en pesto. Alors j’ai cherché une recette poireaux basilic. Bon, la 1ère c’était une soupe. Et puis bon, les 2 suivantes c’était à faire au thermomix, mais sinon j’ai pris la 1ère ! ».

J’ai vaguement envisagé de prendre un air outré mais comme ça sentait vraiment bon, je lui ai pardonné pour cette fois.

En creusant un peu sur la recette, j’apprends qu’il a pris des bouts de celle-ci, et des bouts de celle-là pour au final n’en faire qu’à sa tête, quand je pense que j’en entends parler pendant des semaines quand j’ai le malheur de ne pas suivre une recette à la lettre ou de rajouter une petite poignée de raisins secs à droite à gauche… scrogneugneu…

BREF.

Les étapes : il a fait revenir tomates, une partie du basilic, oignons et ail ensemble.

Séparément, il a aussi fait revenir les poireaux dans un peu de beurre.

Il a mélangé la crème fraîche et 2 œufs entiers.

Ça c’est le reste du basilic qui attend son tour…

Le tour est arrivé et le basilic frais mélangé à la crème.

Tout ceci est assemblé élégamment dans un plat au four, saupoudré de fromage râpé et hop, à la cuisson tout le monde !

En 10 minutes c’est prêt, tout était cuit il fallait seulement que ça gratine. Le résultat est joyeusement coloré.

Bon, c’est un gratin, il ne faut pas lui en demander trop en terme de présentation une fois servi… comme d’habitude, si c’est pour des VIP, il vaut mieux faire des parts individuelles !

Mademoiselle n’est pas là pour donner son avis, mais qu’en pense Mademoiselle II ?

Je dirais qu’elle a bien aimé…😏

Des carottes au pesto comme au resto

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Mardi on a eu des carottes. Et mardi dernier aussi et mardi d’encore avant aussi. Et je n’en avais utilisé que 5 ou 6 dans la soupe 3C. Il était temps de faire quelque chose. Ca se conserve bien, mais c’est tellement bon fraîchement récolté ! Donc, ça, c’est un premier point, il fallait que je trouve comment préparer les carottes. Le 2ème point, c’est que la veille, j’avais missionné Monsieur, sans doute en train de glandouiller à apprendre l’allemand sur Duolingo (il veut apprendre à cuisiner le chou rouge), pour faire du pesto avec le basilic de mardi. Il l’a mis dans des bacs à glaçons puis au congel pour des temps plus durs, mais il en restait un peu. Deuxième point, utiliser le pesto non congelé. Avant qu’il ne se précipite sur des pâtes au pesto (c’est bon hein, mais ça ne remplit pas le critère « carottes » !) j’ai cherché une recette et j’ai trouvé « les carottes rôties au pesto« . On pouvait difficilement faire plus simple à partir de mes exigences.

Il faut donc : des carottes (j’ai fait tout ce que j’avais, 3 sacs moins un peu)
du pesto
des graines de courge
du riz
un peu d’huile d’olive
du thym
normalement il faut de la burrata mais je n’en avais pas donc je me suis dit que je la remplacerais par de la crème fouettée salée – et donc il faut du sel.

Chose rare (pour moi), les carottes sont cuites au four, entières. Donc après le brossage habituel (je vous ai déjà recommandé la brosse à légumes ? C’est le gadget dont je me sers le plus dans la cuisine depuis qu’on est inscrits à l’AMAP), j’étale tout sur la plaque du four, un peu d’huile d’olive, du thym (j’en ai planté au printemps, je suis bien contente d’en avoir maintenant !) et c’est parti pour 25 min à 180°C (th°6). Pas tout à fait 25 min d’ailleurs. 15 min d’abord, ensuite je rajoute une grosse poignée de graines de courges, et c’est reparti pour 10 min.

Pendant ce temps, je mets le riz à cuire. Sur la recette c’est du riz complet. J’ai beaucoup d’ingrédients exotiques dans mes placards, mais de riz complet, point. Donc riz basmati (c’est le meilleur de toute façon 🙂 ).

Les carottes cuisent, les graines de courge torréfient, le riz cuit, je m’attaque donc à la chantilly. Une chantilly, ça se réussit à tous les coups si la crème est bien grasse. 45% de MG comme celle de la Ferme des Jarouilles c’est parfait. Je bats donc, je sale, et je remarque le commentaire en bas de la recette qui dit qu’on peut mettre du piment de Cayenne sur les carottes. Je ne suis pas très piments, mais j’ai du piment d’Espelette : ce n’est pas très fort, ce sera joli si j’en mets un peu dans ma chantilly. Go ! Je suis un peu déçue par le faible changement de couleur de la crème espelettée, et je rajoute du paprika pour forcer le trait. Voila, j’ai une chantilly rosée. C’est ce que je voulais !

Une fois que tout est prêt, je prépare l’assiette : le riz au rond, parce qu’avec des carottes cuites entières, il faut une présentation un peu chic, le pesto à côté, la chantilly moulée autant que faire se peut à la petite cuillère, des graines de courges grillées tout partout. Sur ce, Monsieur rentre des courses avec du parmesan (il voulait faire des pâtes au pesto, pour rappel). Parfait, j’en râpe un peu sur l’ensemble, ça devrait bien se marier à l’ensemble ! Et voilà !

Bon, ça laisse une cuisine un peu en bazar, la plaque du four huilée, le saladier de chantilly, le batteur, la casserole de riz, le ramequin de pesto, l’économe pour le parmesan… mais c’est pas grave, c’est Monsieur qui a tout rangé pendant que je couchais Mademoiselle II. 🙂 Et c’est joli non ? (Bien sûr que c’est bon, je ne vous en aurais pas parlé sinon !) Mademoiselle II n’a pas eu droit aux petites carottes rôties, elle a eu droit à une petite purée des mêmes carottes, mais cuites à l’eau, allongée à la crème fraîche, histoire qu’elle dorme bien. Et ça a eu l’air de bien lui plaire (ajouter au bazar du plan de travail le petit mixeur plein de purée de carottes).

Et en dessert pour finir dans les jolies présentations, j’avais préparé le fameux clafoutis aux pommes de la mamie du Monsieur d’Elise !

Le panier et la distribution de la semaine du 26 octobre

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Cette semaine à la salle Saint Maurice*, j’étais de permanence au pain (avec Mademoiselle II qui a été d’une inutilité remarquable dans la distribution).

Aux produits laitiers, c’est Fanny qui officiait :

Et pour seconder David aux légumes, Jocelyne et Michelle. Françoise était bien sûr de la partie, qui en doutait ?, aux contrats.

En apercevant un céleri lors de l’installation, j’ai froncé le nez, tout en me disant qu’il finirait en frites pour la plus grande joie de Monsieur et Mademoiselle. Mais finalement il n’y en avait que dans les demi-paniers, ouf, une semaine de sursis pour moi.

Dans le panier complet, ni céleri, ni poireau, ni chou, ni poivron, mais un magnifique bonhomme d’Arcimboldo avec un pif en panais, des tifs en basilic, des mirettes en potimarron, une bouche en patates, une barbe en carottes et de bonnes joues bien rouges en tomates et betteraves !

Ne vous donnez pas la peine de me traiter de psychopathe, Monsieur le fera dès qu’il aura vu la photo.😇

*Saint Maurice désigne plusieurs saints :
Maurice d’Agaune († vers 287), martyr en Valais, fête principale le 22 septembre, ou parfois le 27 décembre, sans doute par confusion avec Maurice d’Apamée.
Maurice d’Apamée († vers 305), martyr en Syrie ; certains auteurs les confondent avec Maurice d’Agaune ; fête le 27 décembre.
Me voici rassurée, je n’avais encore jamais confondu Saint Maurice et Saint Maurice. En revanche je déduis de cette courte présentation qu’il ne faisait pas bon s’appeler Maurice il y a 1700 ans…!

La soupe courge, carottes, coco

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J’ai eu la chance d’être invitée il y a peu au resto gastronomique « Sens bistrot contemporain » de Bordeaux. Dire seulement que c’est très bon ne rend pas hommage à la qualité de ce qui est servi. Parmi les plats, un travail sur le butternut m’a particulièrement enthousiasmée : cannelloni de butternut fourré à la mousse de butternut, chips et pickles de butternut et, ce qui nous intéresse ici, velouté de butternut à la cardamome.

J’aime bien la cardamome mais elle ne rentre pas dans ma culture culinaire : je ne sais pas où en mettre et surtout je n’y pense pas. En velouté c’était un régal, on a eu un butternut mardi, je me suis dit que c’était l’occasion.

Là, les plus attentifs remarqueront qu’il n’est pas question de cardamome dans le titre de cet article. Et en effet, cette introduction est une grosse arnaque parce qu’en cherchant une recette de soupe butternut/cardamome (surtout pour avoir une idée de la quantité de cardamome à mettre), je suis tombée sur une recette de soupe courge, carottes, coco (soupe 3C) qui m’a fait dire que la cardamome, ce serait pour plus tard.😇 Je suis contente que vous soyez contents d’avoir lu tout ça pour rien.

Il faut donc : de la courge, 4-5 carottes, 2 oignons, 20cl de lait de coco, 2 cuillères à café de cumin, de la mimolette.

Là encore, arnaque sur la photo parce que finalement je n’ai pas mis de butternut mais du potimarron. Et en attrapant le potimarron, je suis tombée sur le radis asiatique qui m’a fait un clin d’œil parce qu’il était convaincu que dans 3 semaines il serait encore dans le tiroir à légumes, lui. J’aime pas les insolents, il a donc fini dans la soupe aussi.

En coupant le radis j’ai eu l’occasion de constater que c’était très bon, cru, et qu’il aurait fait une très bonne salade. Mais c’était trop tard, il a assoupi (atterri dans la soupe) comme le reste.

Tout est dans la casserole sauf le lait de coco et la mimolette. Je couvre d’eau, j’arrive à la marque des 4L, je me dis pourvu qu’elle soit bonne, parce que 4L de soupe quand même, on n’a pas fini d’en entendre parler de celle-là…

Quelques dizaines de minutes plus tard, le radis est toujours un peu violet, ce qui est notable, vu la propension des légumes violets à changer de couleur à la cuisson…

Je passe tout ça, le potimarron et les carottes reprennent leurs droits en terme de couleur.

Il est temps d’ajouter le lait de coco. J’ai voulu la jouer artistique et la dure réalité de mon absence de talent m’a anéantie un moment.

Merci à ceux qui ont reconnu une fleur.

Tant pis, le mixsoupe n’était pas encore rangé, j’ai fait disparaître toute trace de fleur et la honte qui allait avec.

Pour la présentation, c’est à la mimolette de jouer : je l’ai « épluchée » à l’économe sur la soupe, comme d’autres mettent de l’emmental râpé.

Bilan : gros succès auprès de Mademoiselle II. Le lait de coco donne un petit goût exotique sans écraser le reste (le pauvre, 20cL face à 4L!), c’est très agréable. Et finalement ça nous a tellement plu qu’on n’en a eu que pour un repas (et 3 ou 4 biberons).

Patates douces au four et aux aromates

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Ceux qui ont participé au chantier la semaine dernière l’ont constaté de visu, les autres l’ont lu, nous allons avoir le plaisir de manger des patates douces cet automne ! Comme on en a eu la semaine dernière, je me suis dévouée pour vous trouver une autre utilisation du légume que en soupe ou en purée (même si c’est très très bon en soupe ou en purée, et ce n’est pas Mademoiselle II qui dira le contraire, elle en raffole).

Voici mes 3 spécimens, celui du milieu a déjà été vigoureusement frotté à la brosse à légumes. Monsieur me demande si je fais un exposé sur les formes de crottes. Monsieur a ses moments poétiques…

Pour des raisons éplucho-techniques j’ai dû casser le magnifique étron de gauche en plusieurs bouts. Tout est bien brossé, les petites racinettes radicelles ôtées aussi, je coupe alors mes patates en 2.

On met les demi-patates dans un plat au four. Monsieur était devant son café au lait du matin (oui, c’est une recette qui se prépare très vite, et qui cuit pendant le petit dèj et l’habillage des Mademoiselles, bon dépannage quand on a oublié de préparer une gamelle la veille), mais s’il avait été dans la cuisine il n’aurait pas manqué de me faire remarquer que mon plat était trop petit. Mais en tassant un peu, ça passe (large).

Là, sur le principe, on huile la surface et on rajoute ce qu’on veut dessus. Moi j’ai huilé à l’huile de sésame et j’ai rajouté du sésame. Dans la recette elle prenait de l’huile d’olive avec du thym et du piment d’espelette (en disant qu’on pouvait aussi faire huile de sésame/sésame, on se complète, voyez-vous !). On pourrait aussi mettre de l’ail, « huiler » au lait de coco… bref, laissez libre cours à vos fonds de placards d’aromates !

C’est beau non ?

45 min à chaleur tournante sur th°6 et c’est cuit à la perfection.

Je viens de finir ma gamelle de midi, et bien sûr, c’est très bon (enfin vu les ingrédients, il y avait assez peu de doutes !).

Courge spaghetti à la carbonara

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Voici une courge spaghetti. Et plus particulièrement une courge spaghetti qui a reçu un bisou de son voisin le chou-rouge, quel profiteur celui-là. Il a laissé une trace de bleu à lèvres.

Et aujourd’hui n’est pas un jour de chance pour notre petite courge, puisqu’en plus de se faire voler un bisou, elle va être cuite…

40 min plus tard, elle a joliment craquelé. Je la laisse s’égoutter un moment dans l’évier pour éviter la fameuse et désagréable flaque sur le plan de travail.

Une fois qu’elle s’est bien égouttée et qu’elle a un peu refroidi, je n’ai aucune pitié et la fends dans le sens de la longueur :

Un habile coup de cuillère (enfin 2, un par côté) plus tard, et j’ai la même sans les pépins. (« Beuh, c’est pas une pomme, on dit pas des pépins pour une courge ! – Oh eh ! C’est moi qui écris, c’est moi qui décide ! »)

Après la cuillère, il faut sortir la fourchette pour avoir de beaux spaghetti de courges, qu’on effile et qu’on met dans la poêle.

Il est temps d’ajouter les lardons, et on laisse cuire jusqu’à ce que la flotte de la courge soit évaporée, ça correspond peu ou prou au temps nécessaire aux lardons pour cuire.

Et voilà, un peu de fromage râpé, une grosse cuillère de crème fraîche, et il n’y a plus qu’à se régaler, tous autant qu’on est, Monsieur, Mademoiselle, et moi !!!

Ça a quand même un goût de trop peu…

Le chantier des Jardins de Laporte du 16 octobre [par Élise]

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Samedi nous étions une trentaine d’amis, d’agro et d’amapiens pour le chantier et la petite fête organisée par Emeline et David en remerciements des dons collectés par Emeline pendant sa campagne de financement participatif.
On a commencé par ramasser les courges et les mettre en cagettes. Nous étions tellement nombreux et efficaces que cela a été vite plié.

Ensuite on s’est amusé avec les courges serpent (dsl j’ai oublié leur vrai nom…). J’ai trouvé que notre alignement sous la serre avait un petit air de land art ! Certaines courges avaient même des airs de statues de Niki de Saint-Phalle ! 


Ensuite on a entamé les patates douces. Les tiges et feuilles avaient déjà été scalpées la veille et elles attendaient qu’on les déterre sous une bâche. Une vraie tâche d’archéologues nous attendait ensuite. Car il faut extraire du sol la grappe de patate douce, avec force et délicatesse car il faut éviter d’entailler les patates. Qq Monsieurs se sont amusés avec les grelinettes, qq petits loulous ont bien patouillé dans la terre, et on a rempli beaucoup de cagettes ! Une belle récolte, avec de sacrés beaux spécimens fessus et ventrus, là encore dignes de statues !


Après avoir bien travaillé nous avons écouté le beau et touchant discours d’Emeline, qui a retracé son parcours et les échecs qui l’ont conduit finalement à rencontrer David et à s’installer au Jardin de Laporte pour son plus grand bonheur. Comme quoi des échecs naissent parfois de grandes réussites ! 

On a partagé un beau gueuleton, toujours sous un soleil radieux. 
Enfin nous avons aidé David à monter les caisses de courges (qui avaient bien séchées au soleil) en stockage pour conservation.


Une belle journée de chantier et de convivialité ! 

Le fameux clafoutis aux pommes de la mamie de Monsieur [par Élise]

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De son côté Monsieur a cuisiné  »le fameux clafoutis aux pommes que sa mamie faisait quand il était petit car c’était le dessert préféré de son frère (parce que lui il préférait le 4-quarts) » (super vous savez tout…!) :

– 6 ou 8 pommes (dsl il sait plus trop…) – 100g de farine – 50g de sucre – 3 oeufs – 30 cl de lait

Cuisson 1h : 20 min à 190° et 40 min à 170°

Si vous prenez tous les contrats vous avez un gâteau 100% amap locavore et ça, ça déchire grave, non ? Nous on avait tout de l’amap sauf le lait.
En sortie de four vous pouvez saupoudrer un peu de sucre vanillé ou de cannelle… Miam !

Poêlée ensoleillée au chou rouge [par Élise]

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Petite tambouille du jour :
Force est de constater que le chou rouge attend depuis plusieurs jours (semaines…) dans le bac du frigo. Cette semaine ça commence même dangereusement à s’accumuler avec la distri de mardi. J’en discute avec ma maman de passage à la maison pour m’aider avec les 3 loustics pendant que Monsieur s’offre une semaine de voile en solo (je l’ai autorisé…). Elle me dit qu’elle fait des poêlées avec le chou rouge. Tiens mais c’est vrai ça, pourquoi cataloguer ce pauvre chou rouge à l’éternelle salade chou rouge – pommes – noix… 

Du coup ce soir j’ai utilisé :

– 1 oignon – 4 grosses carottes – 3/4 d’un chou rouge – gingembre – shoyu et huile de sésame grillé (le bon combo pour donner la petite note asiatique qui va bien).

J’ai poêlé tout ça gentiment en commençant par les oignons et les carottes et en ajoutant le chou un peu après. Je n’ai pas cuit très longtemps pour que le chou reste un peu croquant. En voyant ça Monsieur me dit  »tiens tu cuisines le chou rouge toi ?! » (oui j’avoue, je lui laisse souvent les légumes qui ne m’emballent pas…). Verdict demain soir après dégustation ! 

Chou rouge, ach…

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J’en avais parlé, la voici, la recette du chou rouge, cuit, à l’allemande.

Il vous faut :
une cocotte en fonte
un demi chou rouge
deux pommes
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
2 cuillères à café de sucre
un peu d’huile d’olive
votre plus belle paire de chaussettes

Commencez par vous mettre dans l’esprit allemand en mettant des chaussettes dans vos sandales, vous verrez, tout ira comme sur des roulettes après ça.

Première étape : coupez le chou en lanières fines, et mettez-le à revenir dans un peu d’huile dans la cocotte.

Pendant ce temps, occupez-vous du cas des pommes. Épluchez-les, toutes les deux, même si la deuxième essaie de vous supplier.

Et coupez-les en morceaux. Voilà, la peur n’évite pas le danger.

Ajoutez les pommes au chou :

Mais aussi le vinaigre et le sucre.

Touillez, ajoutez un verre d’eau, et laissez mijoter 1h à feu doux.

Je m’y suis prise un peu au dernier moment, mais si j’avais mis les pommes de terre avant dans la cocotte elles seraient devenues rose fuchsia, et ça aurait été très joli. En viande, je recommande le charnu de porc du p’tit boucher de la rue Saint Paulin, dites-lui que vous venez de la part de la fille qui lui achète tout le temps du charnu, il rigolera et saura que c’est de moi que vous parlez.

Et voilà la jolie assiette !

Mon petit doigt m’a dit qu’en ajoutant un œuf dans le chou, il devenait… bleu turquoise ! Avis aux amateurs de couleurs ! (merci à Hélène, parfaite dans le rôle du petit doigt !)