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Le fameux clafoutis aux pommes de la mamie de Monsieur [par Élise]

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De son côté Monsieur a cuisiné  »le fameux clafoutis aux pommes que sa mamie faisait quand il était petit car c’était le dessert préféré de son frère (parce que lui il préférait le 4-quarts) » (super vous savez tout…!) :

– 6 ou 8 pommes (dsl il sait plus trop…) – 100g de farine – 50g de sucre – 3 oeufs – 30 cl de lait

Cuisson 1h : 20 min à 190° et 40 min à 170°

Si vous prenez tous les contrats vous avez un gâteau 100% amap locavore et ça, ça déchire grave, non ? Nous on avait tout de l’amap sauf le lait.
En sortie de four vous pouvez saupoudrer un peu de sucre vanillé ou de cannelle… Miam !

Croquettes pour humains [par Jeanne]

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Cette semaine, j’ai voulu changer un peu et préparer le chou-rave autrement qu’en salade avec des pommes et des noix.

Une petite recherche plus tard, et je me passionne pour une recette de galettes de chou-rave dont voici le lien (merci à Delphine de me l’avoir envoyé) : http://lepanierdclaire.fr/recettes/galette-de-chou-rave. Ceux qui aiment le sucré-salé peuvent ajouter sans souci des raisins secs.

Monsieur pourrait vous dire que je suis infoutue de suivre une recette sans tout changer, et l’exemple d’aujourd’hui tend à lui donner raison, même si ça me fait mal de l’admettre.

Pour mes beignets-boulettes-que-j’appellerai-croquettes, j’ai donc largement pioché dans les légumes de la semaine et un peu de la semaine dernière : chou-rave (quand même), les 2 dernières pommes de terre qui n’étaient pas parties avec les asperges vertes, aillet, oignons et une courgette un peu abîmée que Monsieur avait mise innocemment sur le plan de travail.

On peut s’esquinter les doigts sur une râpe manuelle mais je suis une grosse feignasse donc je sors le robot des grands jours.

Quelques vzioums plus tard, j’ai la forme de légumes que je souhaitais. J’ai rajouté 10 cuillères à soupe de farine et 3 œufs.

Puis 1 cuillère à café de curcuma et une autre de curry. Mademoiselle aurait dit « c’est zouli hein ! » si elle avait été là mais elle n’était pas encore rentrée.

Je me suis ensuite dit que ce serait bien, roulé dans de la chapelure :

Et j’ai fait cuire tout ça à l’huile d’olive.

Quelques minutes plus tard ça embaumait dans la maison, et Monsieur et Mesdemoiselles arrivaient, donc on a pu manger aussitôt.

Bilan : j’en referai c’est sûr parce que ça nous a beaucoup plu, et j’ajouterai du fromage râpé à la préparation. Ça devrait ajouter du moelleux aux croquettes. Monsieur a testé et validé avec du ketchup (bon, faut aimer le ketchup quoi…). Mademoiselle s’est régalée.

Bon appétit !

Pour les récalcitrants de la courgette, le gâteau Astrapi [par Jeanne]

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Je vous vois déjà hausser le sourcil. Le gâteau Astrapi ? Tout le monde sait que c’est mon gâteau au chocolat fétiche*. Mais quel rapport avec la courgette ? Elle a fumé le basilic la mère Jeanne ? Elle débloque ? Pas du tout ! Enfin, pas cette fois en tout cas.

Voici donc les ingrédients nécessaires : chocolat, sucre, œufs, farine… et courgettes.

De beurre point de trace. C’est même ça qui m’a poussée à tester cette recette la première fois, pour proposer un dessert à des amis qui ont le mauvais goût d’être intolérants au lactose. Une vraie gageure pour nous qui mettons du beurre, du fromage ou du lait dans tout ce que nous mangeons ou presque.

La recette est globalement assez classique. Pendant que les 250g de chocolat fondent tranquillou au bain-marie, il faut éplucher les 200g de courgettes. Moi, j’ai sous-traité cette opération à Mademoiselle.

Une fois que les courgettes sont vraiment épluchées, il faut les râper ou les hacher menu. Je ressors le mixer de Mademoiselle (j’avais bien dit qu’il servait tout le temps).

Il est à noter que les courgettes de David et Emeline ne sont pas calibrées pour le gâteau Astrapi. Il m’est resté un petit talon de 20g que j’ai hésité à mettre (et puis j’ai pensé que 10% de courgettes en plus, ce n’était pas rien, le petit talon a donc atterri dans la soupe aux fanes de radis).

En parallèle, on aura bien mélangé les 5 jaunes d’œufs et les 180g de sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Et ajouté le chocolat fondu.

C’est donc l’instant de vérité. Dans le saladier : un début de pâte à gâteau tout ce qu’il y a de plus conventionnelle. Dans le bol du mixer, de la courgette mixée. Ces 2 mondes vont-ils se retrouver ? Osera, osera pas ?

Notez que la question est purement rhétorique, parce que si j’avais dit « osera pas, merci d’avoir lu jusqu’ici, vous pouvez éteindre l’ordinateur et reprendre une activité normale » cet article n’aurait eu aucun intérêt.

Donc : osera !

Voilà, votre méfait est désormais accompli, une fois que l’ensemble est bien mélangé et que les épluchures de courgettes sont jetées au compost, vous pouvez laisser vos enfants rerentrer dans la cuisine et prendre un air innocent.

La suite va vite : on ajoute au mélange 100g de farine, et on bat les œufs en neige.

Hop, c’est bon ils sont bien fermes. Je mélange délicatement, je verse dans mes moules (oui, « mes » moules. Parce que c’est un gâteau très apprécié et que donc il en faut pour les collègues de Monsieur, pour la maîtresse et L’ATSEM de Mademoiselle, et pour les desserts des 2 prochains repas).

Entre 20 et 25 minutes (selon la taille de vos moules) de cuisson à 180°C plus tard, on obtient ça (et les autres petits gâteaux qui n’ont pas été photographiés).

Et c’est un gros succès. La courgette est indétectable, le gâteau est fondant, et il n’y a que le gras du chocolat dedans ! J’ai « piégé » un collègue qui déteste la courgette en lui en faisant manger sans rien dire, en fourbasse, et il a aimé. Il ne m’en veut pas et me parle encore et j’ai même reçu les félicitations de sa femme pour avoir réussi à lui faire manger de la courgette, elle-même n’ayant jamais réussi.

Bon appétit !

*Gâteau Astrapi : quand j’étais petite j’étais abonnée au magazine Astrapi, et dans chaque numéro il y avait une recette. Quand j’avais 6 ou 7 ans, un soir que Maman était en conseil de classe et moi seule à la maison avec le numéro du voisin, celui des pompiers, et l’interdiction ferme d’ouvrir à qui que ce soit, j’ai fait ce gâteau. Enfin, dans la vraie recette ce ne sont pas 200g de courgettes mais 200g de beurre (notez-le pour quand vous ferez ce gâteau hors saison de courgette !).
Et comme on n’était que 2 j’avais divisé les proportions par 2. Sauf les œufs, j’avais oublié. Normalement il y a 3 œufs, mais comme la 1ère fois que je l’ai fait j’ai oublié de réduire le nombre d’œufs, maintenant quand je fais les proportions normales j’en mets 5. Monsieur trouve ça aberrant, et ça l’est sans doute, mais que voulez-vous, on ne change pas une équipe qui gagne, et avec 3 œufs pour 125g de chocolat, c’est parfait, donc 5 œufs pour 250g, c’est parfait aussi.
Alors vous me direz « ouiiii, mais 2×3 =6 » et je n’aurai rien à dire contre. Il y a bien des ensembles dans lesquels ce n’est pas vrai, mais ça ne fait rire que certains matheux un peu perchés, et dans l’immense majorité des cas, 2×3=6, pas 5. Mais rappelez-vous, dans la recette originale, il n’y a que 3 œufs pour 250g de choc. C’est ma conscience qui me pousse à ne mettre que 5 œufs ! Pas facile de mettre par écrit les méandres de mon cerveau ! Vous suivez toujours ?

La dernière différence de ce gâteau originel avec la recette, c’est qu’on n’avait pas de batteur à œufs, donc j’avais mis les blancs sans les battre. Notez pour les jours où vous vous sentez un peu flemmard qu’un sachet de levure chimique remplace parfaitement le battage des blancs, mais ça c’est vraiment pour les jours sans, quand vous n’avez pas le courage de sortir le batteur, le brancher, le maintenir au-dessus du saladier pendant qu’il fait son boulot de batteur, le nettoyer et le reranger. À cette époque, ni batteur ni levure chimique dans la maison, le gâteau final était donc un peu raplapla, mais tellement bon qu’il a été pardonné.

Depuis, on m’a offert un batteur à œufs.