Pommes

Gratin de céleri aux pommes

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Que c’en est dommage de gâcher des pommes pour ça mais que voulez-vous, on avait un tas de céleri et à la maison je suis la seule à ne pas aimer ça, alors j’en cuisine quand même.

La préparation est assez simple : il faut du céleri, des pommes, de quoi gratiner et de la béchamel. On coupe pommes et céleri en cubes de taille raisonnable.

On mélange le tout avec du fromage râpé dans un plat à gratin :

La béchamel, c’est le classique beurre/farine/lait délicatement touillés jusqu’à épaississement :

On verse la béchamel sur nos cubes, on nettoie tout ce qui est tombé à côté, on remet un peu de fromage râpé, et le tour est joué, il n’y a plus qu’à mettre au four.

Si vous aimez autant le céleri que moi, vous pouvez utiliser le temps de cuisson pour bien vous frotter les mains parce que l’odeur est tenace !!!

C’est un gratin, si vous voulez que ce soit bien présenté au service, il faut faire des gratins individuels hein !

Monsieur était très content, il a trouvé ça très bon. Mademoiselle II avait repéré du jambon sur la table et n’a pas voulu goûter le gratin, elle avait d’autres ambitions. Mademoiselle a tout mangé avant de déclarer qu’elle n’avait pas trop aimé et d’en redemander un peu. Logique, quand tu nous tiens…

Et juste pour la beauté de la couleur, le même jour j’avais préparé une soupe à tout, et notamment à la betterave. C’est toujours spectaculaire après le passage au mixsoupe !

Le gâteau aux pommes de Tatie Rosette

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Le Père-Noël a apporté à Mademoiselle le livre « Loup qui découvrait le pays des contes ». J’aime bien les histoires de Loup. C’est mignon et plein de détails que n’apprécie pas encore Mademoiselle mais qui font plaisir à sa maman.

L’histoire, c’est Loup qui veut faire un gâteau aux pommes mais ne sait pas comment, et il se promène dans la forêt à la recherche d’aide. Les 3 petits cochons lui donnent la recette de Tatie Rosette en échange d’aide pour construire leur maison, le petit Chaperon rouge lui donne son beurre en échange d’un après-midi de jeux avec elle, il trouve le sucre sur la gouttière de la maison en pain d’épice d’Hänsel et Gretel, etc.

Et à la fin du livre, il y a sa recette.

Ce soir on l’a donc faite avec Mademoiselle, qui aime faire des gâteaux parce que comme ça elle en donne à sa maîtresse le lendemain. En plus ça tombe bien, on avait encore des pommes à finir avant la livraison de demain !

Y sont-y pas mignons les gâteaux aux pommes de Tatie Rosette ?

Douillons

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Je me suis lancée dans une recette de pâtisserie normande pour finir les pommes de la dernière livraison en vue de la nouvelle fournée attendue demain. Connaissez-vous les douillons ?

Il faut :
– autant de pommes que de convives
– du sucre (internet dit qu’on peut remplir les pommes avec un tas de choses, mais moi j’ai mis du sucre, tout simplement)
– une pâte feuilletée ou de quoi en faire si vous voulez crâner, donc du beurre, de la farine et de l’eau. (100g de beurre, 65g d’eau et 135g de farine : c’est facile à retenir : pour une mesure de farine, il faut la moitié en eau, et la moitié de la somme farine + eau pour le beurre. Si si, c’est clair, je vous assure, relisez).

La pâte feuilletée, contrairement à une idée bien répandue, ce n’est pas difficile à faire, mais si on veut l’utiliser le soir il faut la commencer le matin parce qu’elle a besoin de faire des séjours répétés au frigo. On commence par mélanger la farine et l’eau, et on enferme le beurre dedans une première fois et zioup, au frigo sans avoir trop joué du rouleau, sinon le beurre risque de ressortir.

Monsieur et moi n’avons pas la même façon de faire la pâte feuilletée. Lui fait ça de façon un peu psychorigide, avec de la farine Francine, du beurre Paysan breton, et il suit scrupuleusement toutes les étapes qu’on avait apprises lors d’un cours « pâte feuilletée » chez Lenôtre il y a quelques années. Moi je prends le beurre qu’on a, la farine qu’on a, et d’après lui je fais un peu n’importe quoi.

Extraits : « Mais c’est pas comme ça qu’il faut enfermer le beurre dans l’abaisse ! Il faut faire un carré et rabattre les 4 coins sur le beurre, pas plier en 3 et souder les bords ! Pauvre Monsieur Lenôtre, s’il savait que tu n’as rien écouté ! »
Ou encore « Comment ça t’as pas mis de sel dans ton abaisse ? – J’en mets pas dans la soupe je vois pas pourquoi j’en mettrais dans la pâte feuilletée ! – Mais t’en mets dans le pain ! – Ah oui tiens, c’est vrai. Mais le pain sans sel c’est pas bon ».

Il n’empêche que sa pâte ne monte pas mieux que la mienne, donc no stress.

Après un séjour d’une demi-heure au frigo, on étale la pâte dans un sens et on la plie en 3. On remet au frigo 1/2h, on réétale dans l’autre sens, on replie en 3, on remet au frigo 1/2h, etc. On fait ça 5 fois.

Voilà ma pâte faite peut-être n’importe comment, mais néanmoins parfaite.

Je n’avais jamais fait de douillons, donc la taille de la pâte à mettre autour de chaque pomme et la façon de refermer le « petit sac » a fait l’objet d’un test. Avant de refermer, j’ai rempli chaque pomme pelée et évidée de sucre.

On a donc un petit sac avec un pétard au-dessus, un autre plié à plat, et un dernier bien collé à la pomme.

Le tout est mis à four chaud. Pareil, le temps de cuisson a été assez expérimental. J’ai commencé par 10 min à 210°C/th°7 pour que la pâte sèche et feuillette, puis 30 min à la même température mais avec une feuille d’alu dessus pour que ça compote à l’intérieur sans cramer à l’extérieur, et on a fini par 10 min sans la feuille d’alu. C’est sans doute perfectible, mais j’avais le résultat espéré (sachant que si j’avais passé la pâte au jaune d’œuf, ça aurait été bien plus doré).

J’ai servi le tout dans des ramequins individuels, ça se tenait suffisamment pour supporter d’être déplacé sans dommage.

Résultat parfait, la pomme (une chanteclerc) avait parfaitement compoté, le sucre a légèrement caramélisé, la pâte avait bien feuilleté…

Bilan : Monsieur « c’est incroyable ce que c’est bon ! ». Il n’y a que des bonnes choses, je ne vois pas comment ça pourrait être mauvais, mais le commentaire fait toujours plaisir.

Mademoiselle : « c’est joli ce que tu as fait Maman ! Tu me montres comment on écrit Madeleine en attaché ? ». Mademoiselle n’est pas très portée dessert, elle n’a pas touché à son douillon. Et elle adoooooooooore les exercices d’écriture et de « dictée » en ce moment. Les 2 ont le temps de changer, et un jour on regrettera cet enthousiasme naïf à la vue d’un N fait à l’endroit alors qu’un douillon la regarde, désespéré, juste à côté…

Popopo-pommes (©Beethoven)

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Dans la livraison de pommes de la semaine dernière, Pascale nous avait prévenus qu’il y aurait des Chanteclers, des Pitchounettes et des Rougelles. Je ne sais jamais si je suis censée mettre un s à ce genre de pluriel, on va dire que oui pour aujourd’hui.

Alors je sais pas vous, mais moi dès qu’on dépasse le périmètre granny, golden, pink lady, je ne distingue plus les pommes entre elles. Alors bien sûr, la rougelle, c’est un nom à correspondre à une pomme rouge, mais là aussi, il y a rouge et rouge. J’ai décidé d’enquêter un peu.

Voici donc 3 gentils éléments du sac de mardi :

Commençons par la plus facile : la chantecler. Facile puisque c’est la seule jaune. J’ai appris avec un intérêt certain qu’il s’agissait d’une variété assez récente (1977), hybride entre la golden et la reinette clochard. Les pommes Chantecler ont d’abord été vendues sous le nom de Belchard (-chard comme clochard, vous suivez ?), et depuis qu’elles sont tombées dans le domaine public, en 2011, elles s’appellent Chantecler. Découverte pour moi : le fait qu’il y ait un domaine public des pommes. Ou plus exactement qu’il y ait des pommes qui n’y appartiennent pas. Après, que les pommes tombent, que ce soit dans le domaine public ou par terre, je considère que c’est une chose normale que Newton a très bien formalisée à son époque.

Notre chantecler, donc, elle est à manger crue ou cuite, mais vu les autres variétés qu’on a, je vous recommande cuite. En les évidant et en les remplissant de raisins secs et/ou de chocolat, au four th°5 (150°C) pendant ~30min (jusqu’à ce que la peau soit craquelée), c’est une tuerie.

Chantecler

La pitchounette n’a pas seulement un nom marrant. C’est aussi une pomme 3/4 rouge sur fond jaune strié, à petit calibre mais énorme en goût, elle est très sucrée, juteuse, douce et craquante. Une typique « pomme à couteau », puisqu’apparemment c’est comme ça qu’on appelle les pommes qu’on mange crues, même si on se sert de ses dents et pas d’un couteau.

Pitchounette

Et alors pour la rougelle, je n’ai pas trouvé beaucoup d’infos. A vrai dire les seuls résultats que j’ai trouvés étaient sur le site de notre producteur :

Dans leurs vergers, 2 hectares sont en bio et concernent les variétés de pommes Pitchounette, Goldrush ainsi que trois variétés expérimentales (Désirée, Judelle, Rougelle), 2,29 hectares sont en conversion deuxième année (Chantecler, Rougelle), 0,98 hectare a été surgreffé et est en conversion vers l’agriculture biologique sur trois ans (Rougelle, Dalinette, Lafayette) et 1 hectare est utilisé pour l’expérimentation. Les variétés Désirée, Judelle et Rougelle ont été créées à la suite du développement de leur partenariat avec des AMAP et à la demande croissante de leur clientèle. Elles sont issues d’une recherche interne au sein de l’association Vernoge avec l’aide d’un chercheur retraité de l’INRA, M. Lespinasse.

http://martignamap.e-monsite.com/pages/les-contrats/pommes-poires-noix.html

Alors je me demande si on n’a pas là une variété que personne d’autre au monde n’a…? Ce qui est sûr, c’est que j’ai testé cru (au couteau sans couteau), elle est délicieuse. Je n’ai pas encore expérimenté la cuisson, affaire à suivre !

Rougelle

Et pour finir, le saviez-vous ? Avec 16 kg par ménage et par an, la pomme est le fruit le plus consommé en France !

Des carottes au pesto comme au resto

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Mardi on a eu des carottes. Et mardi dernier aussi et mardi d’encore avant aussi. Et je n’en avais utilisé que 5 ou 6 dans la soupe 3C. Il était temps de faire quelque chose. Ca se conserve bien, mais c’est tellement bon fraîchement récolté ! Donc, ça, c’est un premier point, il fallait que je trouve comment préparer les carottes. Le 2ème point, c’est que la veille, j’avais missionné Monsieur, sans doute en train de glandouiller à apprendre l’allemand sur Duolingo (il veut apprendre à cuisiner le chou rouge), pour faire du pesto avec le basilic de mardi. Il l’a mis dans des bacs à glaçons puis au congel pour des temps plus durs, mais il en restait un peu. Deuxième point, utiliser le pesto non congelé. Avant qu’il ne se précipite sur des pâtes au pesto (c’est bon hein, mais ça ne remplit pas le critère « carottes » !) j’ai cherché une recette et j’ai trouvé « les carottes rôties au pesto« . On pouvait difficilement faire plus simple à partir de mes exigences.

Il faut donc : des carottes (j’ai fait tout ce que j’avais, 3 sacs moins un peu)
du pesto
des graines de courge
du riz
un peu d’huile d’olive
du thym
normalement il faut de la burrata mais je n’en avais pas donc je me suis dit que je la remplacerais par de la crème fouettée salée – et donc il faut du sel.

Chose rare (pour moi), les carottes sont cuites au four, entières. Donc après le brossage habituel (je vous ai déjà recommandé la brosse à légumes ? C’est le gadget dont je me sers le plus dans la cuisine depuis qu’on est inscrits à l’AMAP), j’étale tout sur la plaque du four, un peu d’huile d’olive, du thym (j’en ai planté au printemps, je suis bien contente d’en avoir maintenant !) et c’est parti pour 25 min à 180°C (th°6). Pas tout à fait 25 min d’ailleurs. 15 min d’abord, ensuite je rajoute une grosse poignée de graines de courges, et c’est reparti pour 10 min.

Pendant ce temps, je mets le riz à cuire. Sur la recette c’est du riz complet. J’ai beaucoup d’ingrédients exotiques dans mes placards, mais de riz complet, point. Donc riz basmati (c’est le meilleur de toute façon 🙂 ).

Les carottes cuisent, les graines de courge torréfient, le riz cuit, je m’attaque donc à la chantilly. Une chantilly, ça se réussit à tous les coups si la crème est bien grasse. 45% de MG comme celle de la Ferme des Jarouilles c’est parfait. Je bats donc, je sale, et je remarque le commentaire en bas de la recette qui dit qu’on peut mettre du piment de Cayenne sur les carottes. Je ne suis pas très piments, mais j’ai du piment d’Espelette : ce n’est pas très fort, ce sera joli si j’en mets un peu dans ma chantilly. Go ! Je suis un peu déçue par le faible changement de couleur de la crème espelettée, et je rajoute du paprika pour forcer le trait. Voila, j’ai une chantilly rosée. C’est ce que je voulais !

Une fois que tout est prêt, je prépare l’assiette : le riz au rond, parce qu’avec des carottes cuites entières, il faut une présentation un peu chic, le pesto à côté, la chantilly moulée autant que faire se peut à la petite cuillère, des graines de courges grillées tout partout. Sur ce, Monsieur rentre des courses avec du parmesan (il voulait faire des pâtes au pesto, pour rappel). Parfait, j’en râpe un peu sur l’ensemble, ça devrait bien se marier à l’ensemble ! Et voilà !

Bon, ça laisse une cuisine un peu en bazar, la plaque du four huilée, le saladier de chantilly, le batteur, la casserole de riz, le ramequin de pesto, l’économe pour le parmesan… mais c’est pas grave, c’est Monsieur qui a tout rangé pendant que je couchais Mademoiselle II. 🙂 Et c’est joli non ? (Bien sûr que c’est bon, je ne vous en aurais pas parlé sinon !) Mademoiselle II n’a pas eu droit aux petites carottes rôties, elle a eu droit à une petite purée des mêmes carottes, mais cuites à l’eau, allongée à la crème fraîche, histoire qu’elle dorme bien. Et ça a eu l’air de bien lui plaire (ajouter au bazar du plan de travail le petit mixeur plein de purée de carottes).

Et en dessert pour finir dans les jolies présentations, j’avais préparé le fameux clafoutis aux pommes de la mamie du Monsieur d’Elise !

La fondue du viking

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Monsieur est normand, et fier de l’être. Personne n’est parfait. Mais bon en Normandie il y a un truc sensationnel, ce sont les fromages. Ils puent, mais ils puent bon.

Je vous propose aujourd’hui une recette qui utilise un tas de pommes, du pain et de la crème fraîche, parmi les produits de l’AMAP, et en plus vous devrez vous procurer un camembert, un pont-l’évêque et un livarot, aussi appelé petit colonel en raison des bandelettes qui l’entourent. Le livarot ne se trouve pas partout ici, je le remplace par du neuchâtel sans remords.

Coupez les 3 fromages en morceaux, mettez-les dans le caquelon à fondue et ajoutez votre petit pot de crème fraîche.

Pendant que ça chauffe coupez le pain en cubes.

Les pommes finiront en cubes aussi mais ne les préparez pas trop à l’avance elles noirciraient. Compter entre 0 et 3 pommes par personne, elles ne sont pas très grosses.

Quand le fromage a bien fondu dans la crème, il est temps de passer aux hostilités.

Avec du pain…

Avec des pommes (le goût acidulé de la pomme avec le fromage, c’est à tomber par terre) :

Ou en combiné :

J’ai découvert cette recette de fondue normande dans un resto de Rouen qui à l’époque s’appelait Le temps des cerises et depuis quelques années s’appelle Maître Corbeau, et ne propose en entrées, plats et desserts QUE des plats à base de fromage. Ils sont fous ces Normands ! Mais quel délice !

Chou rouge, ach…

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J’en avais parlé, la voici, la recette du chou rouge, cuit, à l’allemande.

Il vous faut :
une cocotte en fonte
un demi chou rouge
deux pommes
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
2 cuillères à café de sucre
un peu d’huile d’olive
votre plus belle paire de chaussettes

Commencez par vous mettre dans l’esprit allemand en mettant des chaussettes dans vos sandales, vous verrez, tout ira comme sur des roulettes après ça.

Première étape : coupez le chou en lanières fines, et mettez-le à revenir dans un peu d’huile dans la cocotte.

Pendant ce temps, occupez-vous du cas des pommes. Épluchez-les, toutes les deux, même si la deuxième essaie de vous supplier.

Et coupez-les en morceaux. Voilà, la peur n’évite pas le danger.

Ajoutez les pommes au chou :

Mais aussi le vinaigre et le sucre.

Touillez, ajoutez un verre d’eau, et laissez mijoter 1h à feu doux.

Je m’y suis prise un peu au dernier moment, mais si j’avais mis les pommes de terre avant dans la cocotte elles seraient devenues rose fuchsia, et ça aurait été très joli. En viande, je recommande le charnu de porc du p’tit boucher de la rue Saint Paulin, dites-lui que vous venez de la part de la fille qui lui achète tout le temps du charnu, il rigolera et saura que c’est de moi que vous parlez.

Et voilà la jolie assiette !

Mon petit doigt m’a dit qu’en ajoutant un œuf dans le chou, il devenait… bleu turquoise ! Avis aux amateurs de couleurs ! (merci à Hélène, parfaite dans le rôle du petit doigt !)

Le panier et la distribution de la semaine du 5 octobre [par Jeanne]

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La distribution était avenue Alexis Capelle ce soir. Mademoiselle a tout juste appris à dire où elle habite en donnant son adresse, et elle a tressailli de joie en entendant que le GPS (mea culpa, je ne sais toujours pas aller à la salle Saint Maurice… je sais, c’est la honte…) parlait d’une avenue autre que « la sienne ». Qui est Alexis Capelle ? À votre avis ? Eh bien c’est un ancien maire de Bègles, 1925-1932, et c’est lui qui a adopté le projet de construction d’une piscine avec des bains-douches dont la mise en service marquera les débuts de l’hygiène publique pour le plus grand nombre. La piscine, caractérisée par son style « Art déco », deviendra la doyenne des piscines de l’agglomération bordelaise et sera classée à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques !

Fermons la parenthèse culture locale et revenons à nos oignons. Non, d’ailleurs, pas d’oignons dans le panier. Cette semaine, nous avons

– des patates douces (ça me fait toujours penser à ce monsieur qui, pour parler chic, m’avait vendu des pommes de terre douces une fois ! 🤣),

– du chou rouge, que je pense préparer cuit, parce que perso je ne connaissais pas avant d’habiter en Allemagne et peut-être que ça vous fera découvrir le chou rouge sous un nouveau jour (inversement, mon ami allemand ne connaissait pas sous forme de salade, ils sont fous ces Allemands),

– une aubergine qui a bien pris son temps pour mûrir, c’est cool, comme ça on a encore de l’aubergine en octobre,

– du basilic qui sentait bon dans toute la salle Saint Maurice,

– des tomates pour aller avec le basilic,

– et une courge présentée comme une sucrine –et là je me coucherai moins bête ce soir parce que pour moi une sucrine c’était une salade vendue sous plastique avec 2 copines.

Le stand légumes :

Ce mardi, j’étais au stand pommes pour soutenir moralement David dans sa quête de pépettes. Le remplissage des contrats est une occasion en or pour faire un peu de calcul mental. D’abord, réviser la table de 10 : sachant que 4 kg de pommes coûtent 11,80€ et qu’il y aura 10 distributions, combien doit-on payer au total ? Plus dur, si je fais 4 chèques, quel est le montant de chaque chèque ? Si on veut s’amuser on a aussi l’exercice inverse : un chèque de 17,90€ ? Ça correspond à 4 kg de pommes et 2 bouteilles de jus à 3,05€ ! Ah on sait se poiler au pôle pommes !

Pierre au pain et Bertrand (je crois ?) aux œufs :

Et il y avait une animation musicale ce soir, pour le plus grand plaisir de Mademoiselle, qui adore se trémousser !