#tomate

Salades aux couleurs de Noël mais d’été quand même

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Quoi de plus agréable que de manger une salade quand il fait un peu/beaucoup/à la folie/passionnément chaud ? Manger 2 salades !

Il ne vous a pas échappé que c’était la saison du rouge, rouge des tomates, rouge des poivrons. Mais aussi du vert : pour le vert il y a un piège parce que tomates et poivrons jouent aussi dans cette catégorie, et on peut rajouter le basilic ou les différentes salades.

Je vous propose donc pour changer de la salade de riz au surimi 2 de mes salades préférées (et néanmoins très simples). La première :

Dedans, j’ai mis des tomates de l’AMAP (plein), du basilic de l’AMAP, de la roquette du jardin, une échalote de Roscoff parce que je me la pète un peu parce qu’une échalote de Gironde aurait très bien fait l’affaire, et pour l’assaisonnement, 2 cuillères d’huile de trempage de féta (la féta était finie, snif) et 1 cuillère de vinaigre de cornichon (les cornichons étaient finis, snif)(faut pas perdre, surtout si c’est bon).

Gros succès chez Mademoiselle et Mademoiselle II, toutefois toutes les deux d’accord sur le fait de mettre la roquette de côté. C’est vrai qu’elle était vive, ma roquette, mais qu’est-ce que c’est bon !

La 2ème salade du jour est ma salade préférée, toutes saisons et tous ingrédients confondus. La fameuse poivron-mâche-chèvre-cumin dont j’ai forcément déjà parlé :

Dedans, il y a des poivrons de l’AMAP, de la mâche, une échalote de Roscoff parce que je ne varie pas mes fournisseurs à l’infini, quelques rondelles de bûche de chèvre coupées en dés, quelques graines de cumin, un peu de cumin en poudre aussi. Et pour l’assaisonnement : deux cuillères de vinaigre de cornichon (oui, 2, parce qu’avec le fromage de chèvre ça « boit » beaucoup, et le vinaigre de cornichon présente cet avantage qu’il est plus léger –à mon goût– que le vinaigre de cidre ou balsamique, donc je peux mettre plus de volume pour autant d’acidité), et deux cuillères d’huile neutre (parce qu’il y a déjà plusieurs goûts forts dans la salade, je déconseille l’huile d’olive).

Libre à vous bien entendu de saler selon votre habitude, mais ça vous savez que je ne mentionne pas souvent le sel sur mes recettes !

Cette deuxième salade plaît moins aux demoiselles. Déjà parce qu’elle est servie après la première et que les estomacs sont déjà pleins. Ensuite parce que Mademoiselle II et le fromage, c’est une histoire qui contrarie fortement Monsieur et dont elle devra répondre quand elle saura parler : dans la famille, on se doit d’aimer le fromage, nonmého. Et Mademoiselle prétend ne pas aimer les poivrons, ce qui ne l’empêche pas d’en manger avec appétit tant qu’elle ne sait pas ce que c’est, non mais j’vous jure, faites des gosses qu’y disaient. Mais ça me va : j’en ai plus !

Tambouille de courge spaghetti sans prétention

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La semaine dernière, il n’a échappé à personne que nous avions eu une courge spaghetti. Moi, les courges spaghetti, j’aime les préparer comme leurs homologues pâtes-spaghetti.

Et donc apres avoir fait bouillir 45 min la courge, puis l’avoir laissée refroidir et égoutter, je me suis lancée dans la confection d’une petite sauce d’inspiration basquaise : lardons, oignons, tomates, herbes de Provence. Tout dans la poêle.

J’ouvre ensuite la courge, j’enlève ses pépins, je la vide de ses spaghetti :

Et je mélange tout, et je sers avec du gruyère râpé.

La photo est très moche, j’en conviens.

Mademoiselle en a repris… 3 fois. Ma maman a tiré la tronche quand elle a vu la courge (c’est pas trop son truc les cucurbitacées, mais la dernière fois qu’elle est venue à la maison elle a trouvé spirituel d’apporter 3 bulbes de fenouil. C’est une vengeance personnelle), mais elle a aussi fini par se resservir. Mademoiselle II ouvrait bien grand la bouche en signe d’assentiment.

À noter que ça se réchauffe très bien, et que le lendemain on en a remangé avec des spaghetti-pâtes, et que c’était encore meilleur !

La soupe de David [par Jeanne]

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Hier au pôle pommes, on a eu le temps de discuter, et David m’a dit qu’il avait fait une soupe avec des betteraves et des courges, qu’elle était bonne, et rouge. Ça m’a semblé être une recette tout à fait acceptable et donc aujourd’hui, j’ai testé (les betteraves de la semaine dernière attendaient toujours leur tour). Moi, les betteraves, je suis pas fort dessus, comme dirait mon beau-père (je pense que l’expression n’est même pas locale d’ailleurs et qu’il n’y a que lui qui dit ça). Ça veut dire que dans la mesure du possible, si je peux éviter d’en manger, j’évite. Ou alors râpées, crues. Là c’est bon. Mais si c’est mélangé à autre chose, alors faut voir.

J’ai donc sorti :
les betteraves,
les courges,
les tomates,
de la purée de tomates aucazoù,
les patates douces (bon, elles, c’est pas que je les ai sorties, c’est que je ne les avais pas rangées. Mais elles correspondaient bien au critère : faut que ce soit rouge).
Et des oignons, parce que c’est bon les oignons, et j’avais oublié d’en mettre la dernière fois ça m’a traumatisée.

Maguelonne, c’est le moment de caser les poivrons que tu n’aimes pas, le goût des betteraves devrait les écraser, et la courge adoucir le tout.

Finalement je n’ai pas tout mis. Exit les tomates, ça me fait toujours un peu mal au cœur de faire cuire de délicieuses tomates comme ça et je n’en avais pas d’autres (à part la boîte, que je n’ai pas mise non plus, pas besoin, la casserole était déjà pleine), exit les patates douces, et je n’ai mis qu’une des deux courges (la sucrine d’hier). L’autre ayant une forme bien adaptée au fameux potimarron-coupé-en-2-rempli-avec-crème-et-lardons-passé-au-four. Si. C’est fameux. Et j’ai mis des patates pas douces, que j’avais oublié de sortir pour la photo. Vous remarquerez peut-être en déco derrière le basilic dans la bouteille de jus de pomme. Vu que les bouteilles ne sont PAS consignées, je les recycle.

Pour faire une soupe avec de la betterave dedans, il faut éplucher les betteraves. Le résultat est fatal, j’aurais pu candidater pour une suspicion de meurtre. Je note au passage que toutes les betteraves ne sont pas de la même famille. Je décide de ne passer en soupe que les rouges, l’autre je la couperai fino-fino à l’économe dans une salade, elle est tellement belle !

Une fois le massacre terminé, je mets classiquement tout dans une casserole, de l’eau qui mouille dedans et du feu qui brûle dessous. Avant même d’avoir mal, les betteraves commencent à pleurer rouge à gauche de la casserole. Aucune compassion, j’en rigole. Si je n’avais pas de bébé-sans-sel, je mettrais un bouillon-cube aussi.

Quelques dizaines de minutes plus tard, la couleur commence à être intéressante.

On passe tout ça au nouveau mixsoupe, le dernier ayant rendu l’âme après 30 ans de bons et loyaux services, et ça fait une soupe magnifique, et très bonne ! On sent peu les légumes de façon unitaire, ce qui m’arrange, ce qui arrange aussi mon ami allemand qui n’est pas fort sur les courges, lui, et l’ensemble a un goût, euh, de bonne soupe aux légumes. Et on s’est tous régalés, Mademoiselles incluses.

Monsieur un peu patraque a mangé plus tard et n’a pas suivi la préparation. Il a dû deviner ce qu’il y avait dans la soupe. L’occasion n’est pas souvent donnée de sortir les répliques de film culte dans le contexte :
« Y’a de la betterave ?
– Y’en a ! »

Hihihi !

Merci David !