#radis asiatique

La soupe courge, carottes, coco

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J’ai eu la chance d’être invitée il y a peu au resto gastronomique « Sens bistrot contemporain » de Bordeaux. Dire seulement que c’est très bon ne rend pas hommage à la qualité de ce qui est servi. Parmi les plats, un travail sur le butternut m’a particulièrement enthousiasmée : cannelloni de butternut fourré à la mousse de butternut, chips et pickles de butternut et, ce qui nous intéresse ici, velouté de butternut à la cardamome.

J’aime bien la cardamome mais elle ne rentre pas dans ma culture culinaire : je ne sais pas où en mettre et surtout je n’y pense pas. En velouté c’était un régal, on a eu un butternut mardi, je me suis dit que c’était l’occasion.

Là, les plus attentifs remarqueront qu’il n’est pas question de cardamome dans le titre de cet article. Et en effet, cette introduction est une grosse arnaque parce qu’en cherchant une recette de soupe butternut/cardamome (surtout pour avoir une idée de la quantité de cardamome à mettre), je suis tombée sur une recette de soupe courge, carottes, coco (soupe 3C) qui m’a fait dire que la cardamome, ce serait pour plus tard.😇 Je suis contente que vous soyez contents d’avoir lu tout ça pour rien.

Il faut donc : de la courge, 4-5 carottes, 2 oignons, 20cl de lait de coco, 2 cuillères à café de cumin, de la mimolette.

Là encore, arnaque sur la photo parce que finalement je n’ai pas mis de butternut mais du potimarron. Et en attrapant le potimarron, je suis tombée sur le radis asiatique qui m’a fait un clin d’œil parce qu’il était convaincu que dans 3 semaines il serait encore dans le tiroir à légumes, lui. J’aime pas les insolents, il a donc fini dans la soupe aussi.

En coupant le radis j’ai eu l’occasion de constater que c’était très bon, cru, et qu’il aurait fait une très bonne salade. Mais c’était trop tard, il a assoupi (atterri dans la soupe) comme le reste.

Tout est dans la casserole sauf le lait de coco et la mimolette. Je couvre d’eau, j’arrive à la marque des 4L, je me dis pourvu qu’elle soit bonne, parce que 4L de soupe quand même, on n’a pas fini d’en entendre parler de celle-là…

Quelques dizaines de minutes plus tard, le radis est toujours un peu violet, ce qui est notable, vu la propension des légumes violets à changer de couleur à la cuisson…

Je passe tout ça, le potimarron et les carottes reprennent leurs droits en terme de couleur.

Il est temps d’ajouter le lait de coco. J’ai voulu la jouer artistique et la dure réalité de mon absence de talent m’a anéantie un moment.

Merci à ceux qui ont reconnu une fleur.

Tant pis, le mixsoupe n’était pas encore rangé, j’ai fait disparaître toute trace de fleur et la honte qui allait avec.

Pour la présentation, c’est à la mimolette de jouer : je l’ai « épluchée » à l’économe sur la soupe, comme d’autres mettent de l’emmental râpé.

Bilan : gros succès auprès de Mademoiselle II. Le lait de coco donne un petit goût exotique sans écraser le reste (le pauvre, 20cL face à 4L!), c’est très agréable. Et finalement ça nous a tellement plu qu’on n’en a eu que pour un repas (et 3 ou 4 biberons).

Ce fourbe de daïkon [par Jeanne]

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Ça fait des jours qu’il est là. Qu’il vous fixe. À chaque fois que vous ouvrez le frigo. Vous êtes sûrs qu’il vous nargue. Alors que vous n’êtes pas les seuls dans ce cas-là. Personne ne sait quoi faire d’un radis asiatique. Vous aviez même oublié comment ça s’appelait, heureusement que David l’avait mentionné dans son mail.

Cette fois c’est terminé, son sort est tranché. Vous allez le préparer en salade thaïe.

Parce que oui, le radis asiatique, aussi appelé daïkon, est, comme son nom l’indique, asiatique. Le préparer à la thaïe lui rappelera son enfance, quand il n’était encore qu’une petite graine innocente.

Dans la recette que j’ai trouvée, il faut du daïkon et des carottes. Je n’ai plus de carottes mais les radis asiatiques sont gros, ça devrait suffire.

Je prépare le reste : 2 cc d’huile d’olive, 2 cc d’huile de sésame, 1 cc de sucre roux, 3 cs de nuoc-mam, du citron. Normalement il faut du citron vert, mais l’état de mon citron vert m’a fait estimer que jaune, c’était bien aussi.

Dans les options de la recette, il est précisé qu’avec des cacahuètes, c’est très bon. Je rajoute les cacahuètes dans mes ingrédients.

Je commence par faire la sauce, en mélangeant tous les ingrédients (le zeste et le jus du citron) sauf radis et cacahuètes.

Après j’installe le robot de cuisine qui râpe et j’épluche les radis. Il est d’une délicate couleur rose à l’intérieur, c’est très joli.

C’est là que le timing est parfait puisqu’on est alors mardi à 18h, et 1h30 plus tard je suis l’heureuse propriétaire d’un tas de carottes. Je vais pouvoir faire la recette complète.

Après un gros nettoyage des carottes, Mademoiselle s’éclate à râper carottes, radis et cacahuètes (enfin, elle, elle appuie sur le bouton, la machine fait le reste). Ça fait un beau dégradé orange-rose ! Mademoiselle est toute fan.

Reste à ajouter la sauce à tout ça et à se régaler !

Mademoiselle en a redemandé 2 fois. La 2ème fois j’ai dit non, elle avait eu du mal à finir son yaourt, c’était pas pour repartir sur de la salade aussi sec !