Et c’est une explosion de couleurs qui a atterri dans nos paniers ce mardi ! Voyez un peu :

Carottes, radis, chou-rave, oignons nouveaux, aillet, chou « pak choi », laitue, fenouil (youhou !), courgette, et même une petite fleur de courgette qui s’est glissée dans mon sac !

Le soir-même, j’ai réfléchi à comment j’allais préparer tout ça, avec 2 difficultés majeures : je n’ai jamais, de ma vie, préparé (mangé ?) de chou-rave ou de pak choi. J’ai donc trouvé judicieux d’appeler les livres de cuisine à la rescousse. Il se trouve que Monsieur et moi aimons également cuisiner, et que nous avons une forte tendance à l’accumulation, et de ce fait nous possédons, euh, beaucoup, mais vraiment beaucoup de livres de cuisine.

Alors mes collègues me disent que ça ne sert à rien à l’heure de Marmiton.

Mais il faut savoir que la grande majorité de ces livres ont été achetés avant Marmiton (note pour moi-même : éviter d’employer ce genre de formule casse-binette qu’on ne sait jamais comment accorder… la majorité a ? la majorité ont ? J’apprends avec intérêt en vérifiant qu’il s’agit d’un accord sylleptique. Voilà, je vous laisse méditer là-dessus, moi j’ai un article à écrire). Eh oui, jeune freluquet, j’ai connu l’ère d’avant internet, moi ! D’ailleurs j’ai pris un coup de vieux quand j’ai vu qu’un des livres que j’avais ouvert était estampillé « offert par ma Tata, 24 juillet 2002 ». Comme je suis née en février, que ma fête était dimanche dernier et que Noël tombe généralement en décembre, j’en ai déduit finement qu’il s’agissait d’un cadeau reçu à l’occasion de mon bac. Il y a 19 ans. Voilà, j’avais dit que j’avais pris un coup de vieux…

Bref, j’en étais à Marmiton : quand je vais sur Marmiton (ou un autre hein, c’est une façon de parler), c’est que je sais ce que je veux faire et que je cherche comment le faire. Alors que j’ouvre mes livres pour chercher des idées. De toute façon, je ne sais pas pourquoi je me justifie, toujours est-il que j’ai feuilleté 2 ou 3 livres dont le titre comportait le mot « potager » (histoire de mettre toutes les chances de mon côté) et que mon choix s’est arrêté sur les recettes suivantes :

Pour les asperges (j’en ai déjà utilisé une partie – court article à venir – mais il m’en reste) et le chou pak choi qui remplacera le brocolis dans la recette suivante :

Pour le fenouil j’ai sélectionné une recette avec un autre goût fort, susceptible de masquer au mieux le goût du fenouil :

Les radis, je sais pas chez vous, mais chez nous c’est toujours à la croque-au-sel-sans-sel. Enfin cru quoi. On a quasiment supprimé le sel de notre cuisine quand Mademoiselle a commencé la diversification alimentaire il y a un peu plus de 3 ans, avec pour objectif de ne cuisiner qu’un seul et même repas pour tout le monde. La dévotion parentale a demandé que nous nous adaptions aux exigences de son régime de bébé plutôt que l’inverse. Pour toutes les recettes que je décrirai, pensez donc à rajouter le sel, car je ne le mentionnerai pour ainsi dire jamais. Et donc ces radis : quand j’ai vu cette recette, je me suis dit que ce serait une chouette idée et que ça changerait. Je n’ai toujours pas de ciboulette, donc je mettrai des verts d’oignons rouges (je ne suis pas daltonienne donc ça va) à la place.

Les carottes, quand on cherche « recettes de carottes » sur internet, on a un million de poêlées de carottes à toutes les épices du monde, quelques soupes et purées, mais rien de bien foufou. Du coup la tatin de carotte m’a bien plu, et la charlotte d’à côté aussi, je ne sais pas encore laquelle des deux je ferai, de toute façon j’ai de quoi faire une pâte brisée, et j’ai des haricots verts, donc les 2 possibilités sont ouvertes.

Et enfin le chou-rave, qui ira sans doute très bien avec l’oseille du jardin et les noix du jardin de Grand-Maman si je retrouve mon casse-noix, du commerce sinon. Pour la sauce à l’huile de noix, je n’ai pas regardé la recette de la p.144 comme indiqué : je ferai une vinaigrette à l’huile de noix (enfin, si j’en ai. Mais on peut facilement imiter le goût de l’huile de noix avec de l’huile de colza et un peu de curry) et puis voilà.

Si ça vous dit de faire une de ces recettes, envoyez-moi vos photos, je les mettrai avec les miennes dans les articles qui les illustreront !

Allez, parce que je suis sûre que vous l’aviez oublié celui-là : un accord sylleptique se fait selon le sens et non selon les règles grammaticales. Z’êtes bien avancés avec ça hein !
Rien ne vaut un exemple : La majorité des élèves est satisfaite de la bonne ambiance qui règne dans le lycée. (Ici, on choisit le collectif – le verbe est au singulier).
La majorité des élèves sont satisfaits de la bonne ambiance qui règne dans le lycée. (Ici , on privilégie les acteurs de ce collectif: les élèves – le verbe est au pluriel).
La prochaine fois que vous caserez sylleptique au scrabble, vous penserez à moi ! 🙂