Producteurs

Les nouvelles de vos producteurs

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Les tomates ont été plantées le 16 mars ! Elles ont pu expérimenter la plantation directement dans l’engrais vert, un mélange de légumineuses et de céréales pour apporter de l’azote et de la biomasse au sol.


Tous les légumes sous serre et dans les champs ont été couverts de voiles d’hivernage pour affronter les gelées des derniers jours. Quelques plants ont souffert, mais dans la globalité il n’y a pas eu de gros dégâts.


Pour rappel, il y a aura un chantier de plantation de courges le samedi 21 mai.

Infos et inscriptions :  https://forms.gle/KdD7NksNufM8k1bP6

Soupe aux épluchures certifiée écoresponsable

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Vous avez craqué pour les asperges de la Vergnée (de vergne, plante qui pousse ds les marécages). Vous vous apprêtez à les préparer. Je vous conseille de les brosser un petit coup sous l’eau pour les éplucher propres, vous comprendrez vite.

Voilà les asperges dans l’eau légèrement salée, vous en salivez d’avance et êtes peut-être déjà en train de préparer une petite sauce.

Les épluchures, elles, attendent patiemment et résignées le prochain trajet au compost.

Pour la sauce, plein de choix. J’opte souvent pour la hollandaise à ma façon (monter un jaune d’œuf en genre de mayo avec du beurre fondu), on peut faire une vinaigrette standard, ou une vinaigrette en écrasant une fraise dedans, ou simplement mélanger un peu de crème et de citron.

Cette fois, Monsieur a préparé une sauce à base de crème et de noix de muscade, une recette qu’il a trouvée, mais je ne recommande pas. Le goût de la muscade ne va pas avec la douceur de l’asperge je trouve.

Avant d’égoutter vos asperges, goûtez le jus de cuisson. Chez moi on l’a toujours bu dans une tasse avant le repas, j’adore ça. Il paraît que c’est diurétique. Diurétique ou pas, t’facon, quand on mange de asperges, on se le rappelle à chaque passage aux toilettes hein, merci le methyl-mercaptan (vous la ressortirez pour briller en société celle-là !🤭).

Voilà le plat. Il est temps de s’occuper des épluchures. Non pas de les jeter, de s’en occuper ! Pensez developpement durable et recyclage des déchets ! Vos épluchures, elles sont propres, vous avez suivi mon conseil de début de recette. Rajoutez quelques pommes de terre, de l’eau et faites-moi cuire tout ça.

Quand les patates sont cuites, vous mixez, vous passez (pas besoin d’un chinois tout fin, une passoire à nouilles ira bien, c’est pour retenir les fibres), et vous avez une délicieuse soupe aux asperges. Enfin, aux épluchures d’asperges. Si vous mettez une cuillère de crème dedans, vous pouvez faire un effet lunaire qui enthousiasmera vos convives.

Et si vous avez des convives austères, touillez bien, ou changez de convives…

Mes convives à moi (2 petites demoiselles) ont toutes les 2 demandé du rab, et la soupe a été pliée en 1 repas. Nan laisse tomber, c’est une expression, ça se plie pas de la soupe. Non mais ne laisse pas vraiment tomber ton assiette non plus !

Bref, ne jetez plus vos épluchures d’asperges !

Haro sur le fenouil – partie II

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Autre essai : l’idée de la jeune woofeuse* qui aidait David à la distri ce soir (pardon, je ne connais pas votre prénom) : fenouil râpé avec une vinaigrette à l’orange. Elle a marqué des points en signalant qu’elle n’aimait pas le fenouil mais que comme ça c’était bon.

1ère étape : râper le fenouil. Je ne vous cache pas que le robot a galéré comme un fou, les fibres ayant décidé que bloquer la râpé était l’idée du siècle.

Ça donne ça. Il aurait sans doute mieux valu mettre une râpe un peu plus grosse.

Ensuite, vinaigrette à l’orange. J’ai commencé basique avec du jus d’orange pur.

On sent certes moins le goût du fenouil mais c’est pas folichon. Monsieur a fait remarquer qu’un trait de citron compléterait agréablement le jus d’orange. Oui, mais je n’en ai pas sous la main. Je continue mon travail de recherche : ajout d’une cuillère de vinaigrette (vinaigrette balsamique, huile de tournesol, ciboule, un peu de sel).

Là je me suis resservie tellement c’était bon et tellement j’en avais pris peu le premier coup, mais il faut quand même bien admettre que face à la ciboule, le fenouil n’en menait pas large. Il aurait été plus honnête de ma part de tester sans la ciboule (ben oui mais c’est trop bon aussi, j’ai pas pu m’empêcher).

J’ai fini moins hypocritement mon repas par de la salade avec ma vinaigrette ciboulée de tueur, et y’a pas à tortiller, c’est délicieux même sans ruse pour masquer le goût !😇

Les demoiselles étant toutes les 2 fiévreuses, elles n’ont pas eu l’heur de déguster mes expérimentations fenouillesques. Mais ça a fait un authentique heureux en la personne de Monsieur de retrouver son cher fenouil !

*woofeuse : rien à voir avec les aboiements. C’est quelqu’un qui pratique le woofing, dérivé de l’acronyme WWOOF, de Willing Worker On Organic Farms, «travailleur bénévole dans une ferme d’agriculture biologique»

Haro sur le fenouil – partie I

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Ça y est, la saison du fenouil revient… c’est super.😒 le problème du fenouil, c’est pas tellement que je n’aime pas ça. Non, le vrai problème, c’est que j’allaite toujours et donc ma saleté de conscience me met la pression pour en manger. J’ai donc profité de la distribution pour glâner des idées.

Commençons par celle de David : fenouil rôti au miel. Easy peasy, du miel, il y a toujours à la maison.

Je badigeonne, j’enfourne à chaleur tournante, et de temps en temps je récupère le miel qui a coulé pour le remettre sur le fenouil avec un pinceau.

C’est prêt en une 20aine de minutes.
La photo laisse penser que le miel a cramé mais quand on avait le plat devant les yeux ça tirait nettement sur le caramélisé. Et ça sentait plutôt bon.

Il y avait moyen de faire une super présentation sur une assiette, mais comme d’habitude, j’ai été prise par le temps.

J’ai quand même mis du persil. Monsieur a tenu à souligner que du fenouil pour faire monter le lait et du persil pour le couper, ce n’était pas très harmonieux. Je lui ai répondu que je n’avais aucunement l’intention d’en manger une grosse part

Bilan : je dois bien admettre que les parties extérieures, celles qui ont bien rôti et qui étaient en contact avec le miel, étaient très bonnes. Je suis plus mitigée sur les parties intérieures, mais Monsieur a trouvé ça absolument délicieux et était ravi.

Arts de la table : le radis

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Il ne vous a pas échappé que nous avons eu des radis de toutes les couleurs dans le panier de mardi. Pourquoi ne pas en faire un joli bouquet ?

Il vous faut : des radis, de l’eau.

Et surtout, un couteau pointu, type couteau d’office.

Après après enlevé la petite radicelle du bout, entaillez bien régulièrement vos radis en faisant un quadrillage le plus fin possible. Moi je me suis loupée, j’ai voulu quadriller un peu trop fin et du coup j’ai zigouillé une rangée. Bon, bah faut pas.

Le radis lacéré va ensuite faire un petit séjour thalasso dans de l’eau revivifiante et froide pendant quelques heures.

Retenez vos exclamations devant la jolie fleur qui a éclos devant vos yeux ébahis !!!

Voilà vous faites ça avec plusieurs radis et vous avez un bouquet !

Une petsite poutsine ben cute et ben d’icitte

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Un événement incroyable est arrivé cette semaine à la maison. Non, 2 d’ailleurs, mais ils sont liés : 1) Monsieur a dit « je crois que j’ai trop mangé ». 2) Il est resté des frites.

Je crois que je n’avais jamais vu ça, un reste de frites…

À tel point que je n’avais aucune idée de comment les re-préparer. Au four ? Les repasser dans le gras ? J’en ai parlé à mes collègues le lendemain. « Pourquoi tu ne fais pas une poutine ? Du fromage râpé, tu peux même mettre une sauce, une fois j’ai goûté avec une sauce carbonara c’était bon ! ».Je n’ai pas souvent eu l’occasion de le dire ici mais j’adore mes collègues.

Il faut donc : un reste de frites (!!!), du fromage râpé, une sauce, un plat qui va au four.

Comme sauce, je n’ai pas fait de carbo, j’ai pris la sauce du panier de mardi, tomate basilic, qu’est-ce qu’elle est bonne cette sauce ! J’ai donc empilé frites, sauce et fromage. Et hop, au four !

Après 15min, c’est juste bien gratiné comme il faut. Notez la petite portion de poutine avec des frites non salées pour Mademoiselle II…

Une fois servi, ce n’est plus présentable, bien sûr !

Bilan : c’est très bon, indiscutablement. En revanche la sauce étant assez liquide, elle imbibe les frites qui du coup perdent leur croustillant. Peut-être qu’une carbo un peu plus épaisse apporterait une amélioration de la texture !

Petits sandwiches frais sans façon

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L’autre jour (ouh la ça sent la grande anecdote), sur l’emballage du bleu de Bresse (haha, je vous avais prévenus), il y avait une recette (et bam !, vous êtes scotchés, je le savais !). Voilà, c’est tout, bonne nuit !

Après un teasing pareil, je ne peux pas ne pas vous raconter la suite. Et donc cette recette : bagels au bleu de Bresse (ça alors) avec du bleu de Bresse (encore lui), de la salade et autre chose que j’avais oublié. J’ai pensé que ça devrait être bon mais de tous les ingrédients, je n’avais que… le bleu de Bresse (c’est bien, y’en a 1 qui suit).

Suite de cette aventure trépidante quelques jours plus tard, au supermarché. Mademoiselle a demandé et obtenu des tomates cerises, de la bûche de chèvre, on a eu du mesclun dans le panier de mardi, j’ai toujours… du bleu de Bresse au frigo, et je suis dans un endroit fort adapté pour trouver du pain à bagel. Échec. Il y a de quoi faire des burgers pour tous les visiteurs de la Fête de la Morue, mais pas un seul paquet de bagels. J’avise un sachet de pains typés bretzels. Allez, pour une fois, je ne vais pas suivre la recette à la lettre.😇

De retour à la maison, je prépare mes ingrédients et je propose à Mademoiselle de faire des petits sandwiches avec moi. Réponse enthousiaste.

On notera la présence de bacon (pas Francis, l’autre), c’était pas sur ma recette mais j’en avais et puisque c’était plus des bagels t’façon, un peu de changement en plus ou en moins…

On a commencé par tartiner… le bleu de Bresse. Là, la collaboration de Mademoiselle s’est arrêtée prématurément parce qu’elle me vidait la pile d’ingrédients sans attendre qu’ils soient assemblés. Elle s’est fait virer de la cuisine, la bouche pleine de fromage.

Ensuite le bacon :

Le mesclun sur tout ça et on referme. Et là, vous allez rigoler… je vois une autre recette, sur le paquet de pains bretzelés ! La même chose mais avec du fromage de chèvre et des tomates cerises. Je suis trop une oufette dans ma tête, je décide de varier les plaisirs, il y aura 2 sandwiches de chaque !

Et voilà le résultats une petite entrée bien sympathique et saluée par les critiques en présence.

NB1 : Après la fin des tomates cerises, je les ai remplacées par des radis. C’était tout aussi réussi !

NB2 : Non mais sans blague, vous venez de passer 10 minutes à lire une RECETTE pour des SANDWICHES ! Non mais allô !

Butternut rôti à la crétoise

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Sur une (excellente) idée de Pénélope.

Mardi avant-dernier, mon pommes pote étant absent, j’ai fait la fin de la permanence pommes avec Pénélope (merci à elle). En discutant, elle a parlé d’une recette de butternut rôti avec de la feta, des graines de courge, de la coriandre… même qu’elle m’a envoyé la recette. Le mot magique (coriandre) étant dit, il fallait absolument que je fasse cette recette. Sauf que… quand j’ai fait les courses, la coriandre proposée à l’achat ne sentait absolument rien, ce qui est traumatisant quand on adore ça. J’avais déjà la feta, j’ai décidé de faire à mon idée avec les ingrédients disponibles tout en m’inspirant de la recette de Pénélope.

Il vous faut donc : un butternut (ou une sucrine du Berry ou une courge du même genre) ; de la feta ; des graines de courge ; de l’huile d’olive, du citron (tout ça c’est sur la base originale) ; et j’ai ajouté de l’aillet et des olives.

Après avoir épluché et coupé le butternut en parts de taille raisonnable, j’ai arrosé d’un filet d’huile d’olive, et j’ai parsemé d’aillet et de la moitié des graines de courge : je ne savais pas à quelle vitesse elles crameraient, donc j’ai assuré le coup.😁

Hop, au four à th°7 chaleur tournante, 15 min comme ça et 15 min avec une feuille d’alu dessus pour que ça cuise sans noircir.

Pendant ce temps, j’attrape un citron qui fait le malin et je lui explique que ça va être sa fête.

3 minutes plus tard il se rend compte que je ne bluffais pas et j’ai un jus qui n’attend plus que des compagnons.

Dans le rôle des compagnons : la feta coupée en cubes, le reste des graines de courge, quelques olives coupées petit.

Quand le couteau rentre sans peine dans le butternut, je sors le plat du four.

Et j’arrose le tout avec le jus de citron customisé.

C’est une tuerie. Le côté acidulé du citron avec la texture douce et sucrée du butternut… et le reste des goûts par-dessus, on a adoré. Pour Mademoiselle II, on a écrasé sa part en purée, et c’est parti à toute vitesse (ça se mange, donc elle aime). Mademoiselle n’aime pas les olives noires, donc n’a pas trop accroché, on le savait. Elle a quand même mangé la moitié de sa part en triant un peu.

Bon appétit !

Gratin courge-épinards

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Avouez, vous avez lu 2 fois le titre d’un air incrédule en pensant très fort que je débloquais complètement…! Alors, certes, Monsieur sera ravi de confirmer que ça m’arrive, mais là, non. J’ai goûté cet assemblage dans un resto libanais (en me disant que jamais je n’aurais eu l’idée d’associer les deux, donc que ça valait le coup de tester) et j’ai trouvé ça très bon, d’où cette tentative de reproduction à la maison.

Je n’avais pas de recette, donc j’ai fait un peu comme je le sentais. Comme quand j’ai une recette cela dit. Bref. Donc il vous faut : de la courge (ici j’ai mis 2 bébéternuts –le terme est de Monsieur), des épinards (un sac d’une distribution), des épices qui fassent un peu libanais –j’ai mis du cumin et du paprika. Si j’avais eu du zaatar, c’est ce que j’aurais mis ; il faut aussi du boulgour, et j’ai ajouté du fromage râpé même si je suis assez sûre qu’il n’y en avais pas dans la recette que je tentais de copier : pour la tenue et parce j’aime bien.

D’abord, après l’épluchage réglementaire, on met à cuire boulgour et butternut. Le boulgour cuit en 10min, le butternut je veux en faire une purée donc j’attends un peu plus longtemps.

Pendant ce temps vous pouvez laver vos épinards, généralement ça prend un peu de temps. J’ai lavé les 2 sacs que j’avais, et le trempage a fait du bien à ceux qui étaient dans le frigo depuis 3 semaines, honte à moi.

Une fois les courges bien cuites, on fait une purée.

À laquelle on rajoute les épices et le fromage râpé.

Puis le boulgour.

Il est temps d’essorer les épinards et de monter le gratin en couches.

On notera que c’est un plat que je pourrais dédicacer à mon pommes pote tant les couleurs rappellent le drapeau irlandais !

Au resto libanais, la triple couche était assez ferme et je pense qu’elle avait été cuite à la poêle. Mais il fallait que je me rende à l’évidence, mon mélange boulgour-courge était impoêlable. Peut-être aurais-je dû le densifier à la farine ou à la maïzena ? J’ai considéré que ce serait plus agréable de ne pas le faire et donc l’option cuisson au four s’est imposée d’elle-même.

Comme c’était devenu un gratin assumé, j’ai remis un peu de fromage râpé sur le dessus.

Une petite vingtaine de minutes plus tard et c’est bon.

Bilan : Mademoiselle a décidé qu’elle n’aimait pas trop (et a donc proposé d’elle-même d’en manger seulement 8 cuillerées. Comme elle avait l’équivalent de 8,5 cuillerées dans son assiette, nous avons généreusement accepté son offre… elle a donc tout mangé sans faire d’histoires, ça ne lui déplaisait pas tant que ça). Mademoiselle II a fini son assiette bien vite et il a fallu la resservir (2 fois…). Monsieur et moi avons trouvé ça fort bon et original. Encore une victoire de canard !

Des nouvelles des Jardins de Laporte

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3, 2, 1 …. semez pour l’été !! 🍅🍆☀️

Le mois de Janvier David a passé beaucoup de temps à réparer et construire les tables chauffantes dans la pépinière afin que tout soit prêt pour lancer les semis des légumes d’été.

Et c’est avec beaucoup d’excitation que nous avons commencé à semer les tomates, les aubergines, les poivrons. La majorité sont des semences que nous récupérons d’une année sur l’autre, ce qui permet d’avoir des plants plus vigoureux et adaptés à nos sols d’année en année 🌱💪
Nous avons également commandé quelques semences pour tester de nouvelles variétés de tomates, notamment de la Green Zebra.

Certaines tomates ont déjà bien grandi, les courgettes aussi et elles auront l’honneur de tester un nouvel itinéraire technique. Encore un peu de patience pour en savoir plus !

Et sinon, dans La Béglaise, une photo (et l’article associé) a attiré mon attention…