#oeufs

Oeufs mimosa (recette de Pierre)

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Faire cuire en œuf dur. Enlever la coquille et réserver les jaunes dans une assiette creuse.

Nul besoin de faire de mayonnaise : verser directement de l’huile d’olive dans les jaunes. Mettre une cuillère à café de moutarde en grains, une bonne rasade de curry et du poivre du moulin. Pas besoin de saler, le poisson fumé s’en occupera. Bien mélanger l’ensemble avec une fourchette.

Hacher quelques feuilles de basilic et mélanger aux jaunes.

Remplir les blancs d’œufs avec la farce ainsi obtenue, puis couper de petits morceaux saumon ou de truite fumé(e) et les placer au-dessus des œufs. Saupoudrer d’aneth et placer quelques feuilles de basilic dans l’assiette pour la déco, mais aussi pour manger avec les œufs. C’est délicieux !

Tarte aux poireaux faite par Mademoiselle

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« Qu’est-ce que tu veux manger ce soir ? ». C’est une question que je pose régulièrement à Monsieur. Et j’ai non moins régulièrement (toujours en fait) la même réponse « comme toi ». Me voilà bien avancée. Ca finit souvent en soupe. Aussi ai-je été très agréablement surprise, hier, d’entendre « une tourte aux poireaux » ! Il restait de la pâte feuilletée faite le week-end dernier, on a eu des poireaux mardi (ou la semaine d’avant, je ne sais plus), on a de la crème, du lait, des œufs, du fromage, bref, tous les indicateurs étaient au vert.

Avant toute chose, je commence par laver les poireaux. Mademoiselle veut m’aider, et s’installe résolument sur son petit escabeau de cuisine. « Je te donne un couteau qui coupe et tu coupes les poireaux ? ». Oui bien sûr, elle fera bien attention et n’a pas peur. Elle est même un peu fière que je lui propose une tâche dévolue normalement aux grands. Sauf que couper des poireaux, ce n’est pas compliqué, surtout avec un couteau affûté par Monsieur, mais des petits biceps de 4 ans ça n’est pas bien costaud, et elle a beau ne pas avoir peur, elle n’ose pas trop appuyer sur le couteau non plus. On fait donc ça à 2, et les tronçons sont mis à revenir dans la poêle avec un peu de beurre.

Pendant ce temps, on étale la pâte et on essaie de lui donner une forme allant avec la tourtière. C’est le seul inconvénient de faire sa pâte feuilletée à la maison, elle ne sort pas parfaitement ronde de sous le rouleau. Mais bon, ce petit désagrément a aussi ses avantages, j’y reviendrai à la fin de l’article. Et on casse les œufs. Pas besoin de séparer les jaunes des blancs, c’est donc Mademoiselle qui s’y colle. Le premier œuf a effleuré une bonne 15aine de fois le saladier avant d’arriver à être cassé. On a fait les suivants ensemble et je lui ai dit d’y aller avec un peu plus de force. Les 2 œufs suivants se sont donc explosés sur le bord du saladier, ils n’ont pas eu le temps de négocier. Il faudra travailler à un compromis. Pas grave, l’important c’est que tout arrive dans le saladier.

Une fois les mains lavées (Mademoiselle adore casser les œufs, mais déteste avoir du blanc sur les doigts) et les œufs touillés, on a rajouté de la crème et là, je me suis dit que je n’avais pas mis les bons ingrédients sur la photo de départ parce que je n’ai pas mis de lait dans mon appareil. En revanche, j’y ai mis du fromage de chèvre en petits cubes. Ca va admirablement bien ensemble poireaux et fromage de chèvre, vous ne trouvez pas ?

Nos poireaux ont fondu suffisamment, on les ajoute dans le saladier, on mélange une dernière fois, et on verse le tout dans la pâte. Si j’y avais pensé, j’aurais mis une couche de moutarde au fond, ça aurait été délicieux, mais voilà, j’ai oublié. Ca supporterait bien des lardons aussi, mais là, je n’avais pas envie.

On finit par étaler le fromage râpé, sans oublier d’en manger un petit peu de temps en temps, c’est ça aussi le plaisir de la cuisine pour Mademoiselle.

Hop, à four chaud, 15min à chaleur tournante th°6-7.

Et voilà !

A manger froid, ou chaud, ou tiède, seul ou avec une salade verte.

Je vous avais dit que je reviendrais sur les excès de pâte : pour avoir une pâte bien ronde, on coupe ce qui dépasse, et on laisse Monsieur jouer avec. Il y met de la moutarde, des herbes de Provence et du Saint Nectaire, au four 10 min, et ça fait un midi apéritif fort goûteux !

Edit suite au commentaire de David : il s’agit d’une tarte et non d’une tourte, la tourte présentant la particularité d’être recouverte de pâte..

Poiro au pesteaux

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Ce soir en rentrant, j’avais en tête la soupe poireaux pommes de terre que j’avais préparée la semaine dernière mais que Monsieur, voulant bien faire et pensant à Mademoiselle II, avait intégralement mixée (alors que ça n’a rien à voir mixé ou non…).

Je me disais aussi qu’il ne fallait pas tarder à transformer le basilic en pesto.

En arrivant dans la cuisine, ça sentait très bon, un mélange de tomates et de basilic, à se régaler rien que par le nez. Et là, Monsieur me sort « je me suis dit que si je ne faisais rien des poireaux, ils finiraient en soupe, et que si je ne faisais rien du basilic, il finirait en pesto. Alors j’ai cherché une recette poireaux basilic. Bon, la 1ère c’était une soupe. Et puis bon, les 2 suivantes c’était à faire au thermomix, mais sinon j’ai pris la 1ère ! ».

J’ai vaguement envisagé de prendre un air outré mais comme ça sentait vraiment bon, je lui ai pardonné pour cette fois.

En creusant un peu sur la recette, j’apprends qu’il a pris des bouts de celle-ci, et des bouts de celle-là pour au final n’en faire qu’à sa tête, quand je pense que j’en entends parler pendant des semaines quand j’ai le malheur de ne pas suivre une recette à la lettre ou de rajouter une petite poignée de raisins secs à droite à gauche… scrogneugneu…

BREF.

Les étapes : il a fait revenir tomates, une partie du basilic, oignons et ail ensemble.

Séparément, il a aussi fait revenir les poireaux dans un peu de beurre.

Il a mélangé la crème fraîche et 2 œufs entiers.

Ça c’est le reste du basilic qui attend son tour…

Le tour est arrivé et le basilic frais mélangé à la crème.

Tout ceci est assemblé élégamment dans un plat au four, saupoudré de fromage râpé et hop, à la cuisson tout le monde !

En 10 minutes c’est prêt, tout était cuit il fallait seulement que ça gratine. Le résultat est joyeusement coloré.

Bon, c’est un gratin, il ne faut pas lui en demander trop en terme de présentation une fois servi… comme d’habitude, si c’est pour des VIP, il vaut mieux faire des parts individuelles !

Mademoiselle n’est pas là pour donner son avis, mais qu’en pense Mademoiselle II ?

Je dirais qu’elle a bien aimé…😏

Le fameux clafoutis aux pommes de la mamie de Monsieur [par Élise]

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De son côté Monsieur a cuisiné  »le fameux clafoutis aux pommes que sa mamie faisait quand il était petit car c’était le dessert préféré de son frère (parce que lui il préférait le 4-quarts) » (super vous savez tout…!) :

– 6 ou 8 pommes (dsl il sait plus trop…) – 100g de farine – 50g de sucre – 3 oeufs – 30 cl de lait

Cuisson 1h : 20 min à 190° et 40 min à 170°

Si vous prenez tous les contrats vous avez un gâteau 100% amap locavore et ça, ça déchire grave, non ? Nous on avait tout de l’amap sauf le lait.
En sortie de four vous pouvez saupoudrer un peu de sucre vanillé ou de cannelle… Miam !

La moussaka promise [par Jeanne]

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J’ai saoulé beaucoup d’entre vous avec ma moussaka à venir lors de la distribution de mardi, alors je ne pouvais plus ne pas la faire. Je n’avais pas l’intention de me débiner de toute façon, donc dès mercredi matin, j’ai moussaké.

Il faut : 1 kg d’aubergines, 500g de tomates, 500g de mouton haché, 1 gros oignon, de l’ail, de la cannelle, de la noix de muscade, 100g de fromage râpé, 2 oeufs, de l’huile d’olive et un peu de chapelure.

Les plus perspicaces d’entre vous remarqueront que
1) il n’y a plus 100g de fromage râpé dans le sachet au fond ;
2) une tomme de biquette est présentée alors qu’elle n’est pas sur la liste ;
3) on ne voit ni oignon ni ail et
4) la viande est drôlement foncée.

1 et 2 sont intimement liés… plus de fromage râpé, on n’a plus que des fromage de tueurs, et donc cette tomme de chèvre de Savoie va se retrouver à remplacer un banal emmental… 3 et 4 sont liés aussi : j’ai acheté la viande chez le p’tit boucher rue Saint-Paulin lundi, j’en avais 4 fois trop par rapport aux aubergines. Un petit mail à David, et il m’a répondu que oui, on aurait des aubergines le lendemain (ce qui me faisait passer à 2 fois trop de viande seulement). Le p’tit boucher m’avait conseillé de faire revenir la viande hachée avec oignon et ail dès le lundi, parce que ça se conserverait mieux que cru. C’est donc ce que j’ai fait. Vous ne pensiez pas sérieusement que j’avais omis oignon et ail quand même ??

1ère étape : saler les aubergines pelées et tranchées pour les faire dégorger pendant 1h.

Je remarque à cette occasion que ce plat à four est trop petit.

Ensuite, il faut faire revenir la viande gnagnagna, donc ça c’est déjà fait, et il faut rajouter les tomates coupées en dés. Ça me fait mal de cuire d’aussi bonnes tomates mais bon j’en ai, je ne vais pas en racheter des moins bonnes…

Hop, tout dans la sauteuse. Je n’ai pas de poêle assez grande donc la sauteuse est une casserole motivée.

Il est temps d’ajouter la cuillère à café de cannelle et la muscade. Comme la quantité pour cette dernière n’est pas précisée, je fais à vue de nez pifométrique pour les 2. (Et si on voulait vraiment faire les choses bien on préciserait rase ou bombée, la cuillère, nonmého !)

Revenons à nos aubergines qui ont bien dégorgé. Il n’y a plus qu’à jeter le liquide noirâtre et peu ragoûtant du fond du plat…

… et à rincer bien sûr !

Pendant ce temps, ça mijote ferme dans la sauterole (c’est une sauteuse en forme de casserole). La recette parle de 40min. Comme les tomates ont rendu du jus, j’enlève le couvercle pour que ça s’évapore un peu. Juste ce qu’il faut pour que ça ne crame pas non plus.

Au tour des aubergines toutes propres de revenir à l’huile d’olive. Là se pose un dilemme cornélien : les aubergines, ça absorbe comme une éponge, donc soit on tente le léger mais les aubergines ne fondent pas, soit on considère qu’on n’est pas à 1 ou 2L d’huile d’olive près et les tranches deviennent fondantes à souhait. Je tente le compromis et c’est une bonne tactique car les tranches qui ont fondu dans l’huile enrobent celles qui n’ont pas eu la même chance.

À côté, ça devient bon.

Il est temps de couper le feu et d’ajouter les 2 œufs battus en omelette et de bien les mélanger à la viande.

Ça fond, ça fond… ça doit être des aubergines suisses, pas pressées comme ça !

Mon plat précédent m’ayant semblé un peu court, jeune homme, je tape sur la taille du dessus pour la version définitive. J’huile le fond du plat à l’huile d’olive, je ne me lave pas les mains et au contraire je me les frotte bien pour profiter des bienfaits de cette même huile (je fais pareil pour le beurre ; les entreprises de cosmétique mettent moins en avant le beurre que l’huile d’olive mais je soupçonne une conservation moins aisée car mes mains m’ont fait comprendre qu’elles aimaient beaucoup ça, et elles sont susceptibles – ce blog va bientôt virer en tutos beauté au naturel !🤭), et je répartis un peu de chapelure au fond. La moitié en théorie, mais mon plat est un peu grand, il m’en aurait fallu plus.

Ensuite, la moitié des aubergines. Je commence à me dire que le 1er plat était peut-être de la bonne taille finalement, et je soupçonne les aubergines d’avoir réduit à la cuisson, les fourbes !

C’est une histoire de couches, après les aubergines, c’est au tour de la viande, en une fois, puis la moitié du fromage (à noter qu’après avoir coupé la tomme en morceaux susceptibles de passer pour du râpé, mes doigts s’assurent que personne n’approchera son nez trop près de moi pendant plusieurs heures).

On finit par le reste des aubergines puis le reste du fromage mélangé au reste de la chapelure. Si je factorise par « le reste de », ma phrase devient : on finit par le reste de (les aubergines puis le fromage mélangé à la chapelure).

Zoop, au four préchauffé à 180°C et quand ça bout on baisse à 150° pendant 45min. Moi j’ai baissé arbitrairement au bout de 10min parce que j’avais mieux à faire que de zieuter dans le four à la recherche du premier bouillon (« Regardez-moi dans les yeux, qu’il dit, le Bouillon »).

La photo est un peu sombre mais ça fait un joli plat. Bien sûr, comme c’est un gratin, si on veut une belle présentation au moment de servir, il vaut mieux le faire cuire dans des plats individuels. Et c’est très, très bon ! Évidemment, sinon je ne vous aurais pas donné la recette !😁

Bon appétit !

Dariole de légumes [par Jeanne]

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J’ai ce livre dans ma bibliothèque de livres de cuisine, depuis fort fort longtemps, et la photo de la couverture m’a longtemps intriguée.

Jusqu’à ce que je me décide il y a quelques années à faire la recette correspondante.

Il faut des courgettes, et les légumes qu’on veut (vous qui ne savez pas comment caser votre chou-rave, cette recette est faite pour vous). Moi j’ai mis ça :

Alors une fois de plus j’ai arrangé la recette à ma sauce et l’ai largement adaptée à mon manque de temps chronique. Normalement, il faut faire revenir certains légumes à la poêle, en faire cuire d’autres dans du bouillon, faire cuire puis sécher les épluchures de courgettes décoratives…

Moi j’avais quelque chose comme 1/4h pour faire un repas complet pour 4 personnes (heureusement que j’avais écossé les fèves d’avance –cf article précédent– sinon ça ne passait pas), donc tout a été cuit à la poêle, sauf mes épluchures qui sont restées crues (elles ont cuit au four par la suite).

Et donc on fait précuire tous les légumes, et on verse dessus un mélange d’œufs battus et de fromage râpé. J’ai rajouté des lardons aussi en me disant que ça plairait à Mademoiselle. Je n’ai pas mis le cerfeuil de ma recette originale parce que je n’en ai pas encore.

On beurre un plat qui va au four, on y dispose les épluchures joliment…

… et on verse la préparation précédente dedans. Je n’ai pas pris le temps de couper les épluchures qui dépassaient un peu, j’aurais dû (voir mon commentaire précédent sur le manque de temps).

L’ensemble cuit ensuite 45 min au four dans un bain-marie (perso je fais le bain-marie dans le lèche-frite).

J’ai retrouvé dans mes archives une photo d’une dariole que j’avais faite avec un poil plus de temps, et des courgettes jaunes, eh bah tout de suite, ça en jette plus. Juste pour dire que si on s’applique un peu ça peut être hyper joli.

Bon et puis, rien que le nom, hein, quand on dit à sa belle-mère qu’on lui sert une dariole de légumes, ça pète plus que si on dit omelette aux légumes cuite au four non ?

Gros succès malgré la présentation un peu bancale (vous commencez à avoir l’habitude non ?), même Mademoiselle a tout mangé alors qu’elle avait commencé par décréter qu’elle n’aimait pas les épluchures de courgettes ! La dariole a été finie sur le champ. À servir tiède, ou même froid.

Bon app’ !

Mission cake aux légumes [par Jeanne]

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Ce soir, quand il a fallu faire à manger, j’ai eu la musique de Mission impossible dans la tête. Tididouuuuuum tididouuuuuum tididouuuuuum toudoum poum poum poumpoumpoum poum etc. J’espère que je ne suis désormais plus la seule à l’avoir dans les oreilles. De rien ça me fait plaisir.

Votre mission si vous l’acceptez consiste à cuisiner un repas avec les légumes de mardi et les restes de la pizza auvergnate de la veille. J’ai donc à ma disposition :

Courgettes, chou-rave, une gousse d’aillet trouvée par Mademoiselle je ne sais pas trop où (enfin j’espère dans le tiroir des légumes quand même), des oignons nouveaux anciens, des carottes-pas-de-l’AMAP, et donc des lardons, du bleu d’Auvergne et du cantal râpé.

J’avais aussi Mickey et un petit Père Noël mais je ne les compte pas dans les ingrédients. Plus dans les dommages collatéraux du fait d’avoir un escabeau dans la cuisine pour que Mademoiselle soit plus ou moins autonome sur ce qu’elle veut attraper (ou laisser sur le plan de travail, donc).

Je me suis décidée pour un cake aux légumes. J’ai trouvé une recette de cake aux courgettes et au jambon, et je me suis fait une joie de ne la suivre qu’un tout petit peu.

Première étape : le tri et l’épluchage des protagonistes.

J’ai ensuite coupé en petits dés et fait revenir tout le monde à la poêle un bon quart d’heure environ. La recette préconisait de mettre un filet d’huile d’olive mais je suis d’avis que le gras des lardons suffit amplement, je n’en ai donc pas rajouté.

Pendant que ça (s’en va et ça) revient, je fais la pâte à cake. La recette donnait les proportions pour 350g de courgettes. Je n’ai évidemment rien pesé mais à vue de nez j’en avais 2 à 3 fois plus. J’ai donc doublé les proportions pour avoir 400g de farine, 20cl de lait, 10cl d’huile d’olive, 6 œufs et un sachet de levure chimique. On mélange tout.

J’ai ensuite incorporé mes maigres restes de fromages :

Et les légumes. Et hop, dans un plat à four beurré, 40 min à 180°.

Et voilàààààà. Toujours sous le regard jaloux de Mickey, qui sait bien qu’il n’en aura pas.

J’ai servi ça avec une petite salade verte.

Bilan : on a tous aimé, on en a tous repris, même Mademoiselle, qui était particulièrement séduite par le côté multicolore du cake : jaune pour la pâte, orange pour les carottes, blanc pour le chou et les courgettes, vert pour les herbes de Provence (que j’ai oublié de mentionner comme ingrédient plus haut) et la demi-peau des courgettes, rose pour les lardons… et bleu (même si ce dernier a fondu blanc à la cuisson) !

Il aurait pu y avoir plus de bleu, ou plus de lardons, enfin plus de quelque chose qui a un goût un peu prononcé. On a pallié ce manque en mangeant la salade (et sa vinaigrette) en même temps.

Bon appétit !

Croquettes pour humains [par Jeanne]

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Cette semaine, j’ai voulu changer un peu et préparer le chou-rave autrement qu’en salade avec des pommes et des noix.

Une petite recherche plus tard, et je me passionne pour une recette de galettes de chou-rave dont voici le lien (merci à Delphine de me l’avoir envoyé) : http://lepanierdclaire.fr/recettes/galette-de-chou-rave. Ceux qui aiment le sucré-salé peuvent ajouter sans souci des raisins secs.

Monsieur pourrait vous dire que je suis infoutue de suivre une recette sans tout changer, et l’exemple d’aujourd’hui tend à lui donner raison, même si ça me fait mal de l’admettre.

Pour mes beignets-boulettes-que-j’appellerai-croquettes, j’ai donc largement pioché dans les légumes de la semaine et un peu de la semaine dernière : chou-rave (quand même), les 2 dernières pommes de terre qui n’étaient pas parties avec les asperges vertes, aillet, oignons et une courgette un peu abîmée que Monsieur avait mise innocemment sur le plan de travail.

On peut s’esquinter les doigts sur une râpe manuelle mais je suis une grosse feignasse donc je sors le robot des grands jours.

Quelques vzioums plus tard, j’ai la forme de légumes que je souhaitais. J’ai rajouté 10 cuillères à soupe de farine et 3 œufs.

Puis 1 cuillère à café de curcuma et une autre de curry. Mademoiselle aurait dit « c’est zouli hein ! » si elle avait été là mais elle n’était pas encore rentrée.

Je me suis ensuite dit que ce serait bien, roulé dans de la chapelure :

Et j’ai fait cuire tout ça à l’huile d’olive.

Quelques minutes plus tard ça embaumait dans la maison, et Monsieur et Mesdemoiselles arrivaient, donc on a pu manger aussitôt.

Bilan : j’en referai c’est sûr parce que ça nous a beaucoup plu, et j’ajouterai du fromage râpé à la préparation. Ça devrait ajouter du moelleux aux croquettes. Monsieur a testé et validé avec du ketchup (bon, faut aimer le ketchup quoi…). Mademoiselle s’est régalée.

Bon appétit !

Pour les récalcitrants de la courgette, le gâteau Astrapi [par Jeanne]

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Je vous vois déjà hausser le sourcil. Le gâteau Astrapi ? Tout le monde sait que c’est mon gâteau au chocolat fétiche*. Mais quel rapport avec la courgette ? Elle a fumé le basilic la mère Jeanne ? Elle débloque ? Pas du tout ! Enfin, pas cette fois en tout cas.

Voici donc les ingrédients nécessaires : chocolat, sucre, œufs, farine… et courgettes.

De beurre point de trace. C’est même ça qui m’a poussée à tester cette recette la première fois, pour proposer un dessert à des amis qui ont le mauvais goût d’être intolérants au lactose. Une vraie gageure pour nous qui mettons du beurre, du fromage ou du lait dans tout ce que nous mangeons ou presque.

La recette est globalement assez classique. Pendant que les 250g de chocolat fondent tranquillou au bain-marie, il faut éplucher les 200g de courgettes. Moi, j’ai sous-traité cette opération à Mademoiselle.

Une fois que les courgettes sont vraiment épluchées, il faut les râper ou les hacher menu. Je ressors le mixer de Mademoiselle (j’avais bien dit qu’il servait tout le temps).

Il est à noter que les courgettes de David et Emeline ne sont pas calibrées pour le gâteau Astrapi. Il m’est resté un petit talon de 20g que j’ai hésité à mettre (et puis j’ai pensé que 10% de courgettes en plus, ce n’était pas rien, le petit talon a donc atterri dans la soupe aux fanes de radis).

En parallèle, on aura bien mélangé les 5 jaunes d’œufs et les 180g de sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Et ajouté le chocolat fondu.

C’est donc l’instant de vérité. Dans le saladier : un début de pâte à gâteau tout ce qu’il y a de plus conventionnelle. Dans le bol du mixer, de la courgette mixée. Ces 2 mondes vont-ils se retrouver ? Osera, osera pas ?

Notez que la question est purement rhétorique, parce que si j’avais dit « osera pas, merci d’avoir lu jusqu’ici, vous pouvez éteindre l’ordinateur et reprendre une activité normale » cet article n’aurait eu aucun intérêt.

Donc : osera !

Voilà, votre méfait est désormais accompli, une fois que l’ensemble est bien mélangé et que les épluchures de courgettes sont jetées au compost, vous pouvez laisser vos enfants rerentrer dans la cuisine et prendre un air innocent.

La suite va vite : on ajoute au mélange 100g de farine, et on bat les œufs en neige.

Hop, c’est bon ils sont bien fermes. Je mélange délicatement, je verse dans mes moules (oui, « mes » moules. Parce que c’est un gâteau très apprécié et que donc il en faut pour les collègues de Monsieur, pour la maîtresse et L’ATSEM de Mademoiselle, et pour les desserts des 2 prochains repas).

Entre 20 et 25 minutes (selon la taille de vos moules) de cuisson à 180°C plus tard, on obtient ça (et les autres petits gâteaux qui n’ont pas été photographiés).

Et c’est un gros succès. La courgette est indétectable, le gâteau est fondant, et il n’y a que le gras du chocolat dedans ! J’ai « piégé » un collègue qui déteste la courgette en lui en faisant manger sans rien dire, en fourbasse, et il a aimé. Il ne m’en veut pas et me parle encore et j’ai même reçu les félicitations de sa femme pour avoir réussi à lui faire manger de la courgette, elle-même n’ayant jamais réussi.

Bon appétit !

*Gâteau Astrapi : quand j’étais petite j’étais abonnée au magazine Astrapi, et dans chaque numéro il y avait une recette. Quand j’avais 6 ou 7 ans, un soir que Maman était en conseil de classe et moi seule à la maison avec le numéro du voisin, celui des pompiers, et l’interdiction ferme d’ouvrir à qui que ce soit, j’ai fait ce gâteau. Enfin, dans la vraie recette ce ne sont pas 200g de courgettes mais 200g de beurre (notez-le pour quand vous ferez ce gâteau hors saison de courgette !).
Et comme on n’était que 2 j’avais divisé les proportions par 2. Sauf les œufs, j’avais oublié. Normalement il y a 3 œufs, mais comme la 1ère fois que je l’ai fait j’ai oublié de réduire le nombre d’œufs, maintenant quand je fais les proportions normales j’en mets 5. Monsieur trouve ça aberrant, et ça l’est sans doute, mais que voulez-vous, on ne change pas une équipe qui gagne, et avec 3 œufs pour 125g de chocolat, c’est parfait, donc 5 œufs pour 250g, c’est parfait aussi.
Alors vous me direz « ouiiii, mais 2×3 =6 » et je n’aurai rien à dire contre. Il y a bien des ensembles dans lesquels ce n’est pas vrai, mais ça ne fait rire que certains matheux un peu perchés, et dans l’immense majorité des cas, 2×3=6, pas 5. Mais rappelez-vous, dans la recette originale, il n’y a que 3 œufs pour 250g de choc. C’est ma conscience qui me pousse à ne mettre que 5 œufs ! Pas facile de mettre par écrit les méandres de mon cerveau ! Vous suivez toujours ?

La dernière différence de ce gâteau originel avec la recette, c’est qu’on n’avait pas de batteur à œufs, donc j’avais mis les blancs sans les battre. Notez pour les jours où vous vous sentez un peu flemmard qu’un sachet de levure chimique remplace parfaitement le battage des blancs, mais ça c’est vraiment pour les jours sans, quand vous n’avez pas le courage de sortir le batteur, le brancher, le maintenir au-dessus du saladier pendant qu’il fait son boulot de batteur, le nettoyer et le reranger. À cette époque, ni batteur ni levure chimique dans la maison, le gâteau final était donc un peu raplapla, mais tellement bon qu’il a été pardonné.

Depuis, on m’a offert un batteur à œufs.

Macédoine toute simple et histoires de mayo [par Jeanne]

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J’avais annoncé que j’utiliserais une partie des carottes en ratatouillette et une autre en macédoine, et c’est exactement ce que j’ai fait. Une petite macédoine de carottes, pomme de terre, chou-fleur, petits pois, oignon et haricots verts, jugée « délicieuse » par Mademoiselle, qui il est vrai adore chacun des légumes présents ET la mayonnaise.

La mayo justement… En la faisant je me suis fait plusieurs remarques :
– il paraît qu’une fille qui a ses règles ne peut pas réussir mayonnaise. J’ai déjà vu des garçons rater leur mayo, et des filles dans ce cas les réussir. Je ne sais pas d’où vient cette idée désobligeante.
– les œufs des poules de ma Tata sont vraiment bien plus jaunes que les œufs de Carrefour.
– certaines recettes préconisent de mélanger le jaune d’œuf et la moutarde, puis de laisser le mélange reposer 10 minutes avant d’ajouter l’huile. Une fois de plus, rien à voir avec la réussite de la sauce susdite. Perso je ne laisse que très rarement reposer parce que chez nous, c’est fait au dernier moment quand quelqu’un dit « eh, ce serait pas bien, une tite mayo avec ça ? »
– Monsieur va encore râler que je vais faire des friands* avec le blanc d’œuf restant et qu’il va encore devoir tout manger et que c’est pas bon pour sa ligne
– ça fait 13 ans que je suis sortie des études. Non, ça n’a pas « rien à voir ». C’est juste qu’en ajoutant progressivement mon huile (évitez l’huile d’olive, ça tue tout le goût de la macédoine), j’ai repensé à cette anecdote d’il y a une 15aine d’années, quand j’habitais encore en résidence étudiante :

Je préparais mon repas quand mon voisin d’en-face et binôme habituel m’a appelée en panique. « Caaaaaaaaaaaaaaaaaaaal ! » (Oui : Jeanne -> Calamity Jane -> Cal). Un peu inquiète, j’ai filé voir ce qui n’allait pas dans sa chambre.
« Je crois que j’ai raté ma mayonnaise ». Aaah bah là c’est sûr que ça valait le coup d’appeler urgemment à l’aide !
C’était donc il y a 15 ans et je ne sais plus trop à quoi ressemblait sa mayonnaise, mais autant que je me souvienne le ratage ne faisait aucun doute. Je contemplais le désastre d’un air désolé en me moquant ouvertement de lui quand j’ai avisé un détail sur la table.
« Dis-moi : ta maïzena, là, on est d’accord que c’est une pure coïncidence si elle est là ?
– Bah non j’ai essayé d’épaissir la mayo avec, mais ça n’a pas marché ».
En effet, ça n’avait pas marché. Quand j’ai eu calmé mon fou-rire, je lui ai demandé s’il lui restait des œufs (il restait), et on a refait une mayo calmement et dans les règles de l’art !

*Les friands « de reste de blancs » : temps nécessaire : 15 min cuisson comprise.

Par blanc d’œuf restant :
– 35g de beurre fondu,
– 25g d’amandes en poudre ou effilées, j’ai testé les 2, les 2 sont bons,
– 25g de sucre,
– 10g de farine

On mélange tout à la sauvage (sans oublier les blancs, sinon ça n’a aucun sens), au four 10/12 min th°6-7 selon votre four et l’épaisseur de votre moule. Dans les moules à madeleines, c’est plutôt 12 min, sur une plaque pour que Mademoiselle s’éclate avec les emporte-pièce après, c’est plutôt 10 min.