#fenouil

Chou-rave confit (et fenouil confit en bonus)

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Que faire avec des choux-raves ? Déjà moi j’étais super fière de savoir nommer le machin, mais alors de là à savoir le préparer… j’ai donc cherché et mon ami internet m’a proposé de faire des choux-raves confits. Quand il y a « confit » dans une recette, ça sonne bien, ça sonne douillet et confortable, confit-ure, confit d’oignons, confi(t)-serie, tout ça…

Donc : choux-raves confits, go. Il me faut 2 choux-raves (ça tombe bien c’est pile-poil ce que j’ai), de l’huile d’olive, 1 cuillère à soupe de cassonade, 3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique (ou à défaut de vinaigre de cidre) et ½ bouillon-cube.

Il faut commencer par peler les choux et les couper en tranches, puis les faire revenir dans l’huile d’olive. En parallèle, je prépare le bouillon : ½ cube et 25 cL d’eau.

Quand les tranches de choux-raves sont bien revenues, on saupoudre la cuillère à soupe de cassonade dessus, et les 3 cuillères de vinaigre.

Très peu de temps après, quand ça a légèrement caramélisé, on verse le bouillon et on laisse cuire à couvert 12 minutes.

Et enfin on enlève le couvercle et on laisse le bouillon s’évaporer.

Voilà, il reste à servir. C’est tendre, légèrement sucré, un petit goût de chou pas écrasant, c’est très agréable. En revanche, ça n’est pas du goût de mes demoiselles (même en ayant fait croire à Mademoiselle II que c’était de la pomme de terre, en fourbes).

Elles ont préféré le fenouil confit, les chipies ! Là, je n’ai pas pris de photos lors de la préparation, mais ça se résume en 1 phrase : une fois le fenouil coupé en cubes, on met les cubes dans un plat qui va au four avec le jus d’un citron, la même quantité d’huile d’olive et un peu d’herbes de Provence, et on laisse cuire environ 20 min, en touillant de temps en temps pour que le fenouil soit bien recouvert de marinade.

Vous connaissez mon amour très modéré pour le fenouil… eh ben ça sent tellement bon que j’ai goûté de mon plein gré, alors que Mademoiselle III n’est pas encore née et que donc je n’ai pas à me forcer pour favoriser la montée de lait !!! Donc je recommande encore plus à tous ceux qui aiment le fenouil pour de vrai, d’ailleurs Monsieur était ravi.

Bonne dégustation !

Sauce verdurette

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Dans les derniers paniers, c’est super on a commencé à avoir des oignons nouveaux (« délice ! » comme dit Mademoiselle). Mais bon, on a aussi eu du fenouil et du céleri, et ceux qui suivent un peu ce blog savent que, euh, il y a beaucoup de choses que je préfère à ces deux légumes, manière diplomate de dire que je déteste ça. Toutefois, je suis une mère et moitié attentionnée (et je suis la seule à ne pas aimer ça à la maison) et donc même si mes mains sentent mauvais pendant des heures quand je prépare ça, je m’y colle.

L’intro n’est pas finie, je vais aussi vous parler de ma belle-sœur, comme ça vous aurez toute la genèse de la recette que je vous propose aujourd’hui. Car oui, ma belle-soeur est fan des « Goguettes en trio mais à 4 » et notamment de leur chanson « elle est vegan » (accompagnez votre lecture : https://youtu.be/MqRGeWchfRQ). Il y est question d’un homme qui tombe amoureux d’une vegan et qui se retrouve à devoir renoncer à beaucoup de bonnes choses ; et alors qu’il rêve de fromage et de bœuf, il se réveille et elle a préparé pour le petit-déjeuner du fenouil vapeur. Voilà, la transition entre ma belle-soeur et la recette est là. Comme ladite belle-soeur devait venir le soir-même, j’ai voulu lui faire plaisir.

J’ai ainsi fait cuire à la vapeur fenouil (entier), céleri (en grosses tranches) et, histoire qu’il y ait quand même quelque chose pour moi dans le lot, les brocolis.

Et comme des légumes vapeur, ça a beau être bon, c’est pas non plus ce qu’il y a de plus foufou, j’ai cherché une sauce-du-tonnerre pour rendre le tout plus excitant. Et j’ai trouvé, dans une feuille manifestement arrachée dans un magazine et soigneusement pliée dans un livre de recettes sobrement intitulé « sauces » : la sauce Verdurette.

Je vous laisse lire l’original ci-dessus et la version adaptée au contenu de mon frigo ci-dessous.

J’ai pris 2 gousses d’ail, du persil, des herbes de Provence, 7-8 feuilles d’épinards frais du panier du jour, 1 cuillère à café de moutarde, et 2 yaourts nature (notez les pots en verre : je suis très fière d’avoir recommencé à faire nos yaourts maison. On jette 7 fois moins de pots qu’avant – et une brique de lait entier en plus tous les 7 yaourts).

La recette n’est pas compliquée compliquée : il faut tout mixer ensemble.

Et on obtient une petite sauce qui sent très bon, relevée juste comme il faut, et toute verte.

Il est temps de servir. J’ai fait réchauffer les légumes à la poêle dans une noisette de beurre, disposé les tranches de céleri au fond et le fenouil et le brocolis plus esthétiques dessus, et versé la sauce (froide) dessus.

Pour moi, assiette exclusivement brocoliesque.

Les petites n’ont pas goûté, l’une parce que très fatiguée et déjà couchée, l’autre parce que ayant préféré la soupe panais-butternut de la veille. Mais nous, les grands, on s’est régalés. Je m’étais faite à l’idée d’un repas un peu tristoune mais ce petit ajout saucier a rendu le tout délicieux !

Bon appétit !

Haro sur le fenouil – partie II

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Autre essai : l’idée de la jeune woofeuse* qui aidait David à la distri ce soir (pardon, je ne connais pas votre prénom) : fenouil râpé avec une vinaigrette à l’orange. Elle a marqué des points en signalant qu’elle n’aimait pas le fenouil mais que comme ça c’était bon.

1ère étape : râper le fenouil. Je ne vous cache pas que le robot a galéré comme un fou, les fibres ayant décidé que bloquer la râpé était l’idée du siècle.

Ça donne ça. Il aurait sans doute mieux valu mettre une râpe un peu plus grosse.

Ensuite, vinaigrette à l’orange. J’ai commencé basique avec du jus d’orange pur.

On sent certes moins le goût du fenouil mais c’est pas folichon. Monsieur a fait remarquer qu’un trait de citron compléterait agréablement le jus d’orange. Oui, mais je n’en ai pas sous la main. Je continue mon travail de recherche : ajout d’une cuillère de vinaigrette (vinaigrette balsamique, huile de tournesol, ciboule, un peu de sel).

Là je me suis resservie tellement c’était bon et tellement j’en avais pris peu le premier coup, mais il faut quand même bien admettre que face à la ciboule, le fenouil n’en menait pas large. Il aurait été plus honnête de ma part de tester sans la ciboule (ben oui mais c’est trop bon aussi, j’ai pas pu m’empêcher).

J’ai fini moins hypocritement mon repas par de la salade avec ma vinaigrette ciboulée de tueur, et y’a pas à tortiller, c’est délicieux même sans ruse pour masquer le goût !😇

Les demoiselles étant toutes les 2 fiévreuses, elles n’ont pas eu l’heur de déguster mes expérimentations fenouillesques. Mais ça a fait un authentique heureux en la personne de Monsieur de retrouver son cher fenouil !

*woofeuse : rien à voir avec les aboiements. C’est quelqu’un qui pratique le woofing, dérivé de l’acronyme WWOOF, de Willing Worker On Organic Farms, «travailleur bénévole dans une ferme d’agriculture biologique»

Haro sur le fenouil – partie I

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Ça y est, la saison du fenouil revient… c’est super.😒 le problème du fenouil, c’est pas tellement que je n’aime pas ça. Non, le vrai problème, c’est que j’allaite toujours et donc ma saleté de conscience me met la pression pour en manger. J’ai donc profité de la distribution pour glâner des idées.

Commençons par celle de David : fenouil rôti au miel. Easy peasy, du miel, il y a toujours à la maison.

Je badigeonne, j’enfourne à chaleur tournante, et de temps en temps je récupère le miel qui a coulé pour le remettre sur le fenouil avec un pinceau.

C’est prêt en une 20aine de minutes.
La photo laisse penser que le miel a cramé mais quand on avait le plat devant les yeux ça tirait nettement sur le caramélisé. Et ça sentait plutôt bon.

Il y avait moyen de faire une super présentation sur une assiette, mais comme d’habitude, j’ai été prise par le temps.

J’ai quand même mis du persil. Monsieur a tenu à souligner que du fenouil pour faire monter le lait et du persil pour le couper, ce n’était pas très harmonieux. Je lui ai répondu que je n’avais aucunement l’intention d’en manger une grosse part

Bilan : je dois bien admettre que les parties extérieures, celles qui ont bien rôti et qui étaient en contact avec le miel, étaient très bonnes. Je suis plus mitigée sur les parties intérieures, mais Monsieur a trouvé ça absolument délicieux et était ravi.

Encore une victoire de Canard contre Fenouil maudit [par Jeanne]

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Vous vous souvenez peut-être de mon amour immodéré pour le fenouil, que le dévouement maternel me pousse à manger en ce moment (cf article précédent sur le fenouil). Et donc pour le préparer, je cherche une recette avec un autre goût bien fort à côté pour que ça se sente moins. Mon choix s’était porté sur un gratin de fenouil à la tapenade.

Il fallait 2 oignons, 2 fenouils, 5 tomates et « un pot » de tapenade. Comme j’ai voulu mettre toutes les chances de mon côté pour aimer ça, j’ai mis avec mon 3/4 de bulbe de fenouil : 3 oignons et 4 tomates, et de la tapenade faite avec 200g d’olives noires. J’avais réquisitionné l’aneth pour en faire de l’infusion (toujours le dévouement maternel, paraît que c’est bon contre les coliques des petits. Et de fait depuis que j’en bois Mademoiselle 2 est beaucoup moins embêtée avec sa tuyauterie).

On commence par couper oignons et fenouil en morceaux pour faire revenir le tout dans un peu d’huile. Le terme employé sur la recette était « faire suer les oignons et le fenouil » mais quand je lis ça je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est le fenouil qui me fait suer, ce qui n’est pas tout à faire exact parce que j’ai le goût du défi et ça m’amuse de chercher des recettes qui me feront, sinon aimer ça, du moins prendre du plaisir à en ingérer.

Pour « le pot » de tapenade, j’ai mis 200g d’olives, 8 câpres, 2 gousses d’ail et 3 cuillères à soupe d’huile d’olive dans le petit mixeur acheté il y a 3 ans pour faire les petites purées de Mademoiselle, mais qui sert tout le temps depuis :

Après un zioooooum de durée raisonnable, on a ce qu’on cherche :

Pendant ce temps les oignons et le fenouil ont bien sué comme il fallait et sont prêts pour la suite.

Dans un plat à gratin huilé, on met le contenu de la poêle :

Et les tomates par-dessus. Si vous voulez perdre du temps, vous pouvez les arranger joliment comme ça, mais vraiment ça ne sert à rien pour la suite alors faites comme vous voulez.

Dès l’étape d’après on se rend compte qu’on s’est un peu embêté pour rien. Pas grave, c’était pour la beauté du geste. Donc on étale la tapenade sur l’ensemble :

En enfin on saupoudre de chapelure. On glisse le plat sous le gril bien chaud pendant quelques minutes, et on obtient ce très joli résultat :

Au moment de servir on déchante sur l’esthétique, comme souvent sur les gratins. Donc si c’est pour des VIP, il faut prévoir des petits plats à gratin individuels. Quant au goût, il a été salué par la critique, y compris la mienne, plutôt sévère vu les ingrédients.

Bon appétit !