#courgette

Nounouilles aux courgettes citronnées

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Mademoiselle II commence à causer. Ou plus exactement elle papote en permanence, qu’on ne peut plus la faire taire. Et elle, elle associe le fait de parler à un droit de donner son avis sorti d’on ne sait où. C’est ainsi que quand j’ai annoncé que « ce soir, c’était poêlée de courgettes », elle, elle a demandé des « nounouilles ».

Comme je suis une maman conciliante, j’ai fait des nounouilles aux courgettes.

Pour les courgettes, simplement passées à la brosse sous l’eau, ça ne sert à rien de les peler, un passage à la mandoline m’a donné des bâtonnets tout mignons. J’ai fait revenir ces bâtonnets quelques minutes dans un filet d’huile d’olive avec 2 gousses d’ail et une cuillère à café d’herbes de Provence.

J’ai eu envie d’une note acidulée et j’ai zesté environ un quart de citron bio dans les courgettes. L’odeur déchirait tout, mais l’expérience a montré qu’il en aurait fallu un poil plus.

Pendant ce temps j’ai fait l’inventaire des nounouilles disponibles et je suis tombée sur ces grosses coquillettes, que j’ai fait cuire à mon goût (c’est à dire un peu plus longtemps que fondantes, je ne suis pas partisane de l’al dente, mais chacun gère la cuisson comme il aime).

Et enfin j’ai mélangé nounouilles et poêlée de courgettes citronnées.

C’était très bon, vu la prise de risque il n’y avait pas trop de doutes, mais le goût du citron était vraiment très très (trop) léger. À refaire, soit je mettrais un peu plus de zeste, soit j’arroserais d’une cuillère à soupe de jus de citron ou de mélange huile d’olive/jus de citron à la fin.

L’important, c’est que Mademoiselle II se soit régalée avec ses nounouilles.

Potion de quinoa au butternut

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À Noël, Monsieur a reçu un mug Obélix d’une contenance indécente, qu’il utilise depuis avec ravissement pour sa ricoré matinale. Ce qui n’empêche pas l’énorme tasse d’être accompagnée d’un minuscule livre de recettes de « potions » dont voici un extrait :

Et justement il nous reste du butternut ! Alors certes, nous n’avons pas de courgette, j’aurais même tendance à penser que butternut et courgette ne se croisent pas sans que l’un des deux soit hors saison. Mais j’ai quand même eu envie de tester, donc on a acheté du quinoa pour compléter les ingrédients.

1ère étape, faire chauffer la cuillère à soupe d’huile d’olive et faire revenir l’oignon 3 minutes. Ça commence déjà à sentir bon dans la cuisine.

Ensuite on ajoute le butternut coupé en cubes (s’ils sont un peu gros il sera toujours temps de les recouper quand ils seront cuits et tout tendres, pas d’inquiétude) et le cumin. Ça continue de sentir très bon. Et on ajoute les 600mL d’eau (ça fait pschhhhhh !) et les 200g de quinoa.

On couvre, et on compte 10min après l’ébullition.

Et là, il faut bien se rendre à l’évidence : ça n’a pas une tête de soupe. Comme la table était mise, on a quand même mangé dans les assiettes creuses à la grande cuillère, mais fourchette et assiette plate auraient très bien convenu.

Ah, j’ai mis un quart de bouillon cube aussi, mais un peu tard, quand il n’y avait presque plus d’eau. Résultat, il n’a pas bien fondu et ça ça fait tout drôle à Monsieur quand il a croqué dedans. Mes culpa, mes maxima culpa.

À part la consistance inattendue, c’est très bon. Mademoiselle II a réclamé « aco Maman ! » et a été resservie. Monsieur a fait remarquer que ça pourrait très bien passer pour un couscous végétarien, et moi j’ai été plutôt convaincue par le quinoa que je cuisinais pour la toute première fois !

Gratin de courgette qui change un peu

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Je ne sais pas si j’ai déjà mentionné que j’avais des collègues super. Ils bossent bien, sont gentils, et ne manquent pas d’humour (et non, ils ne lisent pas ce blog 😋), donc les discussions vont bon train à la pause café. Et donc j’ai appris il y a peu qu’une de mes collègues s’initiait au batch-cooking, et que pour l’instant ça lui plaisait bien. Le principe, c’est de cuisiner 2 ou 3h le dimanche, pour avoir tous les repas de la semaine (batch = lot). Elle a donc fait la pub du site cuisine-addict.com où je ne suis pas encore allée, mais où elle trouve de bonnes idées et un bon cadrage pour son batch-cooking. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce qu’elle a évoqué quelques recettes qu’elle avait été amenée à préparer, et que l’une d’elle m’a tapé dans l’oreille : gratin de courgettes à la féta. Voilà qui s’annonçait pétillant, et justement, j’avais des courgettes !

Pour faire exactement la même recette que moi, il vous faut :
– 2 courgettes rondes
– un paquet de féta
– 5 mini-chorizos qui ont survécu au pique-nique de la semaine dernière
– un fond de crème et son pot
– un œuf
– de l’emmental râpé en quantité raisonnable

J’ai donc épluché mes 2 courgettes rondes, les ai coupées en tranchounettes toutes fines toutes fines, trouvé qu’elles cachaient bien leur jeu en terme de volume et sorti un plat au four plus grand que celui que j’avais sorti initialement ; une fois le problème des courgettes réglé, j’ai coupé la féta petit petit petit : j’ai commencé à apprendre le grec, vous apprendrez avec intérêt que « petit » se dit « micro ». Une fois les micro-bouts prêts, je les ai répartis comme j’ai pu entre les tranches.

Ensuite j’ai avisé dans le frigo des micro-chorizos apéro. Bien que micro, je les ai recoupés en tranches encore plus micro, et je les ai à leur tour réparties dans les tranches. J’ai cassé un œuf dans le fond de crème fraîche qui me restait, versé ce magnifique appareil sur les courgettes, saupoudré l’inévitable couche d’emmental râpé, et j’ai mis au four suffisamment pour que ça gratine (une grosse vingtaine de minutes).

Au sortir du plat il ne paye pas de mine.

Mais quand on le dépiaute un peu, on se rend compte qu’on va se régaler.

Sur ce, je vais faire ma permanence pommes-pain à l’AMAP. Quand je rentre, les demoiselles ont mangé leur gratin. D’après Mademoiselle, c’est « une grosse délice ». Mademoiselle II n’a rien dit mais a tout mangé, y compris MES bouts de chorizo dans MON assiette, après son dessert et son brossage de dents…🤬

Tarte à la courgette

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J’ai vu passer sur Facebook une recette qui m’a fait envie et que je vous partage à peu près. Partager à peu près, ça veut dire que je vous livre ma réalisation pas exactement comme c’était demandé, faite d’après mes souvenirs imparfaits. Ça fait une belle marge par rapport à la recette que je serais en outre incapable de retrouver.

L’idée était de commencer par faire une pâte brisée : easy peasy comme disent les Anglais, nous on dit les doigts dans le nez mais c’est moins facile : 200g de farine, 100g de beurre, 3,5 gouttes d’eau, vous adaptez la taille des gouttes à votre besoin, vous touillez et c’est bon.

Là, mon souvenir de la recette initiale étant flou j’ai commencé à faire comme je le sentais : avec une petite couche de semoule au fond de la pâte pour commencer. Si j’avais réfléchi 2 minutes, j’aurais mis une encore plus fine couche de moutarde avant, mais ça j’ai oublié. Néanmoins, je vous recommande de le faire. Et après, en avant les courgettes (oui rappelez-vous, c’est une tarte aux courgettes que nous réalisons).

Pour varier un peu, j’ai mis un ou 2 oignons ;

Pour mettre de la couleur j’ai mis des tomates cerises tout au-dessus ;

Pour relever le goût, j’ai mis des tranches de bûche de chèvre ;

Pour garantir une texture agréable, j’ai mis 3 œufs battus avec de la crème fraîche puis de l’emmental râpé sur le tout. Un autre oubli de ma part : dans la recette, ils mettaient du pesto dans l’appareil, et j’avais trouvé que c’était une excellente idée. En plus on a du pesto congelé fait avec le basilic des semaines précédentes, c’était parfait. Oui, mais j’ai des trous dans la tête, donc je n’ai pas mis de pesto.😔

Et j’ai gardé l’idée de la recette de départ de parsemer de disques de mozzarella la tarte à la fin.

20 à 30 minutes à four chaud, th°7, soit 200°C et on obtient ce magnifique résultat.

Mademoiselle a dit qu’elle adorait les pizzas et comme on ne l’a pas détrompée, elle a dévoré sa part ; Mademoiselle II n’a rien dit parce qu’elle sait qu’on ne parle pas la bouche pleine (et surtout elle avait mieux à faire) mais son silence était éloquent. Monsieur et le Parrain de Mademoiselle se sont resservis. Bref, ça a plu à tout le monde. Qu’est-ce que ça aurait été si je n’avais pas oublié moutarde et pesto !

Beignets de courgettes

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À la maison, en ce moment, c’est plutôt moi qui cuisine. Ça n’a pas toujours été le cas, et de temps en temps Monsieur reprend les fourneaux pour ne pas perdre la main.

C’est ainsi qu’il y a quelques semaines, je l’ai retrouvé avec un couteau bien aiguisé (mon Monsieur et couteau émoussé ne sont pas des termes compatibles), une courgette qui commençait à se dire que c’était cuit pour elle (spoiler alert : de fait, ça n’a pas tardé) et une poêle d’huile en train de chauffer. « Bah oui mais ça fait longtemps qu’on n’a pas fait de beignets ». Ah bah ça c’est sûr que s’il compte sur moi pour en faire il va encore attendre, j’ai horreur de l’huile chaude. La seule concession que j’arrive à faire c’est pour les frites, et encore, parce que c’est de la végétaline qui durcit après emploi.

Donc : beignets de courgettes. Il a trouvé cette recette suite à un j’aime d’un « ami » Facebook et s’est dit pourquoi pas. Voici ladite recette :

INGRÉDIENTS
300 g de courgettes
sel
150 g de farine
2 œufs
60 ml de lait
8 g de levure instantanée
poivre

MODE D’ EMPLOI

1. Râpez les courgettes, égouttez-les et laissez-les sécher pendant 15 minutes. -> il les a coupées en rondelles
2. Préparez la pâte en mélangeant la farine, les œufs, le lait et la levure.
3. Ajouter les courgettes et le poivre à la pâte.
4. Versez une cuillerée de pâte (une tranche de courgette trempée dans la pâte donc) dans l’huile chaude et laisser cuire 2/3 minutes de chaque côté.
5. Saupoudrer de sel et servir chaud.-> il n’a pas mis de sel pour que Mademoiselle II puisse en manger

Et voici le résultat :

Bilan : très bon, fondant et moelleux, et encore meilleur avec la petite sauce tomate que j’ai faite le lendemain pour accompagner les restes !

Bon appétit !

Gratin de courgettes au chorizo

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Ce soir, il ne me restait plus que quelques courgettes du panier de la semaine dernière. J’ai envisagé de les poêler avec de la chair à saucisse, ou d’en faire un gâteau au chocolat. Et finalement j’ai avisé un chorizo (doux, le chorizo, nous avons le palais délicat !) au frigo et je me suis dit que tiens tiens, je tenais peut-être quelque chose (quand j’écris ça, j’ai une pensée émue pour mes profs de français qui se sont donnés du mal, en leur temps, pour m’apprendre à éviter les répétitions).

En plus, ce chorizo avait une saveur émotionnelle particulière puisque je l’avais acheté pour préparer une pizza de réconfort à mon Monsieur qui a pédalé 400 km samedi (oui, il a ce genre d’idée saugrenue, plus souvent qu’à son tour même, si vous voulez mon avis). En plus du goût de chorizo standard, celui-ci avait donc une petite saveur de fin d’effort.

Et, dernier ingrédient essentiel : le reste du coulis de tomate du panier de la semaine dernière. Le début ayant été utilisé classiquement : avec des pâtes, mais que voulez-vous, je ne fais pas des articles sur absolument tout ce qu’on mange.

Après avoir bien brossé les courgettes (mais je ne les ai pas épluchées), je les ai coupées en rondelles fines. Pareil pour les oignons.

Ensuite je les ai joliment arrangées, en intercalant des fines tranches de chorizo (épluché, le chorizo). Spoiler : vous pouvez vous faire plaisir à faire pareil, mais ça ne se verra à aucun moment de la cuisson.

Voilà donc on alterne courgettes, chorizo, oignons, et un peu de fromage râpé. Là, je vais vous faire profiter de ma longue expérience de 1 essai : il faudrait aussi faire des couches de coulis de tomates.

J’avais en effet sous-estimé soit la densité de mes couches, soit la viscosité du coulis, soit les deux : toujours est-il que quand j’ai versé le coulis de tomates, au lieu de bien se répartir dans le gratin, bien sagement, il est tout resté sur le dessus, fier de lui. Alors que vraiment y’avait pas de quoi.

Je me suis dit que si le coulis n’y mettait pas du sien, les légumes, eux, allaient être bien obligés de réduire à la cuisson, générant mécaniquement de la place pour le coulis. Et donc j’ai versé les dernières cuillères de coulis après 10 minutes de cuisson à th°7. Et j’ai ajouté le fromage destiné à gratiner par dessus. On admirera le plat dans le moule à manqué : c’est que je n’avais pas trop confiance en mon coulis, et que je suis fermement convaincue qu’un moule à manqué est plus facile à nettoyer qu’un fond de four voyez-vous…

20 minutes de cuisson et un aller-retour à l’AMAP (vous avez raison, ça n’a rien à voir) plus tard, c’est prêt.

C’est bon, mais c’est bon ! Les légumes cuits juste bien, limite al dente, mais juste après, quand on n’a pas l’impression de manger cru mais qu’il reste un petit côté légèrement croquant. Le jus constitué de coulis, de jus de courgettes et d’oignons et de gras de chorizo est un délice… bref, il n’y en a plus.

Bon appétit !