#céleri

Sauce verdurette

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Dans les derniers paniers, c’est super on a commencé à avoir des oignons nouveaux (« délice ! » comme dit Mademoiselle). Mais bon, on a aussi eu du fenouil et du céleri, et ceux qui suivent un peu ce blog savent que, euh, il y a beaucoup de choses que je préfère à ces deux légumes, manière diplomate de dire que je déteste ça. Toutefois, je suis une mère et moitié attentionnée (et je suis la seule à ne pas aimer ça à la maison) et donc même si mes mains sentent mauvais pendant des heures quand je prépare ça, je m’y colle.

L’intro n’est pas finie, je vais aussi vous parler de ma belle-sœur, comme ça vous aurez toute la genèse de la recette que je vous propose aujourd’hui. Car oui, ma belle-soeur est fan des « Goguettes en trio mais à 4 » et notamment de leur chanson « elle est vegan » (accompagnez votre lecture : https://youtu.be/MqRGeWchfRQ). Il y est question d’un homme qui tombe amoureux d’une vegan et qui se retrouve à devoir renoncer à beaucoup de bonnes choses ; et alors qu’il rêve de fromage et de bœuf, il se réveille et elle a préparé pour le petit-déjeuner du fenouil vapeur. Voilà, la transition entre ma belle-soeur et la recette est là. Comme ladite belle-soeur devait venir le soir-même, j’ai voulu lui faire plaisir.

J’ai ainsi fait cuire à la vapeur fenouil (entier), céleri (en grosses tranches) et, histoire qu’il y ait quand même quelque chose pour moi dans le lot, les brocolis.

Et comme des légumes vapeur, ça a beau être bon, c’est pas non plus ce qu’il y a de plus foufou, j’ai cherché une sauce-du-tonnerre pour rendre le tout plus excitant. Et j’ai trouvé, dans une feuille manifestement arrachée dans un magazine et soigneusement pliée dans un livre de recettes sobrement intitulé « sauces » : la sauce Verdurette.

Je vous laisse lire l’original ci-dessus et la version adaptée au contenu de mon frigo ci-dessous.

J’ai pris 2 gousses d’ail, du persil, des herbes de Provence, 7-8 feuilles d’épinards frais du panier du jour, 1 cuillère à café de moutarde, et 2 yaourts nature (notez les pots en verre : je suis très fière d’avoir recommencé à faire nos yaourts maison. On jette 7 fois moins de pots qu’avant – et une brique de lait entier en plus tous les 7 yaourts).

La recette n’est pas compliquée compliquée : il faut tout mixer ensemble.

Et on obtient une petite sauce qui sent très bon, relevée juste comme il faut, et toute verte.

Il est temps de servir. J’ai fait réchauffer les légumes à la poêle dans une noisette de beurre, disposé les tranches de céleri au fond et le fenouil et le brocolis plus esthétiques dessus, et versé la sauce (froide) dessus.

Pour moi, assiette exclusivement brocoliesque.

Les petites n’ont pas goûté, l’une parce que très fatiguée et déjà couchée, l’autre parce que ayant préféré la soupe panais-butternut de la veille. Mais nous, les grands, on s’est régalés. Je m’étais faite à l’idée d’un repas un peu tristoune mais ce petit ajout saucier a rendu le tout délicieux !

Bon appétit !

Gratin de céleri aux pommes

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Que c’en est dommage de gâcher des pommes pour ça mais que voulez-vous, on avait un tas de céleri et à la maison je suis la seule à ne pas aimer ça, alors j’en cuisine quand même.

La préparation est assez simple : il faut du céleri, des pommes, de quoi gratiner et de la béchamel. On coupe pommes et céleri en cubes de taille raisonnable.

On mélange le tout avec du fromage râpé dans un plat à gratin :

La béchamel, c’est le classique beurre/farine/lait délicatement touillés jusqu’à épaississement :

On verse la béchamel sur nos cubes, on nettoie tout ce qui est tombé à côté, on remet un peu de fromage râpé, et le tour est joué, il n’y a plus qu’à mettre au four.

Si vous aimez autant le céleri que moi, vous pouvez utiliser le temps de cuisson pour bien vous frotter les mains parce que l’odeur est tenace !!!

C’est un gratin, si vous voulez que ce soit bien présenté au service, il faut faire des gratins individuels hein !

Monsieur était très content, il a trouvé ça très bon. Mademoiselle II avait repéré du jambon sur la table et n’a pas voulu goûter le gratin, elle avait d’autres ambitions. Mademoiselle a tout mangé avant de déclarer qu’elle n’avait pas trop aimé et d’en redemander un peu. Logique, quand tu nous tiens…

Et juste pour la beauté de la couleur, le même jour j’avais préparé une soupe à tout, et notamment à la betterave. C’est toujours spectaculaire après le passage au mixsoupe !

Gratin de céleri, une recette de Monsieur (évidemment)

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Il ne vous a pas échappé qu’il y a deux semaines, le céleri rave était de retour. J’ai essayé de bien cacher ma joie. Mais comme je suis quand même une bonne âme et que je sais que Monsieur aime ça, lui, j’ai profité d’avoir sorti le robot pour préparer une salade de betterave (crue) et de radis red meat râpés pour râper également toute la rave du céleri. Advienne que pourra ensuite, Monsieur pourra se préparer sa rémoulade tout seul (déjà que j’ai trimbalé l’odeur du céleri sur mes mains pendant plusieurs heures juste pour l’avoir épluché…).

Bon à savoir : ça se conserve bien râpé dans un sac congélation au frigo. Enfin au moins quelques jours.

Et Monsieur s’est dit que tout un céleri, en rémoulade, tout seul (ou presque, les demoiselles semblent aimer ça, elles ne doivent pas tenir tellement de moi sur ce coup-là), c’est beaucoup. Et il a décidé de se préparer un gratin de céleri (râpé donc).

1ère étape : faire revenir oignons et ail coupés petit dans un peu d’huile.

2ème étape : ajouter un bouillon cube dissout dans de l’eau, et laisser frémir :

3ème étape : ajouter la râpure du céleri et laisser mijoter. Ce qui est triste, pour moi, dans cette recette, c’est qu’entre l’oignon et l’ail revenus dans l’huile et le bouillon-cube, ça sent hyper bon ! Quel dommage finalement d’ajouter le céleri…

4ème étape : mettre dans un plat à gratin, répartir un peu de fromage râpé (oui, rappelez-vous, c’est un gratin quand même) sur le dessus :

Et 5ème étape : laisser gratiner au four.

Il paraîtrait que c’est vraiment très bon. Mademoiselle en a repris, Mademoiselle II aussi, scrogneugneu. Il n’en reste pas moins que c’est du céleri, et que moi, le céleri, je déteste ça.

Bon appétit !

Frites de céleri (et de courges)

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Vous connaissez peut-être mon amour tout relatif pour le céleri. Disons qu’entre me manger la main et manger du céleri, je préférerais sans doute manger le céleri. Ça reste léger comme passion.

Heureusement à la maison, je suis la seule à ne pas aimer ça, donc il y a toujours preneur.

Et en plus c’est pas très beau…

J’ai proposé à Monsieur de faire des frites de céleri. « Ou des chips plutôt ? – Si tu veux des chips tu les fais toi-même (ndlr : la flemme de couper si fin). – Non mais des frites c’est bien ! ».

Je sentais que mes arguments pour les frites avaient fait mouche, donc go. Épluchage et coupage du céleri en forme de frites. Je ne suis pas au régime sans légumes, donc je me suis fait des frites de courge sur le même principe à côté, histoire de ne pas les regarder manger.

Un filet d’huile, et au four une vingtaine de minutes.

Alors c’est très bon (dixit Monsieur pour le céleri et moi pour les courges –j’ai oublié comment on conjugue dixit à la 1ère personne du singulier… 23 ans que j’ai arrêté le latin, je trouve que c’est une bonne excuse. Bon allez, parce que vous insistez, je vais regarder : dixit Monsieur et dixi-je). Mais il aurait fallu les espacer plus sur la plaque pour que ça ait un semblant de côté croustillant. Donc prévoir 2 voire 3 fournées pour la même quantité.

Pas tout à fait le résultat escompté de point de vue texture, mais fondant et goûteux à souhait !

Céleri à la provençale

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La semaine dernière, j’ai tardé à préparé le céleri, et au bout de quelques jours le céleri sentait fort et c’était un cauchemar pour moi le matin d’avoir cette odeur que je n’aime pas en sortant les affaires du petit dèj. Cette semaine, Monsieur a eu pitié de moi, il a préparé la partie rave rapidement en purée, et il s’est occupé du reste ce week-end. Par pure compassion.

Il a commencé par me taxer des lardons et des oignons que j’étais en train de couper pour la courgiflette et les a mis à revenir ensemble. Jusque là, ça restait comestible et même plutôt appétissant pour moi.

Pendant que ça revient tranquillement, il sépare les côtes des feuilles, et les ajoute aux oignons dans la poêle. 🤢

Il finit en ajoutant un peu de concentré de tomate avec un petit fond d’eau. Ça a mijoté tranquillement et je l’ai coupé quand il n’y avait plus d’eau.

Il paraît que c’était bon. Je le crois sur parole.