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Gratin de céleri aux pommes

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Que c’en est dommage de gâcher des pommes pour ça mais que voulez-vous, on avait un tas de céleri et à la maison je suis la seule à ne pas aimer ça, alors j’en cuisine quand même.

La préparation est assez simple : il faut du céleri, des pommes, de quoi gratiner et de la béchamel. On coupe pommes et céleri en cubes de taille raisonnable.

On mélange le tout avec du fromage râpé dans un plat à gratin :

La béchamel, c’est le classique beurre/farine/lait délicatement touillés jusqu’à épaississement :

On verse la béchamel sur nos cubes, on nettoie tout ce qui est tombé à côté, on remet un peu de fromage râpé, et le tour est joué, il n’y a plus qu’à mettre au four.

Si vous aimez autant le céleri que moi, vous pouvez utiliser le temps de cuisson pour bien vous frotter les mains parce que l’odeur est tenace !!!

C’est un gratin, si vous voulez que ce soit bien présenté au service, il faut faire des gratins individuels hein !

Monsieur était très content, il a trouvé ça très bon. Mademoiselle II avait repéré du jambon sur la table et n’a pas voulu goûter le gratin, elle avait d’autres ambitions. Mademoiselle a tout mangé avant de déclarer qu’elle n’avait pas trop aimé et d’en redemander un peu. Logique, quand tu nous tiens…

Et juste pour la beauté de la couleur, le même jour j’avais préparé une soupe à tout, et notamment à la betterave. C’est toujours spectaculaire après le passage au mixsoupe !

Soupe de jouvence

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Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la recette. « Source de protéines », « antioxydante » et « rajeunissante ». Ça vend pas un peu du rêve ça ???

Je vous ai déjà parlé du livre de potions reçu à Noël par Monsieur avec la recette de soupe quinoa/butternut/cumin qui n’avait de soupe que le nom.

On a testé une deuxième recette donc, avec de la patate douce et des noix de macadamia.

Le plus dur, c’est de trouver des noix de macadamia. C’est fou la quantité de noix qui se vendent, pécan, cajou, du Brésil… macadamia je n’ai pas trouvé tout de suite, et ce que j’ai trouvé, c’était grillées et salées. Mais bon, je ne cherchais peut-être pas au bon endroit, ça ne fait pas partie de mon placard de base.

Quand j’ai commencé l’épluchage, je n’avais pas encore en tête de faire cette soupe donc j’ai épluché un butternut. J’ai complété avec de la patate douce en me disant que ça ne devrait pas être catastrophique sur le goût final. J’avais aussi nettoyé/coupé l’aillet qui a ainsi été utilisé en lieu et place de l’ail. De l’oignon, de l’huile de coco, du gingembre, du zeste de citron et bien sûr les fameuses noix complètent la recette.

Ma partie s’est arrêtée là, la suite, c’est Monsieur qui l’a faite, je devais filer. Résultat : il aurait dû y avoir du persil mais comme le nôtre est au congel je ne l’avais pas sorti. Et Monsieur a fait avec ce que je lui avais préparé.

Après cuisson et mixage, on obtient une jolie soupe toute jaune et toute douce, qui a fait le régal de Mademoiselle, mais pas de Mademoiselle II. Nous on a adoré. C’est bon, pas plus long à faire qu’une autre soupe, et ça change !

Une autre différence par rapport à la recette de base, c’est qu’on a mis du gingembre frais et non en poudre. Ça se sent bien dans le produit final, c’est peut-être ce qui n’a pas plu à Mademoiselle II !

Butternut au boudin noir

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Dans la catégorie « recettes qui nécessitent moins de 10min de préparation », voici le butternut au boudin noir.

Ça ne peut pas être plus simple : le butternut est coupé en 2 dans le sens de la longueur, le Monsieur a eu une petite envie de boudin noir la dernière fois qu’il est allé faire les courses tout seul, et le boudin en question est coupé en tranches et disposé sur la moitié de butternut.

L’ensemble passe au four. Là, j’ai une petite incertitude. J’ai mis une feuille d’aluminium sur le plat pour éviter que le boudin ne crame, mais du coup 1h20 à th°6 c’est tout juste pour la courge, qui aurait pu supporter quelques minutes supplémentaires.

À vous de tester donc, peut-être qu’1h avec aluminium et 20 minutes sans feuille serait une combinaison plus adaptée ! Dans tous les cas c’était très bon, et tout le monde s’est resservi !

Potion de quinoa au butternut

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À Noël, Monsieur a reçu un mug Obélix d’une contenance indécente, qu’il utilise depuis avec ravissement pour sa ricoré matinale. Ce qui n’empêche pas l’énorme tasse d’être accompagnée d’un minuscule livre de recettes de « potions » dont voici un extrait :

Et justement il nous reste du butternut ! Alors certes, nous n’avons pas de courgette, j’aurais même tendance à penser que butternut et courgette ne se croisent pas sans que l’un des deux soit hors saison. Mais j’ai quand même eu envie de tester, donc on a acheté du quinoa pour compléter les ingrédients.

1ère étape, faire chauffer la cuillère à soupe d’huile d’olive et faire revenir l’oignon 3 minutes. Ça commence déjà à sentir bon dans la cuisine.

Ensuite on ajoute le butternut coupé en cubes (s’ils sont un peu gros il sera toujours temps de les recouper quand ils seront cuits et tout tendres, pas d’inquiétude) et le cumin. Ça continue de sentir très bon. Et on ajoute les 600mL d’eau (ça fait pschhhhhh !) et les 200g de quinoa.

On couvre, et on compte 10min après l’ébullition.

Et là, il faut bien se rendre à l’évidence : ça n’a pas une tête de soupe. Comme la table était mise, on a quand même mangé dans les assiettes creuses à la grande cuillère, mais fourchette et assiette plate auraient très bien convenu.

Ah, j’ai mis un quart de bouillon cube aussi, mais un peu tard, quand il n’y avait presque plus d’eau. Résultat, il n’a pas bien fondu et ça ça fait tout drôle à Monsieur quand il a croqué dedans. Mes culpa, mes maxima culpa.

À part la consistance inattendue, c’est très bon. Mademoiselle II a réclamé « aco Maman ! » et a été resservie. Monsieur a fait remarquer que ça pourrait très bien passer pour un couscous végétarien, et moi j’ai été plutôt convaincue par le quinoa que je cuisinais pour la toute première fois !

Gratin de céleri, une recette de Monsieur (évidemment)

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Il ne vous a pas échappé qu’il y a deux semaines, le céleri rave était de retour. J’ai essayé de bien cacher ma joie. Mais comme je suis quand même une bonne âme et que je sais que Monsieur aime ça, lui, j’ai profité d’avoir sorti le robot pour préparer une salade de betterave (crue) et de radis red meat râpés pour râper également toute la rave du céleri. Advienne que pourra ensuite, Monsieur pourra se préparer sa rémoulade tout seul (déjà que j’ai trimbalé l’odeur du céleri sur mes mains pendant plusieurs heures juste pour l’avoir épluché…).

Bon à savoir : ça se conserve bien râpé dans un sac congélation au frigo. Enfin au moins quelques jours.

Et Monsieur s’est dit que tout un céleri, en rémoulade, tout seul (ou presque, les demoiselles semblent aimer ça, elles ne doivent pas tenir tellement de moi sur ce coup-là), c’est beaucoup. Et il a décidé de se préparer un gratin de céleri (râpé donc).

1ère étape : faire revenir oignons et ail coupés petit dans un peu d’huile.

2ème étape : ajouter un bouillon cube dissout dans de l’eau, et laisser frémir :

3ème étape : ajouter la râpure du céleri et laisser mijoter. Ce qui est triste, pour moi, dans cette recette, c’est qu’entre l’oignon et l’ail revenus dans l’huile et le bouillon-cube, ça sent hyper bon ! Quel dommage finalement d’ajouter le céleri…

4ème étape : mettre dans un plat à gratin, répartir un peu de fromage râpé (oui, rappelez-vous, c’est un gratin quand même) sur le dessus :

Et 5ème étape : laisser gratiner au four.

Il paraîtrait que c’est vraiment très bon. Mademoiselle en a repris, Mademoiselle II aussi, scrogneugneu. Il n’en reste pas moins que c’est du céleri, et que moi, le céleri, je déteste ça.

Bon appétit !

Le panier du 11 octobre

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Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma Grand-Maman, elle a 88 ans. Quand elle était petite elle avait cru sa maman qui lui avait dit qu’elle était née dans une rose et se blâme encore aujourd’hui de son manque de sens critique d’alors. Mais ce n’est pas le sujet.

Aujourd’hui, renouvellement des inscriptions à l’AMAP, vous n’avez pas pu rater ça ; ajoutons qu’il y avait, en plus des légumes et du pain habituels, les produits laitiers les farines et les pommes, la salle Saint-Maurice était une vraie ruche ! Saluons au passage le travail de tous les bénévoles qui enregistrent les inscriptions et trient les chèques : on ne s’en rend pas forcément compte, mais c’est un boulot énorme !

Les légumes justement, parlons-en ! Au menu cette semaine de haut en bas et de gauche à droite : du potimarron (certains ont préféré le buttercup), un radis é-norme, une betterave, les dernières tomates (snif), un panais de la dernière pluie (promis je la referai plus… jusqu’à ce que j’oublie ma promesse) et une courge trompette !)

Alors je suis un peu à la bourre sur ma consommation de légumes, mais à vue de nez, je dirais que ça sent les premières soupes tout ça !!!

Et vous, vous préparerez quoi-comment ?

Chantier ramassage de courges du 24 septembre

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Ce samedi, nous avons laissé le même réveil que pendant la semaine, par pur besoin de nous faire mal. C’est que nous étions gentiment conviés par Émeline et David au chantier de ramassage des courges aux Jardins de Laporte, et Labescau, ce n’est pas la porte à côté. Contrairement aux jours de boulot cependant, nous commençons par une petite pause, qui sent bon la verveine du jardin et les viennoiseries.

L’objectif est clair : certaines courges ont déjà été ramassées, mais il en reste, il faut donc les ranger soigneusement dans des caisses comme ce qu’on peut déjà observer à côté des serres !

On arrive au 1er champ en longeant les serres où on voit les dernières tomates, des poivrons, des aubergines et des courgettes.

Les équipes se constituent en fonction de qui a un sécateur/qui a le droit de s’en servir. Les enfants sont automatiquement dans les équipes de « ramasseurs », et quelques adultes font « les coupeurs » (le vocabulaire est de Mademoiselle, il a le mérite d’être clair). Certains rebelles ne font ni l’un ni l’autre et se chargent du transport et de l’approvisionnement en cagettes.

On se répartit dans le 1er champ, où on trouve des courges spaghetti, des butternuts, des Jack Be Little…

Françoise prend Mademoiselle sous sa coupe, la maman de Mademoiselle ayant fort à faire avec Mademoiselle II, qui a décidé qu’elle serait infernale.

Sauf quand elle est dans les bras. Merci Émeline pour ce petit répit.

Une fois le 1er champ nettoyé des courges qui semblaient mûres aux néophytes que nous sommes, nous avons attaqué le 2ème champ. Dans ce 2ème champ, ô merveille, des courges trompettes. Très vite, une fanfare se constitue :

Vers 11h30, le ramassage était à peu près finalisé, et les chefs ont sonné la retraite vers le déjeuner. Je me suis éclipsée à ce moment-là, Mademoiselle II ne me laissant guère le choix.

Merci à tous pour cette sympathique matinée !

Tarte aux poireaux au Saint-Nectaire

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C’est Monsieur qui l’a faite de A à Z, de la pâte feuilletée au service, donc pas de recette détaillée. Mais c’était juste pour vous faire baver, parce que c’était drôlement bon.

Le principe : pâte feuilletée, une fine couche de moutarde, parce qu’il n’y a plus beaucoup de moutarde mais que c’est délicieux dans ce genre de plat, des poireaux du panier de la semaine dernière préalablement revenus à la poêle, un appareil à base d’œufs, de crème et d’herbes de Provence (parce que Monsieur ne sait pas cuisiner sans herbes de Provence), et par-dessus, de fines tranches de Saint Nectaire qui vont boucher les trous en fondant.

Mademoiselle II a beau prétendre ne pas aimer le fromage, quand c’est bien arrangé comme ça, elle dévore ! Gros succès aussi chez Mademoiselle, mais c’est moins surprenant parce qu’elle, elle ne fait pas semblant de ne pas aimer le fromage (ou alors vraiment mal).

Gratin de courgette qui change un peu

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Je ne sais pas si j’ai déjà mentionné que j’avais des collègues super. Ils bossent bien, sont gentils, et ne manquent pas d’humour (et non, ils ne lisent pas ce blog 😋), donc les discussions vont bon train à la pause café. Et donc j’ai appris il y a peu qu’une de mes collègues s’initiait au batch-cooking, et que pour l’instant ça lui plaisait bien. Le principe, c’est de cuisiner 2 ou 3h le dimanche, pour avoir tous les repas de la semaine (batch = lot). Elle a donc fait la pub du site cuisine-addict.com où je ne suis pas encore allée, mais où elle trouve de bonnes idées et un bon cadrage pour son batch-cooking. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce qu’elle a évoqué quelques recettes qu’elle avait été amenée à préparer, et que l’une d’elle m’a tapé dans l’oreille : gratin de courgettes à la féta. Voilà qui s’annonçait pétillant, et justement, j’avais des courgettes !

Pour faire exactement la même recette que moi, il vous faut :
– 2 courgettes rondes
– un paquet de féta
– 5 mini-chorizos qui ont survécu au pique-nique de la semaine dernière
– un fond de crème et son pot
– un œuf
– de l’emmental râpé en quantité raisonnable

J’ai donc épluché mes 2 courgettes rondes, les ai coupées en tranchounettes toutes fines toutes fines, trouvé qu’elles cachaient bien leur jeu en terme de volume et sorti un plat au four plus grand que celui que j’avais sorti initialement ; une fois le problème des courgettes réglé, j’ai coupé la féta petit petit petit : j’ai commencé à apprendre le grec, vous apprendrez avec intérêt que « petit » se dit « micro ». Une fois les micro-bouts prêts, je les ai répartis comme j’ai pu entre les tranches.

Ensuite j’ai avisé dans le frigo des micro-chorizos apéro. Bien que micro, je les ai recoupés en tranches encore plus micro, et je les ai à leur tour réparties dans les tranches. J’ai cassé un œuf dans le fond de crème fraîche qui me restait, versé ce magnifique appareil sur les courgettes, saupoudré l’inévitable couche d’emmental râpé, et j’ai mis au four suffisamment pour que ça gratine (une grosse vingtaine de minutes).

Au sortir du plat il ne paye pas de mine.

Mais quand on le dépiaute un peu, on se rend compte qu’on va se régaler.

Sur ce, je vais faire ma permanence pommes-pain à l’AMAP. Quand je rentre, les demoiselles ont mangé leur gratin. D’après Mademoiselle, c’est « une grosse délice ». Mademoiselle II n’a rien dit mais a tout mangé, y compris MES bouts de chorizo dans MON assiette, après son dessert et son brossage de dents…🤬