Recettes

Purée minute.

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Il arrive qu’on n’ait pas le temps de cuisiner. Si, ça arrive. Même quand on passe l’après-midi chez soi. C’est pile pour cette configuration que cette recette est parfaite !

Il vous faut : un potimarron et de la crème fraîche. On peut aussi ajouter du fromage râpé ou des épices, mais attention, on va dépasser la minute de préparation s’il y en a trop.

Étape 1 : Sortir le potimarron du garde-manger, le poser dans un plat à four et enfourner le tout à th°6……..durée : 15s

Quand la peau est craquelée, environ 45 minutes plus tard, il est temps de passer à l’

Étape 2 : sortir le plat du four. Racler la pulpe du potimarron avec une grande cuillère et mettez-la dans le plat de service. Ça se détache tout seul, les graines aussi………durée : 35s

Étape 3 : sortir la crème fraîche du frigo (et le fromage râpé si vous avez choisi d’en mettre), ajouter une cuillère de crème à la pulpe et bien mélanger……….durée : 10s.

Et voilà, on arrive à 60s de préparation, pour un résultat simple et délicieux !

Qui dit mieux ?😊

Gratin de céleri aux pommes

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Que c’en est dommage de gâcher des pommes pour ça mais que voulez-vous, on avait un tas de céleri et à la maison je suis la seule à ne pas aimer ça, alors j’en cuisine quand même.

La préparation est assez simple : il faut du céleri, des pommes, de quoi gratiner et de la béchamel. On coupe pommes et céleri en cubes de taille raisonnable.

On mélange le tout avec du fromage râpé dans un plat à gratin :

La béchamel, c’est le classique beurre/farine/lait délicatement touillés jusqu’à épaississement :

On verse la béchamel sur nos cubes, on nettoie tout ce qui est tombé à côté, on remet un peu de fromage râpé, et le tour est joué, il n’y a plus qu’à mettre au four.

Si vous aimez autant le céleri que moi, vous pouvez utiliser le temps de cuisson pour bien vous frotter les mains parce que l’odeur est tenace !!!

C’est un gratin, si vous voulez que ce soit bien présenté au service, il faut faire des gratins individuels hein !

Monsieur était très content, il a trouvé ça très bon. Mademoiselle II avait repéré du jambon sur la table et n’a pas voulu goûter le gratin, elle avait d’autres ambitions. Mademoiselle a tout mangé avant de déclarer qu’elle n’avait pas trop aimé et d’en redemander un peu. Logique, quand tu nous tiens…

Et juste pour la beauté de la couleur, le même jour j’avais préparé une soupe à tout, et notamment à la betterave. C’est toujours spectaculaire après le passage au mixsoupe !

Soupe de jouvence

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Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la recette. « Source de protéines », « antioxydante » et « rajeunissante ». Ça vend pas un peu du rêve ça ???

Je vous ai déjà parlé du livre de potions reçu à Noël par Monsieur avec la recette de soupe quinoa/butternut/cumin qui n’avait de soupe que le nom.

On a testé une deuxième recette donc, avec de la patate douce et des noix de macadamia.

Le plus dur, c’est de trouver des noix de macadamia. C’est fou la quantité de noix qui se vendent, pécan, cajou, du Brésil… macadamia je n’ai pas trouvé tout de suite, et ce que j’ai trouvé, c’était grillées et salées. Mais bon, je ne cherchais peut-être pas au bon endroit, ça ne fait pas partie de mon placard de base.

Quand j’ai commencé l’épluchage, je n’avais pas encore en tête de faire cette soupe donc j’ai épluché un butternut. J’ai complété avec de la patate douce en me disant que ça ne devrait pas être catastrophique sur le goût final. J’avais aussi nettoyé/coupé l’aillet qui a ainsi été utilisé en lieu et place de l’ail. De l’oignon, de l’huile de coco, du gingembre, du zeste de citron et bien sûr les fameuses noix complètent la recette.

Ma partie s’est arrêtée là, la suite, c’est Monsieur qui l’a faite, je devais filer. Résultat : il aurait dû y avoir du persil mais comme le nôtre est au congel je ne l’avais pas sorti. Et Monsieur a fait avec ce que je lui avais préparé.

Après cuisson et mixage, on obtient une jolie soupe toute jaune et toute douce, qui a fait le régal de Mademoiselle, mais pas de Mademoiselle II. Nous on a adoré. C’est bon, pas plus long à faire qu’une autre soupe, et ça change !

Une autre différence par rapport à la recette de base, c’est qu’on a mis du gingembre frais et non en poudre. Ça se sent bien dans le produit final, c’est peut-être ce qui n’a pas plu à Mademoiselle II !

Butternut au boudin noir

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Dans la catégorie « recettes qui nécessitent moins de 10min de préparation », voici le butternut au boudin noir.

Ça ne peut pas être plus simple : le butternut est coupé en 2 dans le sens de la longueur, le Monsieur a eu une petite envie de boudin noir la dernière fois qu’il est allé faire les courses tout seul, et le boudin en question est coupé en tranches et disposé sur la moitié de butternut.

L’ensemble passe au four. Là, j’ai une petite incertitude. J’ai mis une feuille d’aluminium sur le plat pour éviter que le boudin ne crame, mais du coup 1h20 à th°6 c’est tout juste pour la courge, qui aurait pu supporter quelques minutes supplémentaires.

À vous de tester donc, peut-être qu’1h avec aluminium et 20 minutes sans feuille serait une combinaison plus adaptée ! Dans tous les cas c’était très bon, et tout le monde s’est resservi !

Potion de quinoa au butternut

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À Noël, Monsieur a reçu un mug Obélix d’une contenance indécente, qu’il utilise depuis avec ravissement pour sa ricoré matinale. Ce qui n’empêche pas l’énorme tasse d’être accompagnée d’un minuscule livre de recettes de « potions » dont voici un extrait :

Et justement il nous reste du butternut ! Alors certes, nous n’avons pas de courgette, j’aurais même tendance à penser que butternut et courgette ne se croisent pas sans que l’un des deux soit hors saison. Mais j’ai quand même eu envie de tester, donc on a acheté du quinoa pour compléter les ingrédients.

1ère étape, faire chauffer la cuillère à soupe d’huile d’olive et faire revenir l’oignon 3 minutes. Ça commence déjà à sentir bon dans la cuisine.

Ensuite on ajoute le butternut coupé en cubes (s’ils sont un peu gros il sera toujours temps de les recouper quand ils seront cuits et tout tendres, pas d’inquiétude) et le cumin. Ça continue de sentir très bon. Et on ajoute les 600mL d’eau (ça fait pschhhhhh !) et les 200g de quinoa.

On couvre, et on compte 10min après l’ébullition.

Et là, il faut bien se rendre à l’évidence : ça n’a pas une tête de soupe. Comme la table était mise, on a quand même mangé dans les assiettes creuses à la grande cuillère, mais fourchette et assiette plate auraient très bien convenu.

Ah, j’ai mis un quart de bouillon cube aussi, mais un peu tard, quand il n’y avait presque plus d’eau. Résultat, il n’a pas bien fondu et ça ça fait tout drôle à Monsieur quand il a croqué dedans. Mes culpa, mes maxima culpa.

À part la consistance inattendue, c’est très bon. Mademoiselle II a réclamé « aco Maman ! » et a été resservie. Monsieur a fait remarquer que ça pourrait très bien passer pour un couscous végétarien, et moi j’ai été plutôt convaincue par le quinoa que je cuisinais pour la toute première fois !

Gratin de céleri, une recette de Monsieur (évidemment)

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Il ne vous a pas échappé qu’il y a deux semaines, le céleri rave était de retour. J’ai essayé de bien cacher ma joie. Mais comme je suis quand même une bonne âme et que je sais que Monsieur aime ça, lui, j’ai profité d’avoir sorti le robot pour préparer une salade de betterave (crue) et de radis red meat râpés pour râper également toute la rave du céleri. Advienne que pourra ensuite, Monsieur pourra se préparer sa rémoulade tout seul (déjà que j’ai trimbalé l’odeur du céleri sur mes mains pendant plusieurs heures juste pour l’avoir épluché…).

Bon à savoir : ça se conserve bien râpé dans un sac congélation au frigo. Enfin au moins quelques jours.

Et Monsieur s’est dit que tout un céleri, en rémoulade, tout seul (ou presque, les demoiselles semblent aimer ça, elles ne doivent pas tenir tellement de moi sur ce coup-là), c’est beaucoup. Et il a décidé de se préparer un gratin de céleri (râpé donc).

1ère étape : faire revenir oignons et ail coupés petit dans un peu d’huile.

2ème étape : ajouter un bouillon cube dissout dans de l’eau, et laisser frémir :

3ème étape : ajouter la râpure du céleri et laisser mijoter. Ce qui est triste, pour moi, dans cette recette, c’est qu’entre l’oignon et l’ail revenus dans l’huile et le bouillon-cube, ça sent hyper bon ! Quel dommage finalement d’ajouter le céleri…

4ème étape : mettre dans un plat à gratin, répartir un peu de fromage râpé (oui, rappelez-vous, c’est un gratin quand même) sur le dessus :

Et 5ème étape : laisser gratiner au four.

Il paraîtrait que c’est vraiment très bon. Mademoiselle en a repris, Mademoiselle II aussi, scrogneugneu. Il n’en reste pas moins que c’est du céleri, et que moi, le céleri, je déteste ça.

Bon appétit !

Tarte aux poireaux au Saint-Nectaire

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C’est Monsieur qui l’a faite de A à Z, de la pâte feuilletée au service, donc pas de recette détaillée. Mais c’était juste pour vous faire baver, parce que c’était drôlement bon.

Le principe : pâte feuilletée, une fine couche de moutarde, parce qu’il n’y a plus beaucoup de moutarde mais que c’est délicieux dans ce genre de plat, des poireaux du panier de la semaine dernière préalablement revenus à la poêle, un appareil à base d’œufs, de crème et d’herbes de Provence (parce que Monsieur ne sait pas cuisiner sans herbes de Provence), et par-dessus, de fines tranches de Saint Nectaire qui vont boucher les trous en fondant.

Mademoiselle II a beau prétendre ne pas aimer le fromage, quand c’est bien arrangé comme ça, elle dévore ! Gros succès aussi chez Mademoiselle, mais c’est moins surprenant parce qu’elle, elle ne fait pas semblant de ne pas aimer le fromage (ou alors vraiment mal).

Gratin de courgette qui change un peu

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Je ne sais pas si j’ai déjà mentionné que j’avais des collègues super. Ils bossent bien, sont gentils, et ne manquent pas d’humour (et non, ils ne lisent pas ce blog 😋), donc les discussions vont bon train à la pause café. Et donc j’ai appris il y a peu qu’une de mes collègues s’initiait au batch-cooking, et que pour l’instant ça lui plaisait bien. Le principe, c’est de cuisiner 2 ou 3h le dimanche, pour avoir tous les repas de la semaine (batch = lot). Elle a donc fait la pub du site cuisine-addict.com où je ne suis pas encore allée, mais où elle trouve de bonnes idées et un bon cadrage pour son batch-cooking. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce qu’elle a évoqué quelques recettes qu’elle avait été amenée à préparer, et que l’une d’elle m’a tapé dans l’oreille : gratin de courgettes à la féta. Voilà qui s’annonçait pétillant, et justement, j’avais des courgettes !

Pour faire exactement la même recette que moi, il vous faut :
– 2 courgettes rondes
– un paquet de féta
– 5 mini-chorizos qui ont survécu au pique-nique de la semaine dernière
– un fond de crème et son pot
– un œuf
– de l’emmental râpé en quantité raisonnable

J’ai donc épluché mes 2 courgettes rondes, les ai coupées en tranchounettes toutes fines toutes fines, trouvé qu’elles cachaient bien leur jeu en terme de volume et sorti un plat au four plus grand que celui que j’avais sorti initialement ; une fois le problème des courgettes réglé, j’ai coupé la féta petit petit petit : j’ai commencé à apprendre le grec, vous apprendrez avec intérêt que « petit » se dit « micro ». Une fois les micro-bouts prêts, je les ai répartis comme j’ai pu entre les tranches.

Ensuite j’ai avisé dans le frigo des micro-chorizos apéro. Bien que micro, je les ai recoupés en tranches encore plus micro, et je les ai à leur tour réparties dans les tranches. J’ai cassé un œuf dans le fond de crème fraîche qui me restait, versé ce magnifique appareil sur les courgettes, saupoudré l’inévitable couche d’emmental râpé, et j’ai mis au four suffisamment pour que ça gratine (une grosse vingtaine de minutes).

Au sortir du plat il ne paye pas de mine.

Mais quand on le dépiaute un peu, on se rend compte qu’on va se régaler.

Sur ce, je vais faire ma permanence pommes-pain à l’AMAP. Quand je rentre, les demoiselles ont mangé leur gratin. D’après Mademoiselle, c’est « une grosse délice ». Mademoiselle II n’a rien dit mais a tout mangé, y compris MES bouts de chorizo dans MON assiette, après son dessert et son brossage de dents…🤬

Salades aux couleurs de Noël mais d’été quand même

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Quoi de plus agréable que de manger une salade quand il fait un peu/beaucoup/à la folie/passionnément chaud ? Manger 2 salades !

Il ne vous a pas échappé que c’était la saison du rouge, rouge des tomates, rouge des poivrons. Mais aussi du vert : pour le vert il y a un piège parce que tomates et poivrons jouent aussi dans cette catégorie, et on peut rajouter le basilic ou les différentes salades.

Je vous propose donc pour changer de la salade de riz au surimi 2 de mes salades préférées (et néanmoins très simples). La première :

Dedans, j’ai mis des tomates de l’AMAP (plein), du basilic de l’AMAP, de la roquette du jardin, une échalote de Roscoff parce que je me la pète un peu parce qu’une échalote de Gironde aurait très bien fait l’affaire, et pour l’assaisonnement, 2 cuillères d’huile de trempage de féta (la féta était finie, snif) et 1 cuillère de vinaigre de cornichon (les cornichons étaient finis, snif)(faut pas perdre, surtout si c’est bon).

Gros succès chez Mademoiselle et Mademoiselle II, toutefois toutes les deux d’accord sur le fait de mettre la roquette de côté. C’est vrai qu’elle était vive, ma roquette, mais qu’est-ce que c’est bon !

La 2ème salade du jour est ma salade préférée, toutes saisons et tous ingrédients confondus. La fameuse poivron-mâche-chèvre-cumin dont j’ai forcément déjà parlé :

Dedans, il y a des poivrons de l’AMAP, de la mâche, une échalote de Roscoff parce que je ne varie pas mes fournisseurs à l’infini, quelques rondelles de bûche de chèvre coupées en dés, quelques graines de cumin, un peu de cumin en poudre aussi. Et pour l’assaisonnement : deux cuillères de vinaigre de cornichon (oui, 2, parce qu’avec le fromage de chèvre ça « boit » beaucoup, et le vinaigre de cornichon présente cet avantage qu’il est plus léger –à mon goût– que le vinaigre de cidre ou balsamique, donc je peux mettre plus de volume pour autant d’acidité), et deux cuillères d’huile neutre (parce qu’il y a déjà plusieurs goûts forts dans la salade, je déconseille l’huile d’olive).

Libre à vous bien entendu de saler selon votre habitude, mais ça vous savez que je ne mentionne pas souvent le sel sur mes recettes !

Cette deuxième salade plaît moins aux demoiselles. Déjà parce qu’elle est servie après la première et que les estomacs sont déjà pleins. Ensuite parce que Mademoiselle II et le fromage, c’est une histoire qui contrarie fortement Monsieur et dont elle devra répondre quand elle saura parler : dans la famille, on se doit d’aimer le fromage, nonmého. Et Mademoiselle prétend ne pas aimer les poivrons, ce qui ne l’empêche pas d’en manger avec appétit tant qu’elle ne sait pas ce que c’est, non mais j’vous jure, faites des gosses qu’y disaient. Mais ça me va : j’en ai plus !